Elections régionales 2010

Ces communistes qui ont dit non

vendredi 15 janvier 2010 à 18:20, par B. Javerliat

Remous au PCF : la fédération du Cher, après moult tergiversations, a finalement décidé de rallier le Front de gauche pour les prochaines élections régionales. Nous avons interrogé un communiste « contestataire » pour savoir ce qui s’était au juste passé ces dernières semaines. C’est parce qu’ils voulaient donner la priorité au contenu politique du programme de leur liste, et non sauver quelques places à tout prix, que ces communistes ont renâclé et monté une liste Front de Gauche — face à la proposition initiale de la direction de leur fédération de s’allier avec un PS tenté par les sirènes du MoDem.
Au final, le divorce PS/PCF consommé, au 1er tour le PC partira uni à la bataille des régionales 2010 dans une liste Front de Gauche. Mais les tractations vont toujours bon train avec les autres partenaires. Le NPA en particulier reste à convaincre.

Agitateur : — En novembre 2009 les militants communistes de la Région Centre ont décidé à 62% de partir à la bataille au premier tour sous des listes Front de Gauche. Seuls les militants du Cher ont majoritairement voté pour une liste commune PC-PS. Comment expliquez-vous cette singularité ?

Jean-Jacques Coulon : — Ca s’explique par le poids du PC dans le Cher et donc le poids de ses élus. On ne réagit pas de la même manière dans un département où il y en a quatre ou dans un département ou il n’y en a qu’un ou pas du tout. Le débat dans la fédération du Cher n’a pas posé les enjeux. Il a porté essentiellement sur la ré-élection des élus, et non pas sur la nécessité de construire sur la durée un rassemblement pour une alternative à la société dans laquelle on vit, c’est à dire au capitalisme. Les militants communistes du Cher étaient donc amenés à se prononcer sur les moyens du maintien des élus, et non pas sur un projet de rassemblement au sein du Front de Gauche.

Agitateur : — Début décembre, la Fédération du Cher du Parti Communiste déclare vouloir faire liste commune avec le Parti Socialiste dans le département dès le 1er tour. Pourquoi le Cher se désolidarise-t-il de la Région ?

Jean-Jacques Coulon : — Parce qu’aux yeux des responsables de la Fédération du Cher, c’était le meilleur moyen de conserver ses élus. Ce qui peut se concevoir si on considère que les élus sont un moyen efficace de porter les revendications et d’être force de proposition. C’était donc une décision essentiellement stratégique.

Agitateur : — Après la décision des instances dirigeantes du département, vous vous désolidarisez et vous décidez de monter une liste de gauche Front de Gauche. Pourquoi ?

Jean-Jacques Coulon : — Parce que cette décision rentrait en contradiction avec les orientations du dernier congrès national et du vote des communistes de la Région Centre. Il nous est apparu anormal de faire revoter les militants du Cher, pour une décision déjà prise par l’ensemble des communistes. La décision de la fédération du Cher nous apparaissait plus comme une démarche électoraliste que politique. Ca n’était donc pas acceptable pour nous.

Agitateur : — Quitte à créer une liste concurrente ?

Jean-Jacques Coulon : — Bien sûr ! S’il n’y a pas de liste Front de Gauche dans le Cher, il n’y aura pas de liste front de gauche dans la Région Centre.

Agitateur : — Pourquoi ?

Jean-Jacques Coulon : — Parce que ce sont des listes régionales avec des sections départementales qui doivent être faites dans tous les départements d’une région. S’il manque un département il est impossible de déposer les listes.

Agitateur : — De qui était composée cette première liste Front de gauche ?

Jean-Jacques Coulon : — Au départ, c’est une initiative du NPA, du PCOF, du M’PEP et du Parti de Gauche, qui avaient créé un rassemblement pour une alternative au capitalisme. Nous (les communistes partisans du Front de gauche, NDLR) nous sommes en quelque sorte raccrochés à ce rassemblement. Cette démarche de rapprochement de notre part est partie d’une réunion de comité des sections de Bourges et de Vierzon, où nous avons pu constater qu’un certain nombre d’entre nous n’était pas d’accord avec la démarche de la fédération. Après discussion, une trentaine de militants du Cher ont décidé de rejoindre ce rassemblement. C’est un mouvement spontané qui prouve bien qu’il y avait un vrai malaise dans le Parti. La création du Front de Gauche dans le cher devenait possible.

