Critique de la finance ou critique de la société capitaliste ?

Au-delà de l’anticapitalisme tronqué de la gauche
vendredi 20 janvier 2012 à 06:35, par Kobayashi

Une réunion récente de l’association « ATTAC 18 » à Bourges le mercredi 29 novembre sur les paradis fiscaux est symptomatique d’une impasse de l’ensemble de la gauche dans cette période d’agonie de la valorisation du capital [1]. La déconstruction de la compréhension traditionnelle du capitalisme s’impose donc aujourd’hui, afin de repenser une théorie critique radicale de la société capitaliste, avec Marx et au-delà de Marx.

La vilaine finance et le gentil capital productif

Selon le discours dominant à droite et à gauche, l’origine de la crise serait la grande méchante « finance » qui, telle une pieuvre suçant la vitalité d’une production de marchandises considérée comme « naturelle » et transhistorique, nous rendrait tous malheureux ! Aussi, pour peu que l’on s’oppose à ce « capitalisme de casino », on affirme que « Oui, un autre capitalisme c’est possible », comme le titrait récemment le magazine « Marianne ».

Depuis maintenant quatre ans, de Barak Obama à Nicolas Sarkozy, d’Arnaud Montebourg à Marine Le Pen, de Jean-Luc Mélenchon à François Bayrou, c’est toujours ce même discours que l’on nous tient ! A qui la faute ? Quelle est l’origine de la crise ? C’est bien sûr, nous dit-on, le vilain capital financier qui, ayant dépassé toutes les limites de la morale, est en train de faire crever le gentil capital productif (euphémisé par la douce expression d’ « économie réelle », expression très à la mode depuis quatre ans...) pourvoyeur d’emplois. De Paul Jorion à Frédéric Lordon ou Stéphane Hessel, mais également dans n’importe quelle sage chenille processionnaire syndicale de la CGT, de la CFDT, des altermondialistes, etc., on crie ainsi toujours haro contre le « capitalisme de casino », « l’économie financière », les bourses (la méchante Wall Street, etc.), les grands méchants spéculateurs, les vilaines mégabanques, ces ignobles agences de notation, ces pourritures de titrisation, ces traders immoraux, etc. Et d’une seule voix, ce discours dit : Cette crise n’est pas la notre ! Ce n’est pas à nous de la payer ! Débarrassons nous de la très vilaine « oligarchie financière » qui aurait noyauté le système politique et qui tapie dans l’ombre, tire les ficelles pour son compte car sa politique n’est qu’une « stratégie du choc » (Naomie Klein), une offensive du capital qui serait en réalité en parfaite santé. Car en vérité ces gros menteurs ont quelque part un trésor caché qu’il faudrait exproprier et redistribuer à tous les pauvres. Allez hop, un bon coup de rabot fiscal contre les riches qui s’en mettent plein les poches, des Etats revigorés qui doivent faire des politiques keynésiennes de relance pour pousser les gens à consommer (comme le pense l’association ATTAC), la création par les Etats et les banques de capital-argent sans plus aucune substance réelle (subventions, endettement, crédit d’Etat, bulles financières), et la vie capitaliste « normale » repartira comme en l’an quarante ! On aura enfin nos salaires qui augmentent, on pourra enfin consommer « convenablement », on sera enfin à nouveau en poste dans la tranchée du travail et de la compétitivité, etc., etc. C’est ainsi, raconte cette légende urbaine, que la croissance économique repartira comme jamais, que la formidable vie capitaliste enfin assainie de ses inutiles parasites fonctionnera pour l’intérêt de tous (et non de quelques-uns), que tout le monde aura enfin plein de petits emplois de fourmis et de rouages et que tout le monde pourra à nouveau retourner à sa vie d’honnête et sage travailleur.

Voici résumé les grandes lignes de cet alter-capitalisme qui circule comme discours dominant aujourd’hui dans les médias, dans l’opinion publique de la « gauche de gauche », et même chez des électeurs de l’UMP et du FN : un capitalisme à visage humain ! La droite et l’extrême-droite, dociles à la forme historiquement spécifique de racisme déterminée par une forme de vie structurée par le travail, rajoutent à cela la crasse préférence nationale pour les petits emplois (le patriotisme économisme du « achetez Français ! ») et le rejet de l’immigré et de l’assisté, éternels mangeurs du pain des honnêtes travailleurs français censés « se lever tôt le matin » [2]. Rajoutez à cela l’antisémitisme, et le populisme de droite est au firmament d’un anticapitalisme tronqué qui a directement abouti dans les chambres à gaz d’Auschwitz [3]

