Festival du bon goût et des mots doux

mardi 21 avril 2009 à 07:16, par Mercure Galant
Festival du bon goût et des mots doux
Avec l’arrivée du printemps de la musique, les petits mots doux ont fleuri cette année pour créer une très jolie polémique. Submergés par ce bouquet de « sale pute », « suce ma bite » et autres « pines », les invités japonais du festival risquent fort d’y perdre définitivement leur latin, ou bien au contraire, de devenir des linguistes chevronnés !

Avec l’arrivée du printemps de la musique, les petits mots doux ont fleuri cette année pour créer une très jolie polémique. Submergés par ce bouquet de « sale pute », « suce ma bite » et autres « pines », les invités japonais du festival risquent fort d’y perdre définitivement leur latin, ou bien au contraire, de devenir de chevronnés linguistes !


Mais que tous les festivaliers venant des quatre coins de France et du reste du monde se rassurent toutefois ... Ils s’apprêtent sans doute à vivre à nouveau de formidables moments de fête et de joyeuse convivialité... et ils vont surtout apprendre à goûter le sens aigu de l’accueil labellisé "Printemps", si typiquement berrichon !

Mais que tous les festivaliers venant des quatre coins de France et du reste du monde se rassurent toutefois... Ils s’apprêtent sans doute à vivre à nouveau de formidables moments de fête et de joyeuse convivialité... et ils vont surtout apprendre à goûter le sens aigu de l’accueil labellisé "Printemps", si typiquement berrichon !

commentaires
Festival du bon goût et des mots doux - 22 avril 2009 à 01:40

Très belles illustrations qui résument tout : nous vivons dans une ville où c’est un devoir absolu de célébrer le "Printemps de Bourges". Pas une critique, pas une seule fausse note ne doit apparaître. Lisez l’interview de l’immense Daniel Colling (auquel nous devons respect et vénération) sur le quotidien national et parfaitement indépendant "Libération" : une carrière, une vie, un festival parfaits. Lisez le blog de Yannick Bedin, conseiller municipal d’opposition (Parti communiste) : Colling a raison,il a toujours raison et ceux qui se sont opposés à Orelsan ont tort. Il faut faire la fête, ne rien voir, ni la présence massive des flics, ni le bordel jusqu’à 6 heures du mat, ni les centaines de cadavres de bouteilles de whisky qui envahissent déjà les pas de portes à quelques mètres de la belle affiche de "Prévention du risque de la consommation d’alcool". Elle est bien belle cette affiche avec ses couleurs jaune, bleu et rouge bien tranchées et ce merveilleux slogan : "Pour votre santé et votre sécurité". C’est la fameuse Charte signée par une flopée de débiteurs de bibine pour éviter l’alcoolisation massive des festivaliers. Elle est tellement belle qu’on aurait dû l’étendre à tous les berruyers de 7 à 77 ans. Mieux, on aurait même dû étendre son contenu et son thème pour que chaque habitant s’engage à aimer le Printemps de Bourges, à le respecter, à être forcément heureux, souriant, accueillant, festif et puis même ivre de reconnaissance pour son Créateur : Daniel Colling. C’est un peu ce qu’on ressent à la lecture du blog de Yannick Bedin qui n’hésite pas à nous donner l’exemple de l’amour du Printemps en publiant sa propre photo lors d’un PDB des années 80. C’est tellement émouvant que M. Bedin y va de l’auto-dérision en indiquant qu’il est bien là sur la photo, avec tous ses cheveux et son bandana autour du cou (il est aujourd’hui un peu dégarni). C’est mignon tout plein, comme une émission de Mireille Dumas et il nous incite, lui aussi, à aimer NOTRE Printemps qui refleurit chaque année. Honte aux grincheux, honte aux "critiqueurs", honte aux empêcheurs de célébrer dans l’unité cette grande fête populaire. "Unité", c’est bien le mot puisque notre opposant résolu à Serge Lepeltier se retrouve au côté de Philippe Giton pour défendre la liberté d’expression et son symbole : le Festival. On se demande d’ailleurs bien pourquoi, c’est toujours pas le grand Daniel Colling qui remplit la fonction de Maire de la ville : jamais plus d’opposition stérile, jamais plus de lutte de pouvoir, ce serait la fête et la bonne humeur perpétuelles ! Imaginez la scène : nous tous, habitants de cette vieille cité, les yeux rayonnant de joie comme ceux des enfants du Secours Populaire bénéficiant chaque année de l’incommensurable Bonté du Créateur du festival, généreux donateur de quelques places gratuites grandement médiatisées. Je sais bien qu’on va penser à Orwell et son "1984" ou au "Meilleur des Mondes" de Huxley...mais c’est pas grave : nous saurons faire taire ces critiques, nous saurons les ignorer à l’image de Colling qui confie à "Libération" qu’il n’a que faire de ceux qui dénoncent son "Empire" !