Agitateur : — Quelle a été la réaction des instances dirigeantes du département ?

Jean-Jacques Coulon : — Il n’y a pas eu d’agressivité. Je suis allé à un comité départemental pour expliquer qu’il y aurait une liste Front de Gauche, qu’il y aurait des communistes sur cette liste. Personne n’a fait de remarque sur le fait que des communistes puissent aller sur une liste Front de gauche. Ca s’est passé de manière harmonieuse entre guillemets.

Agitateur :Harmonieuse entre guillemets ?

Jean-Jacques Coulon :— Notre décision a un peu étonné, peut-être même stupéfait certains participants, mais bien que ça ne soit pas le sujet de cette réunion, il y a eu du respect et j’ai pu expliquer notre décision.

Agitateur : — A ce moment là, le PC est toujours en discussion avec le PS ?

Jean-Jacques Coulon : — Bien sûr ! J’ai même quitté cette réunion en disant « bonne campagne, et rendez-vous au second tour »

Agitateur : — Fin décembre, revirement de la Fédération du Cher du Parti Communiste qui annonce sa décision de partir sous les couleurs du Front de gauche. Que s’est-il passé ?

Jean-Jacques Coulon : — La demande initiale du PC était d’avoir trois places éligibles sur la liste du Parti Socialiste, bien qu’il y ait quatre sortants. Ensuite, il a été décidé qu’il fallait en demander quatre, compte tenu du fait qu’on avait toujours un député et qu’on avait gagné à Vierzon en 2008. On estimait être en position pour demander plus. Le PS a refusé. Dans le même temps, la Fédération PC du Cher a pris conscience du fait qu’il y avait une liste Front de Gauche avec des communistes dedans, et qu’il y avait donc une autre possibilité pour les militants et les électeurs de voter à gauche. Bien que le PS ait réitéré début janvier son offre de mettre trois élus PC en place éligible sur leur liste, le Parti Communiste a dû se rendre compte que l’aspiration à un rassemblement à gauche de la gauche était vraiment très très fort dans le département. Si on rajoute à cela que le PS n’avait pas définitivement rejeté l’idée d’une alliance avec le MoDem au deuxième tour, le PC du Cher a fini par accepter de rejoindre le Front de Gauche.

Agitateur : — Le retour du PC dans le Front de Gauche a-t-il été accepté facilement par ceux qui composaient le rassemblement initial ?

Jean-Jacques Coulon : — Oui. Tout en restant très vigilants sur le fait que la Fédération PC du Cher respecte à la fois toutes les composantes du rassemblement, ainsi que la démarche entreprise. Ca oui, c’était un souci constant, et c’est toujours un souci constant.

Agitateur : — Ils n’ont donc pas demandé toutes les places éligibles ?

Jean-Jacques Coulon : — Bien sûr que non, ça ne serait pas acceptable, Les discussions sont toujours en cours, et rien n’est encore arrêté à l’heure qu’il est. Mais ça se fera dans le respect de tous.

Agitateur : — Toutes les composantes initiales sont-elles restées ?

Jean-Jacques Coulon : — Toutes, sauf le NPA. Ce qui fait obstacle au NPA, c’est la tête de liste. Le PC propose François Dumon, ça n’est pas un secret, même si c’est une proposition parmi d’autres et que rien n’est arrêté. D’autre part, le NPA ne souhaite pas venir dans le Front de Gauche, mais avec le Front de gauche, ce qui n’est pas la même chose. Mais on travaille pour que le NPA rejoigne le Front de Gauche, on le souhaite.

Agitateur : — Parlons un peu programme. Quelles sont les grandes orientations du programme du Front de Gauche pour la Région Centre ?

