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Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir »

lundi 9 juillet 2007 à 21:02, par bombix

Une campagne électorale, c’est éprouvant. Irène Félix, secrétaire fédérale du Parti Socialiste et candidate malheureuse dans la première circonscription du Cher, souffle un peu après plusieurs mois passés « au charbon », sur le front des campagnes présidentielles et législatives. Les résultats n’ont pas été concluants pour la gauche, mais il en faut plus pour décourager cette « vieille » militante qui a adhéré au Parti Socialiste il y a plus de vingt-cinq ans. D’autres échéances approchent. Irène Félix s’y prépare. Elle a un projet pour Bourges, qu’elle construit avec l’opposition municipale depuis plusieurs années. Nous échangeons, tranquillement installés sur la terrasse du bar de la Nation. C’est la première vraie journée d’été après un mois de juin maussade. Le soleil darde ses rayons sur les pavés lumineux de la place. Autour de nous, des clients s’apostrophent bruyamment. Poussé par un vent chaud, un léger brouhaha monte du centre ville de la capitale du Cher qui choisira sa nouvelle équipe municipale l’année prochaine. Irène Félix revient sur le sens de son engagement, et évoque la situation politique du moment.

Irène Félix : « Faire de la politique c'est avoir quelque chose à dire et (...)

Le sens d’un engagement

Qu’est-ce qui a été et reste moteur dans votre engagement politique ?

Irène Félix : Je fais de la politique parce que la société ne me convient pas et que je pense qu’il faut la changer. Le moteur de mon engagement, c’est que je ne supporte pas l’injustice. Lutter contre les inégalités et pour la justice.

Les valeurs que vous évoquez – lutte contre l’injustice et les inégalités – sont défendues par des gens qui se positionnent sur un large spectre politique à gauche, du centre à la gauche radicale voire révolutionnaire. Vous avez choisi un parti qui a vocation à accéder aux responsabilités ...

Irène Félix : Oui j’ai un sens aigu de l’efficacité (rires ...) J’ai adhéré au PS en 1985. J’avais terminé mes études et j’entrais dans la vie adulte. Je me suis demandée si j’allais entrer au PSU qui existait encore à l’époque ; le reste de l’extrême gauche m’était plus ou moins inconnu. Le PSU m’était sympathique pour son côté « laboratoire d’idées », son accent mis sur l’écologie. Huguette Bouchardeau avait été ministre de l’environnement de Mitterrand. Mais je n’ai pas adhéré au PSU. J’ai adhéré au PS parce que j’avais envie d’agir et qu’il me semblait que c’était par ce choix-là que cela pourrait se faire.

Pourquoi pas un parti révolutionnaire ?

Irène Félix : Fondamentalement, je ne suis pas révolutionnaire (rires ...) Je suis très libre dans mes pensées ... et en même temps je suis très soucieuse du respect des gens. Très soucieuse aussi d’une certaine continuité. Je pense que l’extrémisme est toujours une faute. Je crois qu’il y a du totalitarisme dans tous les extrémismes. Donc voilà. On peut être très ambitieux dans les évolutions qu’on souhaite pour la société, mais se garder de toute forme de totalitarisme.

Donc vous n’avez jamais été tentée par la révolution ?

Irène Félix : Honnêtement, ça n’a jamais été une question pour moi. Jeune, j’avais très peu de culture politique au fond. La seule référence à la gauche du PS était pour moi le Parti Communiste, qui ne me semblait pas apporter de garanties suffisantes en matière de libertés. J’ai fait du russe. J’étais allée en Union Soviétique. Pour des raisons familiales, j’avais beaucoup entendu parler de la Bulgarie. Là, vraiment, ce que j’ai perçu était profondément incompatible avec mon idée de la liberté. Ma pensée s’arrêtait là. C’était incompatible avec ce que je suis, avec ce besoin absolu d’une capacité d’impertinence de la pensée. Je ne peux pas concevoir qu’on restreigne les libertés individuelles.

Un révolutionnaire vous répondrait qu’elle sont restreintes de facto dans un système qui planifie l’injustice, la pauvreté et la misère et ou règne la puissance de l’argent ...

Irène Félix : Mais c’est pour ça que je suis à gauche ! Je ne confonds pas les libertés individuelles et le libéralisme économique.

Si on jette un regard en arrière, justement sur les années 80 qui ont vu l’arrivée de Mitterrand au pouvoir, et donc qui sont aussi l’époque de votre propre engagement politique, quel est le sentiment qui domine après ce chemin parcouru ? N’avez pas une impression de recul ? Comme si on était dans une phase régressive... et sur le plan social particulièrement.

Irène Félix : Mitterrand n’est plus au pouvoir, je vous signale...

Mitterrand n’est plus au pouvoir, mais la gauche a été souvent aux responsabilités dans les vingt cinq années qui viennent de s’écouler. On peut se reporter par exemple aux travaux du sociologue Louis Chauvel qui décrit justement cette crise sociale à la française ...