#22930
Festival du bon goût et des mots doux - bombix - 22 avril 2009 à  12:00

Je ne sais pas s’il faut poser la question comme ça. Colling a-t-il raison, Colling a-t-il tort ? De son point de vue d’homme d’affaires, Colling a raison. C’est indubitable. Les gens de Bourges sont attachés à "notre Printemps", comme dit l’ineffable Galut ... et c’est d’ailleurs pour cette raison que nos politiques locaux, droite et gauche confondues, caractérisés par une intelligence hors norme et un courage exceptionnel, n’osent pas trop attaquer Maître Daniel.
Il n’y a donc pas à en vouloir à Colling, qui après tout ne fait que son job. Si le Printemps a pris cette figure, c’est que la société dans laquelle nous vivons a tout "marchandisé". Le monde est une marchandise. La chanson, le rock rebelle ou non, la variétoche, le rap, tout ce qu’on voudra sont des marchandises. Et Maître Colling, en bon marchand, vend sa marchandise. Ce qui serait étonnant, c’est qu’ils échappassent, nos bons artistes, à la loi d’airain du capitalisme qui transforme tout en marchandise. Et jusqu’au corps sexué, comme il a été dit ici et là.

Donc l’acte politique premier, fondamental, sera celui qui séparera les domaines. Y a t il quelque chose qui ne soit pas une marchandise ? Y a t il quelque chose dans les échanges entre les êtres humains qui échappe à la monétisation ? Tant qu’on n’aura pas posé cette question, et tant qu’on aura pas donné des réponses qui se traduisent par des actes, l’empire de Colling, qui n’est rien d’autre que l’empire de l’argent, a de beaux jours devant lui.

Il y a toutefois un paradoxe amusant dans le PdB, c’est son caractère festif. La fête, c’est le moment où se suspendent les règles sociales, pour un temps, mais pas n’importe comment. La fête est l’occasion de la dépense. Les fêtes sont aussi nécessaires que dangereuses, parce que la dépense ne peut être qu’excessive — étant strictement antinomique avec la mesure qui caractérise des rapports sociaux normaux et policés.
La fête collingesque vise à canaliser la dépense pour faire de l’argent. Elle doit donc laisser s’échapper un peu de violence, pour faire tourner la manchine à fric, car autrement la pression ne monterait pas suffisamment. Mais on doit en même temps encadrer tout ce petit monde pour éviter les excès rédhibitoires.

Il ne faut donc pas vraiment être surpris par la violence du PdB. On devrait plutôt être surpris qu’il n’y en ait pas plus. Car dans un monde unidimensionnel ou l’argent a chassé tous les biens symboliques qui forment une civilisation, lesquels subliment dans des formes le plus souvent ritualisées l’énergie que le corps social produit et dont il peut s’empoisonner, cette énergie est livrée à elle-même. Elle tend toujours davantage à exploser. La fête qui célèbre le dieu argent, sécrétant de plus en plus de violence nue, a donc besoin de toujours davantage de flics et de service d’ordre.
D’où son caractère sinistre la plupart du temps (quoi de plus triste que de faire la fête entouré de condés) ou apocalyptique parfois (la nuit des viols de 2007) ...

#22933 | Répond au message #22930
Festival du bon goût et des mots doux - 22 avril 2009 à  12:54

Superbe analyse qui fait le tour de la question. Et voilà certainement pourquoi vous vous interrogez sur cette sorte "d’obsession" à critiquer le PDB. Or, justement, ne faut-il pas y voir une chance unique d’analyser cette forme de "catharsis" du monde ultralibéraliste dans lequel nous vivons ? Je veux dire par là qu’en vivant à Bourges, nous avons la chance de pouvoir analyser le monstrueux « l’objet » et aussi les comportement de chacun, y compris les petites lâchetés des politiques dont la pensée semble bloquée dès qu’il s’agit du PDB ?