Jean-Jacques Coulon : — Il y a deux niveaux. Un, intégrer les régions dans un plan de résistances aux décisions du gouvernement, par exemple la réforme des collectivités ou la réforme de la sécurité sociale, et deux, au niveau de la région, appliquer des décisions concrètes, par exemple, veiller à ce que les subventions publiques aux entreprises soient soumises à contre-partie, n’aider que les entreprises qui respectent à la fois des critères sociaux et des critères environnementaux. On voudrait allers vers la gratuité des transports en commun régionaux (TER) et la gratuité des lycées. Développer aussi l’économie solidaire et sociale.
Nous voulons que les régions ne soient plus des accompagnateurs de la gestion capitaliste, en atténuent simplement ses effets. Il faut vraiment que les régions deviennent des lieux de résistance, qu’elles se mettent en réseau pour être force de proposition alternative. C’est essentiel si on veut montrer qu’une alternative politique est possible, une politique progressiste, c’est à dire anti-capitaliste, il n’y a pas d’états d’âme là-dessus. Mais si ce n’est qu’un mouvement de révolte, ça n’est pas suffisant. Il faut proposer une alternative sociétale. Les élections régionales ne doivent être que ça, une étape d’un processus qui doit continuer au-delà. Sinon, on en reste à un enjeu électoral, et c’est pas de ça dont ont besoin les Français.

Agitateur : — Et au second tour, si vous n’êtes pas majoritaire à gauche, appellerez-vous à voter PS ou vous maintiendrez-vous, si vous êtes en position de le faire ?

Jean-Jacques Coulon : — Pas d’états d’âme. On fera tout pour faire un bon score et fusionner avec les socialistes et les verts au second tour, à condition qu’il soit acté qu’il n’y aura pas d’accord avec le MoDem. Dans le cas contraire, et c’est malheureusement la direction qui semble être prise, on se maintiendra, si on est en position de le faire et si les militants le souhaitent. Ce qui est important c’est de renforcer la gauche à gauche pour être encore plus écoutés dans la Région Centre.

Agitateur : — Nous arrivons au terme de cette interview. Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

Jean-Jacques Coulon : — Cette élection-là doit au moins nous servir à une chose, c’est d’arriver à obtenir une convergence politique et de propositions pour les prochaines échéances. Cette étape-là est douloureuse, il faut qu’on la règle pour être en ordre de marche la prochaine fois. Il faut cesser de poser les questions dans le mauvais ordre : les places puis le programme. Non, le bon ordre c’est d’abord se mettre d’accord sur le fond et sur la forme, et ensuite, voir qui va porter ce programme. Si ces élections ne devaient servir qu’à ça, ne pas perdre de temps pour la prochaine fois, ça sera déjà bien.


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commentaires
Francois Dumont tête de liste du Front de Gauche - 16 janvier 2010 à 11:44

François Dumont a été désigné pour conduire le Front de Gauche dans le Cher pour les Régionales. Cinq autres candidats ont été désignés : Marie-Christine Beaudoin, Yannick Bedin, Catherine Penrath, Jean-Claude Sandrier et Françoise Winckler. Premier meeting le 27 janvier à Vierzon.


Francois Dumont tête de liste du Front de Gauche - 17 janvier 2010 à  09:26

Précisez bien que les noms que vous venez de citer sont UNIQUEMENT des communistes et que le front de gauche ce n’est pas UNIQUEMENT le parti communiste, même si ça vous plait beaucoup de le dire ou de le croire, vous n’êtes rien sans vos partenaires.

Répondre à ce message #25389 | Répond au message #25387
Francois Dumont tête de liste du Front de Gauche - 17 janvier 2010 à  12:31

Mais si c’est uniquement le PC, 6 places sur 11. Nul doute qu’il vont en plus réussir à se placer en bonne place sur la liste du premier tour.
Ca leur donnera l’assurance d’etre en place éligible lors du deuxième tour avec le regroupement avec le PS.
Ils ont réussi le tour de force de saboter le Front de Gauche dans le cher sans assister aux réunions tout en conservant les places promises par le PS, une pure manoeuvre visant à conserver des sièges d’elus.

Répondre à ce message #25393 | Répond au message #25389
Francois Dumon tête de liste du Front de Gauche - Sain-Just - 17 janvier 2010 à  20:23

Certes, le PCF comptera sans doute un nombre important de candidats sur cette liste du Front de Gauche. Comme le PS comptera un nombre important de candidats sur sa liste départementale (avec le PRG). Dans les deux cas, celà semble assez logique au vu du poids électoral qu’ils représentent. Il faut reconnaître que le Parti de Gauche vient tout juste de naître, et que les autres composantes sont inconnues de l’électorat berrichon. C’est comme si le PRG demandait la moitié des places au PS !
Dernière précision, Dumon s’orthographie sans "t" final.

