À part ça, tout va bien...

On sauve la Grèce de la faillite en lui prêtant de l’argent à un taux de 5 % quand on l’a levé avec un taux à 1% et ce ne sont pas les États mais les banques qui prêtent.

L’État grec, responsable de cette gabegie depuis des décennies, fait payer à ses fonctionnaires et aux autres sa lâcheté et sa cupidité...

En France, on profite de la situation économique pour se dire que quand même, hein, on bosse pas assez ou on prend trop d’argent en étant à la retraite. Alors soit faudra bosser jusqu’à 65 ans par exemple ou alors faudra faire avec une petite retraite, quitte à rebosser ensuite au black...

Mais l’État et les entreprises n’ont toujours pas payé ce qu’elles doivent aux caisses de retraites, les sociétés sont exonérées, à se demander ce qu’elles font du pognon qu’elles ne donnent pas aux salariés pour être aussi peu compétitives sur le marché mondial.

Personne n’y trouve à redire, en tout cas pas dans la classe politique, trop focalisée sur l’échéance de 2012...

Ce qui intéresse le petit monde politique, c’est lequel (ou laquelle) sera à la tête de l’État pour continuer la partie de massacre. Ce qui intéresse des millions de personnes c’est comment ils vont faire pour terminer le mois. Chacun ses soucis.

Du côté de la justice, M. Pasqua prend du sursis et reste toujours sénateur malgré les nombreuses turpitudes économico-dessous de table. Les citoyens Français devront payer une amende de 650 millions d’euros par rapport à l’affaire des frégates de Taïwan où il a été question de rétrocessions afin de financer des partis politiques. On paie ainsi deux fois, au départ et à l’arrivée : c’est plus sûr.

Le parti socialiste, censé être le sauveur dans ce naufrage, pond un fascicule pour une autre politique économique qu’un élève de seconde en ES pourrait torcher, entre midi et deux, sans passer à la buvette.

Sarkozy ne trouve rien de mieux que de comprendre le vote des régionales avec la persistance du vote vert en détricotant le Grenelle de l’environnement, parce que, bon, hein, l’environnement ça commence à bien faire, c’est pas bon pour les affaires et si on finit tous asphyxiés, ben on au moins on aura essayé...

Les syndicats ne pensent qu’à une manif ou une grève pour enrayer le phénomène mais ce genre de trucs fait aussi peur au gouvernement qu’une sorcière en carton pâte.

Alors, me direz-vous, que faire ? Je vous retourne la question...