#22934 | Répond au message #22933
Festival du bon goût et des mots doux - bombix - 22 avril 2009 à  13:55

Et voilà certainement pourquoi vous vous interrogez sur cette sorte "d’obsession" à critiquer le PDB.

Personnellement, et à la différence de mon ami Jean-Michel, je ne me suis jamais trop étendu sur le PdB. Ceci-dit, le travail fait par JMP était nécessaire. Maintenant, on risque de tomber dans la répétition et la redite. Il y a quelque chose de pathétique dans le fait que Bourges soit "la ville du Printemps de Bourges." Et c’est encore plus pathétique de voir les politiques s’en enorgueillir. Personnellement, je pense que maintenant que les choses ont été dites, on devrait passer à autre chose. Mais on doit aussi retenir ceci que si tout le monde s’accroche avec tant d’énergie à ce fameux Printemps de Bourges (marque déposée), c’est que Bourges, sans son printemps, c’est quoi ? Les politiques en particulier ne s’y accrochent tant que parce qu’en creux, le PdB montre la vacuité d’une ville et d’une région dont ils ont la charge. De cette "réserve d’indiens" ont dit certains.

à Bourges, nous avons la chance de pouvoir analyser le monstrueux « l’objet » et aussi les comportement de chacun, y compris les petites lâchetés des politiques dont la pensée semble bloquée dès qu’il s’agit du PDB

Ah mais elle est pas bloquée du tout. Elle travaille, elle cogite. Observez Roland Narboux, maire-adjoint : c’est la pensée en action ! Il n’hésite pas à écrire sur son site-d’informations-impertinentes-qu’il-faut-lire qu’il a proposé de confier le "marketing de la cathédrale" à Daniel Colling. Si après ça, vous dites que nos élites ne pensent pas. Mais elles ne font que ça !

Le rêve de Roland (de Bourges, toujours ajouter de Bourges), c’est de transférer la gestion de tous les espaces — et pas seulement le quartier Séraucourt — au super patron Colling qui sait y faire pour construire une renommée et faire de la tune. Pensez ! On n’avait pas encore eu cette idée géniale. Lui il l’a eue. Pour moi, Narboux est un précurseur. Que dis-je, un visionnaire. Jésus a chassé les marchands du temple. Narboux transforme la totalité du temple en marché. Et il y aura bien quelques laïcards de gôche pour lui emboîter le pas, soyons-en assurés. Quelques retardataires pensent encore qu’il faut maintenir séparés certains espaces. C’est d’ailleurs la définition du sacré. Est sacré, ce qui est séparé de l’espace profane. Le capitalisme est profanateur, par définition. Puisque tout plie sous sa loi, il n’y a pas de raisons que la cathédrale échappe au mouvement général du monde. L’Angleterre a d’ores et déjà transformé ses églises et ses lieux de cultes en musées dont la visite se paie en monnaie sonnante et trébuchante. Il y a retour sur investissement.
Il ne faut donc pas dire que nos hommes politiques ne réfléchissent pas. Ils ne font que ça. C’est même pour ça qu’on les a élus.

#22937 | Répond au message #22934
Festival du capitalisme - 22 avril 2009 à  13:10

Donc l’acte politique premier, fondamental, sera celui qui séparera les domaines. Y a t il quelque chose qui ne soit pas une marchandise ? Y a t il quelque chose dans les échanges entre les êtres humains qui échappe à la monétisation ? Tant qu’on n’aura pas posé cette question, et tant qu’on aura pas donné des réponses qui se traduisent par des actes, l’empire de Colling, qui n’est rien d’autre que l’empire de l’argent, a de beaux jours devant lui.

Autrement dit, tant qu’on aura pas proposé une alternative au capitalisme, il est vain de critiquer la société dans laquelle nous vivons tous.

#22935 | Répond au message #22933
Festival du capitalisme - jmp - 22 avril 2009 à  13:22

Autrement dit, tant qu’on aura pas proposé une alternative au capitalisme, il est vain de critiquer la société dans laquelle nous vivons tous.

J’envisage de monter une secte apocalyptique : la démonstration est faite en effet qu’il n’y a plus aucun espoir, nous sommes trop peu pour luttr, tout est fini. Soit on subi ce monde on arrête toute critique qui est - vous avez parfaitement raison de le souligner - effectivement vaine (on le voit avec le pdb qui n’est que le reflet de ce monde pourri) et la démocratie, dans ce contexte ne signifie et ne sert à rien, soit on se prend en main et on se flingue.