Répondre à ce message #25394 | Répond au message #25393
Francois Dumon tête de liste du Front de Gauche - 18 janvier 2010 à  08:13

Si ce n’était pas si triste vos propos j’en rirai je crois. Vous le connaissez vous le poids du PC ? moi non ils se sont toujours présentés avec le PS ou le soutien de celui ci. Allez grosso modo il doit peser 2 ou 3% tout seul. N’oubliez quand même pas que le PG est en grande majorité composé d’anciens socialistes et qu’ils doivent drainer bien plus de voix que les "apparatchiks" du PC. Ils n’étaient rien ou pas grand chose sans le PS, c’est pareil maintenant sans le PG

Répondre à ce message #25399 | Répond au message #25394
Francois Dumon tête de liste du Front de Gauche - Militari - 18 janvier 2010 à  08:45

N’oubliez quand même pas que le PG est en grande majorité composé d’anciens socialistes et qu’ils doivent drainer bien plus de voix que les "apparatchiks" du PC. Ils n’étaient rien ou pas grand chose sans le PS, c’est pareil maintenant sans le PG

Monsieur a raison : le mieux, pour la clarté politique, serait que le PCF conduisît une liste "autonome" et que le Parti de Gauche, au fort potentiel électoral local et mené par des anciens du PS sans doute très connus, fît de même. Mais, pour se faire une idée, il serait utile que les berrichons connussent l’identité des leaders du Parti de gauche, dans le Cher et que ceux-ci s’exprimassent publiquement, de manière à ne pas rester trop longtemps dans l’ombre. Enfin, les "apparatchiks" du PC qui n’apportent pas de voix ? Pas plus, pas moins que ceux du PS. Je trouve que vous êtes très sévère avec des gens, qui ont certes leurs défauts, mais aussi leurs qualités. Et certains d’entre eux ont fait la preuve de leur capacité à rassembler un très grand nombre de berrichons lors d’élections mais également de manifestations "hors élections" : je pense à la défense des services publics, de la Poste, du transport ferroviaire, etc... Contrairement à vous , je considère que l’on a plutôt affaire dans notre département à un personnel politique de gauche (PS et PC confondus pour aller vite) plutôt de très bonne qualité, proche des citoyens, très à l’écoute et qui, somme toute, en "recueille" les fruits électoraux pour avancer encore davantage. Je ne comprends pas très bien cette hostilité à l’endroit des forces de gauche, dont il serait plus logique qu’elle fût dirigée contre la droite actuelle qui mène une politique anti-sociale d’une rare violence.

Répondre à ce message #25400 | Répond au message #25399
Francois Dumon tête de liste du Front de Gauche - 18 janvier 2010 à  10:12

Si le PCF arrêtait de faire ses hold up électoralistes, vous les connaitriez peut être les fameuses têtes du PG mais vu que F. Dumon est le maître du monde, il en ferait presque de l’ombre à notre Dieu tout puissant Sarko-Grincheux, vous n’êtes pas près d’identifier clairement qui que ce soit. Vous savez c’est la dictature au PC, ils imposent, et il est strictement interdit de contester... Mr Dumon a parlé maintenant taisez vous et courbez l’échine !

Répondre à ce message #25403 | Répond au message #25400
Francois Dumon tête de liste du Front de Gauche - Saint-Just - 18 janvier 2010 à  20:30

Vous savez c’est la dictature au PC, ils imposent, et il est strictement interdit de contester... Mr Dumon a parlé maintenant taisez vous et courbez l’échine !

Heu, pardon, mais à lire les propos de JJ Coulon, il y aurait plutôt eu une très large compréhension de la direction fédérale du PCF vis-à-vis de membres du PCF qui s’apprêtaient, si je comprends bien, à figurer sur une liste concurrente de celle que le PCF souhaitait intégrer...C’est donc une preuve minimale d’esprit démocratique. Il faudrait vérifier que les autres partis politiques agiraient de même....La question de la transparence est effectivement posée : et il est assez logique que des inconnus locaux veuillent profiter de l’aspiration du peloton "pcf" et prendre la part du gâteau...D’un autre côté, que ce soit à Bourges ou ailleurs, il n’est pas niable que le PCF compte des élus de qualité : probes, soucieux de l’intérêt de leurs concitoyens, très au point sur les dossiers locaux. On peut tout reprocher à ces élus, contester leurs idées, discuter leurs choix de politique locale, etc...mais s’en prendre ad hominem et avec une telle virulence devrait poser un problème réel à ceux qui se réclament de la gauche....