Irène Félix : Le drame des vingt-cinq dernières années c’est le constat des limites des politiques publiques qui ont été menées par les différents gouvernements de gauche. Cela aurait pu être pire. Et je crois que la droite nous montre que ça peut être pire. On est dans un environnement mondial aujourd’hui dans lequel la puissance d’aggravation des inégalités est telle que la marge de manoeuvre des États pour les limiter, ces inégalités, est extrêmement réduite. Je pense que c’est ça l’enjeu du débat qui s’ouvre à gauche , sur la refondation du Parti Socialiste et peut-être de la gauche en général. Est-ce qu’on est capable ou non de faire mieux que de ralentir des évolutions que l’on refuse...

Le fait d’être une femme n’est pas un handicap pour faire une carrière politique

Nous reviendrons sur les questions de politique nationale. Pour l’instant je voudrais continuer sur le sens de votre engagement personnel. Pensez-vous qu’il est plus difficile à une femme qu’à un homme de faire de la politique ? Pensez-vous que dans l’échec de Ségolène Royal, il y a une part du réflexe machiste qu’il faut mettre en cause ou interroger ?

Irène Félix : Je ne considère pas que le fait d’être une femme soit un handicap pour faire de la politique.

C’est aussi facile pour une femme que pour un homme de faire de la politique ? Cela représente le même investissement, voire les mêmes sacrifices ?

Irène Félix : Je ne sais pas, il faudrait demander aux hommes ...

Vous n’avez pas le sentiment de devoir plus vous battre que vos confrères masculins ?

Irène Félix : J’ai l’impression qu’ils se battent beaucoup aussi. Paradoxalement, le fait d’être une femme a été un atout, sous Jospin notamment, vers 97-98, avec les lois sur la parité ... En terme de « com », c’était plutôt bien. Non je n’ai pas le sentiment que c’est un handicap.

Pourtant il y a peu de femmes ministres, peu de femmes à l’Assemblée Nationale, peu de femmes maires, etc.

Irène Félix : Je crois qu’il faut replacer cela dans un contexte historique ; après tout le droit de vote des femmes en France ne date que de l’après-guerre. On a encore dans le corps électoral des femmes qui ont été adultes sans avoir le droit de vote. Je ne trouve pas surprenant qu’il faille une ou deux générations pour normaliser cela. Il y a des évolutions, elles sont en train de se faire. En politique comme sur le plan professionnel. Par exemple je suis ingénieur de métier ... une femme ingénieur, ça fait seulement trente ans que ça existe. Non, je n’ai jamais fait de la politique en mettant en avant le sexe des personnes qui étaient concernées. Je pense que c’est maladroit. Et pour terminer en faisant une boutade par rapport à ce que vous disiez, j’espère que l’attitude de Ségolène Royal ne va pas savonner la planche aux femmes pendant les dix prochaines années.

Finalement, le problème Ségolène, ce n’est pas le problème qu’elle soit une femme, c’est le problème de choix politiques, voire le problème d’un personnage ...

Irène Félix : Elle a tout mélangé. La vie privée, la vie publique ... le sexisme et la difficulté d’un combat ... et résultat des courses, il y a une grande confusion à la fois sur le plan des idées, sur celui de la capacité des femmes à faire face à des situations difficiles. Je considère qu’elle n’a pas rendu service aux femmes

Ni au PS (rires...)

Irène Félix : Mais dans un premier temps aux femmes.

De l’importance de l’image en politique

Pensez-vous avoir un déficit d’image ? Je m’explique : vous avez la réputation d’être une personne honnête, sérieuse, qui bosse ses dossiers. Mais on vous reproche aussi d’être autoritaire, de ne plus écouter lorsque vous avez décidé d’un choix ou d’une orientation. Ces reproches sont-ils injustes à votre avis ?

Irène Félix : Euh ... ils doivent avoir un fond de vérité (rires ...) J’écoute beaucoup, je consulte beaucoup, j’hésite souvent beaucoup avant de prendre une décision, mais une fois qu’une décision est prise, j’avance. Enfin j’essaie. Ça ne veut pas dire que je décide toute seule. Cela c’est très faux. C’est très mal me connaître. Dans l’exercice d’un mandat local, quand une décision est prise, il faut essayer d’avancer.

Est-ce que ce n’est pas une règle de prudence politique de savoir reculer parfois ?

Irène Félix : Ça m’arrive de reculer ! Cela nous arrive à tous. Mais je vois bien le genre de reproches qu’on peut me faire, qui est de tenir à certaines options. Je suis prête à entendre un certain nombre d’arguments. Je ne suis pas prête à toujours plier vis à vis de ce que l’on appelle parfois le réalisme, le pragmatisme ... qui en fait est une forme de pensée unique qui consiste à faire au plus simple et finalement au plus injuste ... Il y a beaucoup d’exemples où tenir des options de gauche nécessite une énergie et peut-être de l’obstination.