#22936 | Répond au message #22935
Festival du capitalisme - bombix - 22 avril 2009 à  14:37

Je ne pense pas que toute critique soit vaine. Et je ne pense pas non plus que les choses soient figées. On vit une époque historique de mutations. Il ne faut pas oublier que dans libéral et libéralisme, il y a liberté. Le capitalisme s’épanouit sur les ruines d’un monde dont nous ne voudrions plus. Dans le : « Tous les liens complexes et variés qui unissent l’homme féodal à ses "supérieurs naturels", elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du "paiement au comptant » il ne faudrait pas oublier la première partie de la phrase. S’il n’y avait pas eu cette puissance de libération dans le capitalisme, on s’expliquerait mal son succès. Il faut reprendre l’analyse du processus et déceler où et quand la machine déraille. Il y a urgence parce que la catastrophe écologique, que Marx n’avait pas imaginée, est une nouvelle menace, et imminente.

la démocratie, dans ce contexte ne signifie et ne sert à rien

La démocratie, comme le capitalisme dirais-je par provocation, est fille de la liberté. Mais elle n’est que ce qu’on en fait. Elle peut être dévoyée, détournée, parce que nous ne sommes pas vigilants. Mais elle peut aussi être une arme formidable. De toutes façons, les totalitarismes du XXème siècle nous ont appris qu’elle était la seule voie praticable. Alors, imparfaite ou insatisfaisante tant qu’on voudra. Mais il n’y a qu’elle.

soit on se prend en main et on se flingue.

Ben sûrement pas. Je lisais ce matin sous la plume de Raymond Aron, ce mot de Malraux : "C’est dans l’accusation de la vie que se trouve la dignité fondamentale de la pensée, et toute pensée qui justifie réellement l’univers s’avilit dès qu’elle est autre chose qu’un espoir." Je ne sais pas où Malraux a écrit ça, mais la formule me semble exactement l’inverse de ce qu’il faudrait dire. Donc je la transforme ainsi : "C’est dans l’affirmation de la vie que se trouve la dignité fondamentale de la pensée, et toute pensée qui justifie réellement l’univers s’ennoblit dès qu’elle est autre chose qu’un espoir." La vie est bonne en elle-même et par elle-même. Si on ne part pas de l’affirmation de la vie bonne, on ne peut aboutir en effet qu’au suicide, ou à la toxicomanie, les deux tentations de Malraux. Il ne faut pas se tuer à cause du capitalisme. Il faut montrer que le capitalisme est une forme de suicide de l’Occident.

#22938 | Répond au message #22936
Festival du capitalisme - 22 avril 2009 à  15:08

Il y a urgence parce que la catastrophe écologique, que Marx n’avait pas imaginée, est une nouvelle menace, et imminente.

Catastrophe dont le capitalisme est encore une fois à l’origine. En effet, le capitalisme ne peut réaliser ses profits qu’en pillant les ressources de la planete. Ensuite, il ne gère même pas les déchets produits par ses pillages. Le capitalisme, c’est la politique du "après moi le déluge".

#22939 | Répond au message #22938
Festival du capitalisme - 24 avril 2009 à  10:51
#22952 | Répond au message #22935
Festival du capitalisme - 28 avril 2009 à  08:33

C’était annoncé : dans sa feuille de chou municipale, la mairie nous explique : « Printemps de Bourges, la bonne affaire du mois » Le chapeau nous apprend que le pdb est une "affaire qui tourne" et que "même si les chiffres restent "secrets" (sic), le Printemps annonce, pour beaucoup, de meilleurs jours". Et l’article de commencer par "Qui oserait aujourd’hui remettre en cause l’existence du Printemps de Bourges ?" Si vous aviez l’intention d’émettre une objection, circulez ! Et l’ineffable Tina Poulizac (ça lui fait quel age, maintenant ?) de nous expliquer que les "Hôtels, restaurants, campings, bars, bureaux de tabacs, taxis tous profitent de la bonne affaire." Bon au moins là, c’est dit et redit : le printemps, c’est une affaire de poignon(message à ceux qui pensaient que c’est de la culture).