Répondre à ce message #25437 | Répond au message #25403
Francois Dumon tête de liste du Front de Gauche - 18 janvier 2010 à  20:48

Faites moi plaisir et ne faites pas celui qui découvre tout ça. Ca vous pose un problème que je parle ainsi de votre chef ? C’est pourtant lui le référant non ? Ca aurait été duchmoll j’aurai parlé de duchmoll. La méthode utilisée par le PCF est odieuse.
Quant aux élus soit disant de qualité (etc etc) un petit sondage dans le Cher juste pour savoir si les gens connaissent les élus PC au conseil régional pourrait vous surprendre. Les gens pensent déjà que la région est menée par la droite de là à savoir qui est Dumon ou Winkler (ou les autres) je mettrais ma main à couper que la réponse est "non".
En tous cas vu votre discours ils doivent être très fiers de vous !
Et pour votre information, je me réclame de gauche mais pour moi la gauche ce n’est plus le PCF. Etre de gauche c’est penser aux autres avant de penser à soi (et à son mandat... suivez mon regard), c’est ne pas faire la girouette, c’est le respect de ses partenaires... enfin la liste pourrait être longue.

Répondre à ce message #25438 | Répond au message #25437
Francois Dumont tête de liste du Front de Gauche - 17 janvier 2010 à  11:27

Ce qui me désole, c’est les élus régionaux comme Mme Vinckler (en ts cas sur le sud) sont totalement absents alors qu’ils pourraient défendre des dossiers qui participent au développement local. Nous ne les avons jamais vu aux assemblées générales ni dans les CA qd le CR est représenté. Leur boulot est de mettre en relation le local et le régional.
Voter pour ces élus que l’on ne voit jamais et qui se prétendent ns représenter, ça m’est difficile.
Je ne voterai pas PS au 1er tour. Je suis complètement d’accord avec la position du PdG, mais faites le ménage ds vos listes pour que nous, citoyens, nous puissions voter sans hésitation !!

Répondre à ce message #25391 | Répond au message #25387
Ces communistes qui ont dit non - Thomas R - 16 janvier 2010 à 11:32

le NPA ne va pas (pour le moment mais a mon avis c’est fini) avec le fdg car il n’y a jamais eu de rencontre régionale avec celui ci , un accord ne peut etre fait qu’au niveau régionale et ça au NPA, on attend encore un hypothétique rendez vous. Notons aussi que le desacord sur la question des exécutifs n’est pas réglé, le NPA veut bien fusionner avec ps, vert mais ne participera pas a l’éxécutif de gestion social libéral. Ce qui est n’est pas accepté par le pc (du moins ces "tetes pensantes")

Ce n’est pas une question de tete de liste, mais une question de programme politique !!

je tiens a saluer JJ Coulons qui a su mener des discussion avec le NPA en toute franchise, avec lequel nous partageons bien des analyses, mais qui ne peut influencer suffisament la direction régionale du PC.


Ces communistes qui ont dit non - 18 janvier 2010 à  09:13

jE ne suis pas sur que l’on peut AFFIRMER qu’il n’y a jamais eu de rencontre NPA/PC au niveau régional (centre). je ne comprends pas la pharse sur les éxécutifs car on sait que le NPA ne veut pas y participer , et il y va pas et puis c’est tout. C’est un choix que tout le monde a enrtendu et çà ne pose aucun problème. Celan’empèche pas de faire avec le FG un bon score au 1er tour.
J’ai bien lu ou je suis mal réveillé ? Le NPA veut bien fusionner avec le ps verts...  ?????
Oui pour JJ , mais beaucoup de communistes partagent des analyses avec le NPA mais la ou çà coince c’est pour partir. Et la avec le NPA il y a toujours un pretexte pour poser la valise et pour recommencer a discutailler tourner en rond sur des généralités et accuser les autres de langue de bois. Remaquez tactiquement cela se conmprend le NPA n’a pas interet a ce que le FG fasse un bon score , çà lui piquerait des électeurs.

je signe mes message. Moi

André

Répondre à ce message #25401 | Répond au message #25386
Ces communistes qui ont dit non - Militari - 18 janvier 2010 à  09:31

Remaquez tactiquement cela se conmprend le NPA n’a pas interet a ce que le FG fasse un bon score , çà lui piquerait des électeurs.