La gauche serait donc du côté d’une politique normative. Si l’on maintient le statu quo et que l’on se contente de gérer, comme fait la droite, c’est quand même plus facile que si l’on tente de refaçonner les choses de sorte qu’il y ait un peu plus de justice et d’équité dans le monde ...

Irène Félix : La pensée unique, c’est celle qui place le marché comme référence ultime. Laisser faire, c’est laisser faire le marché. Voilà ce qui domine dans notre société. Face à cela, il faut maintenir une volonté politique. Il faut un moment donné savoir être ferme sur un certain nombre d’options.

J’avais noté dans un entretien entre Daniel Mermet et Cornelius Castoriadis cette remarque de Castoriadis : « La politique implique deux capacités qui n’ont aucun rapport intrinsèque : la première, c’est la capacité d’accéder au pouvoir ; la seconde c’est la capacité à gouverner, la capacité de faire quelque chose du pouvoir une fois que l’on a été capable de le conquérir, ce pouvoir. Et il ajoute : « Rien ne garantit que quelqu’un qui sait gouverner sache pour autant accéder au pouvoir. »

Irène Félix : C’est très juste. Ceci dit, la capacité d’accéder au pouvoir c’est une chose. Mais la capacité d’être renouvelé dans l’exercice du pouvoir, c’est déjà peut-être davantage lié à la capacité de gouverner ...

Il y a sans doute un lien, mais on a vu, au niveau national en particulier, des gens qui sont des « bêtes politiques » formatées pour gagner le pouvoir ... et finalement, quand ils sont au pouvoir, leur seul objectif est de durer. Ils pratiquent une politique d’atermoiement, ils ménagent la chèvre et le chou, au risque de la stagnation ...

Irène Félix : Dans l’exercice de mes activités politiques, j’ai vécu les deux options. J’ai fait partie de l’opposition, et puis à partir de 2004, avec l’accès au Conseil Général, j’ai accédé aux responsabilités. C’est un exercice passionnant. Il y a un certain nombre de choses que j’ai fait avancer au Département, donc ça me paraît possible de prolonger, d’aller au-delà, y compris à la Mairie de Bourges ...

Il y a peut-être des personnages politiques qui sont plus dans la séduction et d’autres qui le sont moins. La séduction contre la compétence ? ... Vous avez un concurrent au PS qui est très séducteur. Galut est davantage dans la parole et dans l’image qui plaisent, non ?

Irène Félix : Vous savez la séduction, c’est quelque chose de très personnel ... (rires ...) On n’est pas tous séduits par la même chose.

Il y a quand même des règles de communication, des façons de flairer l’air du temps, de se placer dans des situations qui vous montrent à votre avantage etc.

Fonder des projets sur une appréhension globale de la société

Irène Félix : C’est vrai que c’est pas mon truc dans l’absolu. Je me protège contre l’instantané. Je lis le journal le soir et non le matin. Je ne crois pas que l’on construise un projet politique sur de l’instantané. Il faut bien sûr être capable de réagir à l’évènement, mais j’essaie de fonder des projets sur quelque chose de solide, je veux les appuyer sur une compréhension globale de la société, et pas sur du coup par coup. Le coup par coup travaille sur de l’émotion et aboutit finalement à une forme de clientélisme. Je préfère mettre les choses en perspective. Pour prendre un exemple, quand on défend la Cour d’Appel de Bourges, je trouve important de rappeler qu’on a fermé des classes, et que cela n’a pas suscité la même émotion. Je trouve important de mettre en perspective l’ensemble des menaces qui pèsent sur le service public

Mais peut-être est-il plus facile de rouvrir deux classes qu’on a fermées que de réinstaller une Cour d’Appel qu’on a supprimée ...

Irène Félix : C’est vrai. Je suis d’ailleurs pour la défense de la Cour d’Appel de Bourges, mais je suis plus globalement pour la défense des services publics. Et je voudrais m’appuyer sur cet évènement pour sensibiliser les gens à la question des services publics, de leur qualité, de leur proximité ... Voilà. Il s’agit de passer de « l’évènement » à quelque chose de plus construit, qui s’appuie sur une réflexion, et qui concerne l’ensemble des problèmes des politiques publiques. Vous avez parmi les gens qui défendent la Cour d’Appel de Bourges des personnes de sensibilité politique libérale. Il faut montrer la cohérence des choix ... ou leur incohérence !

« Derrière la refondation, il y a un peu moins de cosmétique. »

J’aimerais vous faire réagir sur une déclaration, peut-être devinerez-vous qui en est l’auteur : « La révolution c’est d’abord une rupture. Celui qui n’accepte pas la rupture - la méthode, cela passe ensuite- celui qui ne consent pas à la rupture avec l’ordre établi, politique, avec la société capitaliste, celui-là je le dis, il ne peut pas être adhérent du Parti Socialiste...... Il n’y a pas, il n’y aura jamais de société socialiste sans propriété collective des grands moyens de production, d’échange et de recherche ... »

Irène Félix : Mitterrand, au Congrès d’Epinay je crois.