Voir en ligne : Printemps de Bourges, la bonne affaire du mois
#22998 | Répond au message #22952
Festival du capitalisme - Mercure Galant - 28 avril 2009 à  09:23

On pouvait lire dans l’édition du Berry d’hier (27/04/09) que lors de la conférence de presse clôturant le Printemps Daniel Colling annonçait que "les objectifs ont été atteints" et qu’avec "66 800 places délivrées le taux de remplissage était bon voire excellent (101,50%)" . Lorsque j’apprends par ailleurs dans le même journal que certains spectacles n’affichaient pas complets, je m’interroge... Qui peut effectivement m’expliquer cette apparente discordance entre les taux atteints et le constat de salles non entièrement remplies ?

#23000 | Répond au message #22998
Festival du capitalisme - 28 avril 2009 à  10:09

Qui peut effectivement m’expliquer cette apparente discordance entre les taux atteints et le constat de salles non entièrement remplies ?

Ben... c’est pas difficile : s’il veut continuer à pouvoir pomper le contribuable berruyer, Colling doit lui expliquer que tout va super bien. Imaginez qu’on devienne plus de 2 (vous et moi) à se poser des questions sur l’intérêt de donner autant de pognon pour aussi peu de retombées (tenues secretes, rappelons-le). Non, non : on vous le dit et on vous le répète, le pdb c’est super bien et faut que ça con-ti-nue !

#23001 | Répond au message #23000
Festival du capitalisme - jmp - 28 avril 2009 à  12:59

On pouvait lire dans l’édition du Berry d’hier (27/04/09) que lors de la conférence de presse clôturant le Printemps Daniel Colling annonçait que "les objectifs ont été atteints" et qu’avec "66 800 places délivrées le taux de remplissage était bon voire excellent (101,50%)" . Lorsque j’apprends par ailleurs dans le même journal que certains spectacles n’affichaient pas complets, je m’interroge... Qui peut effectivement m’expliquer cette apparente discordance entre les taux atteints et le constat de salles non entièrement remplies ?

il y a un autre problème. Cette année, le festival annonce avoir fait deux Phénix de plus que l’année dernière (à moins que j’ai mal compris). Cela fait 5000+5000=10.000. Or, les entrées pour l’année 2009 sont à peine plus élevées que les entrées de l’année 2008. si le taux de remplissage était de 100%, il devrait entrées 71800 entrées (la MCB étant fermée, il faut compter un potentiel de public en mons d’envirron 5000 personnes sur les six jours) cette année . donc soit le père colling minimise les chiffes pour ensuite aller voir les collectivités pour demander toujours plus d’argent public, soit il n’y avait pas un taux de remplissage de 100%. (soit il n’y a pas eu deux phénix de plus et dans ce cas tout s’explique).

toujours est-il que colling annonce que "le festival ne perd pas d’argent". Ben, on espère bien quand même car avec un taux de remplissage de 100%, des dizaines de stands facturés (1100 euros pour un petit stand de vêtement, vérification faite auprès d’un vendeur-misicien des Tambours du Bronx... multiplier par deux, par trois ou davantage pour un plus grand stand, sachant que les stands alimentaires sont plus chers), des centaines de milliers d’euros d’argent du contribuable (sans compter la mise à disposition gracieuse de la ville à Colling, les salles à prix d’amis - moins cher qu’un vulgaire stand !)... eh bien si le mec n’arrive pas a faire de substentiels bénéfice, c’est que c’est un guignol ! Pour rappel, quand on organise un concert, il faut essayer de faire en sorte qu’un taux de remplissage de 30% permette d’équilibrer les comptes.

D’ailleurs, le PdB étant le festival le plus subventionné de France, il serait naturel d’annoncer les chiffres précis du PdB. Là, c’est particulièrement trouble. Mais les élus sont comme des enfants ! Ils adooorent le Printemps, c’est super génial, faut pas les faire chier, tout le monde est content, alors les emmerdeurs...

#23004 | Répond au message #23000
Festival du bon goût et des mots doux - XUEDOB - 21 avril 2009 à 16:31

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#22926
Festival du bon goût et des mots doux - charles - 24 avril 2009 à  13:29

heuuu je ne vois pas le rapport entre le Printemps de Bourges et la politique mais bon. si c’est pour la présence policière, allez le dire aux personnes victimes de violes et d’agression et ont en rediscutera ! Je suis un fan du printemps, je fais 2 concert minimum chaque années, mais une plus forte présence policière rassure réellement ! les gens se plaignent d’actes de violences ou de dégradation et lorsqu’ils voient la police, gueule au scandale, typiquement français !

#22956 | Répond au message #22926