A lire "André", on reste bouche bée et un brin ironique quand on accuse le PCF de se comporter en parti électoraliste et avide de "conserver" ses élus : il n’ a vraiment rien à envier aux nouveaux-nés, Front de Gauche, Parti de Gauche et NPA !

Répondre à ce message #25402 | Répond au message #25401
Ces communistes qui ont dit non - 20 janvier 2010 à  21:25

PG et NPA veulent conserver quels élus ?!!!!!!

Répondre à ce message #25468 | Répond au message #25402
Ces communistes qui ont dit non - Militari - 21 janvier 2010 à  07:53

quand on accuse le PCF de se comporter en parti électoraliste et avide de "conserver" ses élus : il n’ a vraiment rien à envier aux nouveaux-nés, Front de Gauche, Parti de Gauche et NPA !

Je ne crois qu’il soit écrit que le PG et le NPA veuillent "conserver" des élus, simplement qu’ils disputent son électorat au PCF pour réaliser un bon score électoral qui, dans un régime de représentation politique, se traduit en élus, non ? A moins que le PG et le NPA, dans l’hypothèse où ils se verraient attribuer des élus, les refusent ?...De toutes façons, la question ne se posera pas.

Répondre à ce message #25477 | Répond au message #25468
Ces communistes qui ont dit non - thomas R - 18 janvier 2010 à  10:32

Il n’ y a jamais eu de rencontre a un niveau régional, je l’affirme et je le redis, jamais la fédé régionale n’a répondu a nos demande. Il y a eu de rencontre départementale (18,37 etc) ça c’est vrai.

Quand a la question de la fusion : nous proposons une fusion pour faire barrage à la droite, comme vous me semble il, reste que tout ceci sera a voir au moment du 2eme tour. la liste ps n’est forcé de l’accepter aussi...et que la décision de fusion appartient aussi au npa régional.

quand aux éxécutif : si vous etes d’accord départementalement sur notre façon de voir, il n’en rien au niveau régional...

maintenant il est facile de dire : c’est la faute au npa qui discutaille etc, on a l’habitude il faut toujours trouver un bouc emmissaire. Je tiens a vous signaler André, que des réu il y en a eu plein dans le cher,vous etes venus (dissidents), dans le 37, par contre le pc a lui vite disparu...étonnant non ? On ne peut pas faire un accord départemental, uniquement régional, mais cela n’a jamais été dans la tete de la fédé régionale pc.

je signe : Thomas (c’était aussi marqué dans le 1er message...)

Répondre à ce message #25404 | Répond au message #25401
Ces communistes qui ont dit non - Gwyddno - 20 janvier 2010 à  18:28

J’ajouterai simplement que, en réponse à Militari (?!), Le NPA dans ses demandes à la fédération du PC ne s’est jamais situé dans la problématique des places (éligibles ou pas) sur la liste.
Dans les discussions que l’on a eu avec les différentes orgas de gauche dans le Cher (depuis plusieurs semaines), il n’en a été question que quand la fédération du PC a rejoint le front de gauche. Et c’est elle qui en a réclamé.

Je confirme : pas de réponse du PC au niveau régional malgré les sollicitations du NPA. Et oui, un accord dans le seul département du Cher n’était pas possible car les listes sont régionales .

La participation aux exécutifs avec le PS n’était pas non plus un problème puisque notre position majoritaire dans la région était de ne pas en faire un préalable à une alliance avec nos partenaires. Il était clair par contre que nous ne voulions pas en tant que NPA en faire partie. Cela ne veut pas dire que nous ne prenons pas nos responsabilités, mais que nous voulons siéger en toute indépendance, sans être obligés de voter des mesures qui vont à l’encontre de nos principes. Nous maintenons qu’il existe bien deux gauches : celle d’accompagnement du capitalisme et celle de rupture avec ce modèle.

Nous voulons travailler avec tous ceux qui veulent rompre avec ce modèle et proposer autre chose.

François

Répondre à ce message #25460 | Répond au message #25404