Je vois que vous connaissez vos classiques. D’où ma question : quid du Parti Socialiste en 2007 ? Rénovation ou refondation ? Si l’on fait une analogie avec les travaux qu’on peut faire dans le bâtiment, la rénovation, ça consiste à revaloriser, à repeindre, à réparer, éventuellement à abattre quelques cloisons ... Refonder, c’est raser la maison pour tout reprendre à zéro. L’optique est très différente.

Irène Félix : Je serais plutôt dans une optique de refondation. En même temps, on ne fait pas table rase de tout. L’idée de la refondation justement, c’est peut-être de revenir aux fondations, c’est à dire de revenir aux sources de ce que sont les valeurs socialistes : la justice sociale, la laïcité, la lutte contre les inégalités etc ...

C’est un problème de valeurs ou un problème de vision politique ? Si on se pose sur le problème des valeurs, on peut fédérer pas mal de gens, depuis le modem jusqu’à la gauche du PS ...

Irène Félix : C’est une question de valeurs, c’est aussi une question de moyens. Le problème du socialisme aujourd’hui c’est de traduire en actions concrètes un certain nombre de valeurs. La nouvelle réponse que peut faire la gauche au pays, ce n’est pas qu’une histoire de générations. Derrière la rénovation, il y a un peu « pousse-toi de là que je m’y mette » Ce sont les jeunes loups qui veulent trouver leur place.

C’est légitime ...

Irène Félix : Bien sûr que c’est légitime ... surtout s’ils ont du talent, à condition qu’ils aient du talent ... Mais derrière la refondation, il y a un peu moins de cosmétique. Je suis très attachée aux principes qui fondent le PS, mais en même temps, on doit être à l’écoute de l’évolution de la société. Les socialistes traditionnellement considèrent qu’il y a des domaines qui ne relèvent pas de la logique du marché, comme l’éducation, la santé, par exemple. Les sociaux-démocrates européens sont beaucoup plus « ouverts » sur ces questions. Doit-on devenir sociaux-démocrates européens et dire « Laissons faire le marché, on corrigera » ou faut-il maintenir l’affirmation d’une « extra-territorialité » vis à vis du marché, de secteurs réservés ?

Donc finalement ce débat entre la rénovation et la refondation, c’est bien un débat politique. Il exprime le même clivage que celui qui a divisé les socialistes sur la question du Traité Constitutionnel Européen ...

Irène Félix : Oui, globalement, c’est cela. La rénovation, c’est le terme qu’a employé Hollande, la refondation, le terme qu’a employé Fabius.

« Je mènerai une liste sur Bourges, cela me paraît difficilement contournable »

Après ces élections, quelles sont vos ambitions politiques sur le plan local ?

Irène Félix : Mon ambition, c’est que la Mairie de Bourges soit à nouveau à gauche et administrée par les socialistes.

Vous avez déclaré sur votre blog que vous étiez candidate [1] ...

Irène Félix : Oui.

Yann Galut a lui déclaré qu’en tout état de cause, on ne pouvait être candidat qu’à la candidature ...

Irène Félix : Oui effectivement, ça commence par la. Mais effectivement, je mènerai une liste sur Bourges, cela me paraît difficilement contournable. Cela fait des années que je le dis, que j’y travaille, que j’ai un engagement politique dans cette ville et ce département. Je suis porteuse d’un projet politique alternatif à Lepeltier. Etre candidate, c’est avoir quelque chose à dire sur la collectivité en question. C’est quelque chose qui me paraît nécessaire pour Bourges et qui correspond à mon type d’engagement.

J’ai bien compris. Mais ceci dit, il y a peut-être la nécessité de primaires ?

Irène Félix : Je ne pense pas.

Je voudrais finir sur une note un peu personnelle. J’avais envoyé sur votre blog un petit texte que j’avais tiré d’un entretien entre Edgar Morin et Luc Ferry dans le Monde 2. Morin disait ceci : « La croyance au progrès historique est morte ... Il est légitime d’avoir peur ... Il manque à cette peur les tranquillisants habituels de l’humanité : la religion, les croyances messianiques. C’est à mes yeux une bonne chose que nous ayons perdu ces illusions. » Jusque là, rien que de très vrai, et puis il ajoute : « Il nous faut apprendre à vivre dans l’incertitude, ce qui n’est possible qui si on peut vivre pleinement de façon poétique, dans l’amour, la fraternité, la communion ... Selon moi, ce qui pourrit véritablement les vies, ce sont les choses "prosaïques" que l’on est obligé de faire sans joie et sans intérêt pour survivre. Or vivre, c’est vivre poétiquement, d’amour, de jeu, de communion. »

Que vous inspire cette idée de dépasser les nécessités prosaïques, pour réinjecter du rêve et de la poésie dans la vie des gens. Pensez-vous que c’est une responsabilité spécifique du politique aujourd’hui ?

Irène Félix : La politique doit faire rêver les gens. Sarkozy a très bien réussi cela. Même si au bout du compte il les a trompés. Donc il faut faire rêver les gens, sans les tromper. On doit être capables de dire que du fait de la décision des citoyens rassemblés, on va pouvoir transformer une part de nos vies et aller vers quelque chose de différent, un but qu’on s’est fixé ensemble. La politique dit qu’on doit pouvoir collectivement transformer notre destin, d’une certaine façon. Au début de notre entretien, je vous disais que je m’étais engagée pour vaincre les inégalités. Vingt ans après je sais qu’il existe des inégalités, ou des situations de souffrance contre lesquelles la politique ne peut pas grand chose. Les vrais drames humains ne relèvent pas du politique, ou relèvent du politique en second rang. C’est vrai qu’à poser les choses comme cela, c’est moins enthousiasmant. Mais chaque fois qu’il y a une part de la souffrance qu’on peut corriger par une organisation humaine collective plus juste, il faut qu’on s’y attaque. C’est cela qu’il faut s’attacher à faire partager comme projet, comme ambition collective. Cela semble modeste comme ça, et en même temps cela reste très ambitieux.

[1Cet entretien a été mené avant les déclarations d’Irène Félix concernant les élections municipales dans la presse locale

commentaires
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - Requin marteau - 11 juillet 2007 à 19:35

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça bouge en ce moment au P.S. alors qu’on est presque à la mi-temps des vacances d’été... Jack Lang se tire du Bureau National du P.S. en gueulant contre l’incapacité de la direction actuelle de son parti à tirer les leçons des échecs. Irène Félix, sur son blog, rappelle que tous les élus de Gauche du terrain sont scandalisés par les trahisons et les querelles de personne qui sont entrain de faire exploser le P.S. Et de s’adresser à travers cette belle suplique : "Taisez-vous, taisez vos querelles, vos divisions, vos ambitions et soyez utiles à la gauche et à nos concitoyens. ". Evidemment, ça fait mal du mal de voir ça... mais quand même : est-ce que se taire est vraiment la solution pour le P.S. ? Est-ce que ce silence réclamé n’est pas représentatif du silence imposé par Hollande et la direction actuelle du plus gros parti de la Gauche ? Se taire ? Est-ce vraiment la solution alors que le P.S. n’a toujours pas été capable de faire son examen de conscience et de trancher entre les 2 options qui se manifestent depuis tant d’années et qui a accouché du choix de Ségolène Royal par les militants. Au fait, les militants ? Bah ils contemplent aussi avec effroi toutes les trahisons et ne comprennent toujours pas pourquoi on doit attendre encore des mois avant d’éclaircir la situation du Parti Socialiste... Histoire de repartir sans magouilles et petits arrangements de couloirs !


#8047
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - julien Bernichon - 11 juillet 2007 à 14:54

Cela fait plus de dix ans que je fréquente le parti socialiste du Cher et je peux exprimer ma fierté d’appartenir à un PS dans lequel il y a une personnalité comme Irène Félix. J’estime son honnêteté, j’admire le respect qu’elle éprouve pour les autres. j’aime sa fidélité aux êtres et aux idées qu’elle défend.
Il me semble que tous s’accordent à reconnaître sa capacité de travail et sa compétence. Ces deux qualités me semblent essentielles aux qualités exigées d’un maire.
Dès lors, je dois reconnaître ma stupéfaction d’avoir lu dans l’Agitateur, ici ou là, qu’elle n’était pas populaire et charismatique à la différence de certains. Bon... Je m’adresse donc à tous ceux qui ont une vision de gourou de la personne politique.
En effet, Irène Félix n’est pas dans l’idéologie du "sympa", dans le sourire aquafresh affiché. Vous savez, le "sympa", homme politique, est celui qui vous tape l’épaule de manière amicale pour vous dire bonjour( et comme le dit le proverbe celui qui vous tape amicalement l’épaule, son cul de pied au cul n’est pas loin !),est celui qui vous empoigne une épaule d’une main franche et virile en vous regardant droit dans les yeux, à deux centimètres de votre visage où on peut y respirer son haleine guère fraîche d’homme politique. cela crée de l’intimité. le militant ou le citoyen pris à parti de cette manière dans cette effusion de proximité sort avec un égo flatté. On se sent considéré par quelqu’un d’important !! Alors, je le dis, le "sympa" en politique est souvent obséquieux, vaniteux, à l’ambition personnelle pervertie en envie. Le "sympa" est un séducteur. le "sympa" est de toutes les refondations, de toutes les rénovations. il est éternellement jeune ! il est un peu à l’image de jack lang (dont je salue son départ). Il est un peu comme strauss khan, cool, allure nonchalante ( personne dont je salue son départ pour le FMI).
Alors, dans le Cher, il y a Irène Félix. On n’a pas à rougir d’avoir des personnes rigoureuses et bûcheuses même si elle n’est pas dans l’idéologie de la meuf sympa. C’est un soulagement. Je conseille donc à tous les sympas du Cher de se regrouper à saint amand montrond. on y trouve Mrozek, il est sympa, il tapote les ânes à la foire, il est cool le Mrozek avec sa Mrozek-mobile. Il y a Vinçon, il est sympa, il fait de la poésie.. et nous dans le PS, on a Yann Galut, notre sympa. Je souhaite qu’il se présente à Saint Amant, la capitale du sympa. Il s’épanouira. Il est temps qu’il retrouve un mandat, je sens qu’il est poussé par un immense mouvement populaire des sympas. alors qu’il n’hésite pas !!!!!


#8044
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - Requin marteau - 11 juillet 2007 à  19:16

Tout de même, votre stupéfaction est elle-même stupéfiante : faire croire aux lecteurs de l’Agitateur qu’Irène Félix, représentante de Fabius dans le Cher, ne rencontre que des admirateurs et qu’il est étonnant de découvrir des gens de gauche pensant qu’elle "n’est ni populaire, ni charismatique" relève d’un manque certain de connaissance du terrain... A moins qu’il ne s’agisse d’une stratégie de votre part ? A moins que vous ne soyez vous-même fabusien - ce que je respecte - mais avouez que si tel est le cas, vous pourriez le préciser, ce qui expliquerait votre admiration sans borne quelque peu contradictoire avec votre dénonciation des "gourous sympas" de la politique.

#8046 | Répond au message #8044
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - julien Bernichon - 12 juillet 2007 à  11:20

Je ne fais croire à personne qu’irène félix ne rencontre que des admirateurs. je délivre seulement mon témoignage. En revanche, je suis excédé d’entendre sans cesse cette chose devenue un argument politique "être populaire", "être populaire", "être populaire". j’en suis las et fatigué. car derrière le populaire se cache toujours l’homme politique le moins courageux, le plus démagogique, le plus carrièriste. il suffit de voir la liste des 10 plus populaires chez les politiques en France pour le constater. Cette dérive commencée par l’élection de Ségolène Royal comme candidate du parti socialiste ne fait qu’envahir les esprits dans la gauche. et puis l’honnêteté à dire être fabuisien, mais enfin pour qui vous prenez-vous, je ne suis pas un éléphanteau bagué à l’oreille : bête fabiusienne. je ne suis pas plus fabiusien que vous n’êtes un requin marteau.

#8053 | Répond au message #8046
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - Jean-Michel Pinon - 12 juillet 2007 à  09:11

Dans votre description du « sympa », j’ai reconnu Franck thomas Richard et Yves Fromion, mais franchement, je n’ai pas reconnu Yann Galut. Je comprend votre envie de soutenir Irène Félix mais de là à faire passer Yann Galut pour un con sous prétexte qu’il est un « concurrent » (à ma connaissance d’ailleurs il n’en est pas un mais bon, pour ça c’est à lui de s’exprimer)… tout le monde reconnaît effectivement le côté bûcheuse de Irène Félix. Mais ses résultats aux dernières législatives montrent qu’il y a quelque chose qui « ne passe pas aux yeux de la population ». Moi aussi je préfère une personnalité moins habile avec les médias et plus efficace dans son travail. Ce n’est pas cela qui m’inquiète avec elle. Ce qui m’inquiète, c’est son côté « politiquement correct », genre « je ne me salit pas les main ». Pour preuve encore son style je crache dans la soupe sur son blog (mon dieu, que de propos convenus ! ça donne la nausée !) pour annoncer l’interview de l’Agitateur. L’agitateur n’est pas fréquentable, mais bon, une petite interview dans ce qui est probablement le média web local qui fait le plus « d’audience », ça ne fait pas de mal hein… Dès lors, je ne suis pas certain qu’elle serait capable, si elle était élue, de remettre en cause le « système Lepeltier » avec sa politique clientéliste au niveau des attributions des subventions, son absence de sens du dialogue (je prend la décision d’abord et je fais de la concertation ensuite) ou qu’elle soit assez libre et audacieuse pour demander des comptes au Printemps de Bourges et empêcher que ses filiales possèdent toutes les salles de spectacles qui ont été payées par le contribuable. Bref, je crains qu’elle soit une « Lepeltier de gauche » qui ne soit pas capable de remettre en cause un certain nombre d’agissement de ses amis, ou qui ne veuille pas bouger grand-chose pour ne pas se mettre à dos quelques « leaders d’opinion locaux »…

Enfin, quand vous dites « elle est charismatique et elle n’est pas autoritaire », je ne comprends pas. Elle est beaucoup sur le terrain, on la voit partout, elle écoute beaucoup…. Et pourtant « elle ne passe pas ». je ne sais pas si il y a une explication à cela. Certains disent qu’elle est autoritaire, qu’elle ne sais pas travailler en groupe (ce sont les observations que j’ai recueillie auprès de certaines personnes qui la côtoient et qui revienne systématiquement), je ne sais pas…

#8051 | Répond au message #8044
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - julien bernichon - 12 juillet 2007 à  13:21

je n’ai pas écrit dans ma réponse "elle est charismatique et populaire". cela fait deux messages où l’on prête des propos que je n’ai pas écrit. J’ai dit que cet argument d’être populaire et charismatique commence à m’agacer quand il devient un argument politique. Quant à son positionnement politique, sa position face au printemps de Bourges, dommage que Bombix ne lui est pas posé la question, cela aurait évité comme vous le dites " je ne suis pas certain qu’elle serait capable, si elle était élue, de remettre en cause le système lepeltier (...)" de se baser sur une intuition ou un jugement personnel. quant à yann galut, ce n’est pas lui que j’attaquais, je me suis mal exprimé, je ne le considère pas comme un con loin de là (mais je remarque que l’on ne plus être provoc sur Yan galut sans que JMP nous tombe dessus) mais ceux qui lui conseillent de se présenter à Bourges parce qu’il est plus charismatique. voilà, c’était mon agacerie du jour.

#8054 | Répond au message #8051
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - Jean-Michel Pinon - 12 juillet 2007 à  20:07

Je ne pense pas que les gens demandent à Yann Galut se présenter à Bourges parce qu’il serait "plus charismatique" que Irène Félix, d’ailleurs je ne vois pas trop ce que les gens mettent derrière ce terme de "charismatique" (la capacité d’un individu à écraser les autres et à se mettre au dessus d’eux ?). Je pense que les gens lui demandent cela parce qu’il est, plusieurs fois, sorti des sentiers battus et de la ligne du parti, dans ses déclarations et dans ses actes.

Oui, j’apprécie Yann Galut, très ouvertement (je l’ai écrit dans un édito cette année ou l’année dernière d’ailleurs) et je revendique ma part de subjectivité (vous feriez bien de reconnaître la vôtre également), afin, justement, que les lecteurs relativisent mon propos lorsqu’ils me lisent. Cela ne m’empêche pas de me moquer de lui non plus. Et cela ne signifie pas que je sois « anti Irène » .

Bien entendu que mon jugement de Irène Félix est tout à fait personnel quoique documenté. Et alors ? Le votre est plus "rationnel" et "éclairé" ? Lorsque l’on vote pour quelqu’un ou que l’on émet un jugement sur une personne, c’est toujours un jugement ou un sentiment personnel. Vous me faites un faux procès. Pour le moment, je ne suis pas tout à fait convaincu de la sincérité de l’impertinence et de la capacité d’Irène Félix à nous sortir de la mélasse dans laquelle nous baignons depuis les deux mandats de Serge Lepeltier. J’ai le droit de le dire quand même ? Et je ne demande qu’à être convaincu. Ce sera à elle de faire ses preuves dans les prochaines semaines et dans les prochains mois.

Concernant le PdB, je n’énonçais qu’un exemple parmi d’autre. Le sujet de l’interview était relatif à l’engagement politique de Irène Félix, pas à son programme pour les municipales. Nous aurons probablement tout le loisir, lorsque la campagne sera lancée, de l’interroger sur ce sujet. Je ne vous cache pas que j’attacherai une attention particulière sur ce qu’elle dira là-dessus. Ses réponses seront même déterminantes sur les choix que j’aurai à faire en tant qu’électeur potentiel.

J’attends avec impatience le programme de la gauche. Si celui-ci me parait convaincant, je ne regarderai pas s’il est porté par Irène, Jean-Claude, Yann, Pierre, Paul ou Jacques ! En revanche, si la liste de gauche est aussi politiquement correct et « cucul » avec un programme aussi plat que celui présenté aux dernières municipales… il est absolument hors de question que je vote simplement pour une étiquette ou pour faire battre Serge Lepeltier.

#8056 | Répond au message #8054
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - julien bernichon - 12 juillet 2007 à  23:17

je ne vous fais pas de faux procès, je crois que vous vous exaltez un peu. je ne toucherai plus à votre yann chéri

#8057 | Répond au message #8056
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - Jean-Michel Pinon - 12 juillet 2007 à  23:20

Ok et moi je ne toucherai pas à votre Irène adorée.

#8058 | Répond au message #8057
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - julien bernichon - 12 juillet 2007 à  23:22

ce n’est pas pas ma irène adorée, c’est la Reine dorée. regardez comme elle est belle toute bronzée sur cette photo...

#8059 | Répond au message #8058
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - requin marteau - 10 juillet 2007 à 11:31

Yann Galut a lui déclaré qu’en tout état de cause, on ne pouvait être candidat qu’à la candidature ...

"Irène Félix : Oui effectivement, ça commence par la. Mais effectivement, je mènerai une liste sur Bourges, cela me paraît difficilement contournable. Cela fait des années que je le dis, que j’y travaille, que j’ai un engagement politique dans cette ville et ce département. Je suis porteuse d’un projet politique alternatif à Lepeltier. Etre candidate, c’est avoir quelque chose à dire sur la collectivité en question. C’est quelque chose qui me paraît nécessaire pour Bourges et qui correspond à mon type d’engagement.

J’ai bien compris. Mais ceci dit, il y a peut-être la nécessité de primaires ?

Irène Félix : Je ne pense pas."

Pourquoi ? Ah bah non alors, Irène Félix ne le pense pas : un point, c’est tout !


#8035
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - Sitting bull - 10 juillet 2007 à  19:35

"Requin Marteau". Quel charmant pseudonyme, qui résume à la perfection le rôle constructif que souhaite jouer son auteur dans ses nombreuses interventions et qui vient nous rappeler que voici venu le doux temps des vacances à la mer !
Un ou deux slogans en guise d’argumentation , martelés comme autant de subtils coups de masse sur l’enclume de ce site Web, et des intentions délicates, ingénues, dénuées de toute arrière-pensée, bien à l’image de l’animal-totem choisi...Un avis objectif, mesuré, constructif, qui n’a rien de partisan, en somme...
Des primaires peuvent s’imposer lorsqu’il n’y a pas de consensus, certes, cela fait partie des possibilités dans la démocratie interne des formations politiques. Bombix a bien le droit, évidemment, de poser la question. Mais ce n’est pas une obligation non plus, lorsque toutes les parties se mettent d’accord et parviennent à un accord constructif. Verra-t-on automatiquement des primaires à Droite ? Aura-t-on des primaires sur chaque canton renouvelable en 2008, qui donneront le choix entre trois ou quatre candidats dans chaque parti ? Pour chaque élection municipale à l’intérieur de chaque formation politique ? Y-a-t-il eu des primaires automatiques organisées pour la désignation des candidats aux législatives ? Les candidats , qu’un accord interne avait désignés, étaient-ils pour autant illégitimes car ils ne s’étaient vus opposer personne dans une primaire ? Non, bien sûr, du moment que les militants avaient ensuite voté pour donner ou pas leur accord sur ce choix. Une primaire est -elle une "nécessité", demande Bombix ? Non, ce n’est pas forcément une nécessité si tout le monde se met d’accord. Une primaire peut être avant tout le signe, négatif, d’une division. Que n’entend -on pas dire d’ailleurs aujourd’hui sur le rôle joué par les primaires organisées à l’automne dernier au sein du Parti Socialiste ! L’unité , les compromis, l’entente, c’est aussi une orientation honorable, non ? Les berruyers sont à l’image des français, ils en ont assez que tout l’espace politique soit occupé par des stériles questions de personnes, ils sont fatigués par le seul spectacle des divisions qui ne font pas avancer le débat. Songeons à leurs intérêts. Le meilleur souhait que l’on puisse faire, c’est que, dans une période difficile pour la gauche, ce soit bien, à Bourges, le projet à opposer à celui de la droite qui soit au coeur des préoccupations, et que les énergies ne soient pas perdues à de vains combats. Et si l’exemple venait du Berry ?

#8036 | Répond au message #8035
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - JMP - 10 juillet 2007 à  20:37

Irène félix peut aussi avoir voulu dire que des primaires n’étaient pas nécessaires parce que Yann Galut ne serait pas candidat à la candidature pour 2008, et Jean-Claude Sandrier serait tourné vers Vierzon. Du coup, effectivement, elle serait la seule prétendante, tout simplement.

#8037 | Répond au message #8036
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - Bison ravi - 10 juillet 2007 à  21:38

Absolument, M. Pinon. Pourquoi certains voudraient-ils créer à tout prix d’artificielles polémiques ?
Il y a, à gauche, plusieurs personnalités de valeur. Pourquoi chercher à les opposer à toute force ? Leurs apports peuvent être complémentaires sur un département comme le Cher.

#8039 | Répond au message #8037
Irène Félix : « Faire de la politique c’est avoir quelque chose à dire et à bâtir » - Militari - 11 juillet 2007 à  18:55

Mais pourquoi Jean-Claude Sandrier serait-il obligatoirement tourné vers Vierzon ? Il pourrait certainement l’être d’ailleurs, et sans doute avec succès. Ce qui est certain, c’est qu’il ne sera pas numéro 2 de Irène Félix : qui le comprendrait ? Rien n’empêche non plus qu’il se consacre à la circonscription dont il est élu sans autre mandat.

#8045 | Répond au message #8037