La gauche : un anticapitalisme tronqué devenu un altercapitalisme

Ce qu’il faut bien voir c’est que l’antilibéralisme n’a jamais constitué un anticapitalisme conséquent. La variante « de gauche » de l’alter-capitalisme (jamais totalement débarrassée d’un antisémitisme latent [4] et des théories conspirationnistes), souvent nostalgique du capitalisme à Papa des Trente Glorieuses avec ses 5% de croissance annuels et son quasi « plein emploi », n’est pas nouvelle à gauche. Historiquement cet alter-capitalisme a été porté sous une autre forme par le mouvement ouvrier dès la fin du XIXe siècle (après la Commune), et il a constitué le contenu de l’ensemble des luttes de classe et des « socialismes réellement existant » sur la planète au XXe siècle (seules les collectivisations rurales en Aragon en 1936-1937 auraient pu potentiellement être porteuses de quelque chose de véritablement nouveau [5]). Mais, malheureusement le marxisme traditionnel (ce que Robert Kurz appelle le « Marx exotérique » [6]) puis les courants socio-démocrates, n’ont jamais critiqué le travail en tant que tel, c’est-à-dire comme forme d’activité historiquement spécifique à la seule forme de vie marchande-capitaliste et qui constitue la substance même du capital et de sa valorisation [7]. En effet, le marxisme traditionnel a théorisé les rapports sociaux capitalistes comme uniquement des rapports de classe fondés sur un rapport d’exploitation du surtravail (une valeur générée par le travailleur lui est extorquée). Cette conception unilatérale du capitalisme fondée sur les concepts de « classe » et d’ « exploitation », a naturalisé complètement la théorie de la valeur-travail de David Ricardo, incapable qu’elle a été de questionner le travail et la valeur en tant que tel, comme des réalités sociales en soi historiquement spécifiques à la seule société capitaliste-marchande. Cette gauche n’a voulu que libérer le travail du capital, comme si ces deux choses pouvaient exister en s’excluant. La gauche n’a pas vu que plus fondamental que le rapport de classe qui est un rapport d’exploitation d’un surtravail du travailleur, ceux-ci existaient à l’intérieur d’un rapport social capitaliste plus englobant, un rapport social structuré par le travail en tant qu’activité médiatisant les individus entre eux. C’est-à-dire une activité indifférente et abstraite de tout contenu concret (une simple dépense d’énergie, de nerfs, de muscles, et de cerveaux), le travail, permettant aux individus dans la forme de vie capitaliste, de se rapporter les uns aux autres de manière structurelle. Dans une telle forme de vie collective, c’est au travers de la dépense d’un travail que j’obtiens un salaire qui me permettra de me rapporter (en les achetant) à des produits que d’autres individus auront produits au travers de cette même activité de travail et pour les mêmes objectifs (se rapporter aux autres individus au travers du travail). C’est dans cette seule forme de vie capitaliste historiquement inédite, que le travail émerge comme activité socialement médiatisante, et donc totalement abstraite, et c’est seulement dans cette forme de structuration de la vie collective que la dépense de ce travail crée de la valeur qui sera incorporée aux marchandises et s’exprimera sous la forme argent.

En « critiquant » le capital (la valeur qui se valorise) du point de vue de sa substance (le travail dans sa face abstraite, c’est-à-dire socialement médiatisante), la gauche ne pouvait en aucune manière s’opposer réellement au capitalisme. Le travail ne s’oppose pas au capital dans la structuration profonde de la société capitaliste, car le capital n’est que du travail abstrait coagulé comme disait Marx, ce travail est une autre forme du capital en tant que sa substance même. On ne peut critiquer le capital à partir de sa propre substance (le travail), c’est là toute l’absurdité depuis deux siècles de la critique tronquée du capitalisme portée par le marxisme traditionnel et le mouvement ouvrier historique. En effet, le prolétariat et son activité capitaliste auquel il est assigné, le travail, ne sont dans leur nature, qu’une forme intrinsèque (et non extérieure) du mouvement de la valorisation du capital, le travail n’est que du capital variable, et par là du travail abstrait.

L’identification furieuse au travail et à la dignité de travailler, et l’affirmation positive du prolétariat comme future base universelle d’une société soit disant postcapitaliste, a été complètement aveugle au fait que les classes sociales de la société capitaliste (et d’abord les deux classes fondamentales, la bourgeoisie et le prolétariat), sont seulement des moments, des fonctions, des « fonctionnaires » et des « sous-officiers » (Marx), ou encore des « masques de caractère » (Marx), complémentaires d’un même processus de reproduction du capital comme valeur qui se valorise au travers d’une dépense tautologique de travail. Le travail ne s’oppose pas au capital, il n’est qu’une autre forme du capital dans son processus de métamorphose, la substance de son incrémantation d’une survaleur. Le simple fait de fonder sur le travail une action supposée être émancipatrice, indique la limite de cet anticapitalisme tronqué : on reste complètement dans le capitalisme et dans sa substance même, le travail. La conséquence de cet anticapitalisme tronqué qui a régné au XXe siècle dans les rangs de la gauche, c’est qu’en se limitant à une « critique » du point de vue du travail (Moishe Postone), pourtant un de ses pôles immanents (et non extérieur), l’ensemble de la gauche a donc simplement appelé à généraliser le travail et donc forcément le capital (cf. le capitalisme d’Etat en URSS) et à redistribuer autrement les mêmes catégories issues du travail (c’est-à-dire redistribuer l’argent, la marchandise, la valeur, les places de travail, etc.) sans jamais les mettre en cause en tant que telles, c’est-à-dire comme origines, au travers des pratiques, de la constitution-fétichiste de la forme de vie sociale capitaliste-marchande. Forme de socialisation des individus qui après s’être constituée dans notre dos et s’être présentée en face de nous comme une puissance extérieure à nos propres rapports sociaux capitalistes (phénomène réel que Marx appelle le « fétichisme »), se casse aujourd’hui la gueule sur nos propres têtes.

Au-delà de la gauche : repenser une critique « à la racine » de la forme de vie capitaliste

Ce ne sont pas des politiques publiques néolibérales ou antilibérales qu’il faut discuter : néolibéralisme et keynésianisme sont deux polarités à l’intérieur de la gestion de toujours la même société capitaliste-marchande où les rapports sociaux entre les gens restent structurés par le travail, son expression dans l’argent, et le mouvement de la croissance économique. Cette forme de structuration sociale, voilà plutôt l’ennemi ! La forme de vie sociale que nous formons, après nous avoir structurée par le travail (qui ne travaille pas ne mange pas), après nous avoir dévorée dans l’exploitation du surtravail (crève par et pour le travail qu’on t’extorque), n’arrive même plus à se reproduire elle-même (ce qui constitue une crise de la valeur [8]), et s’effondre dès lors sur les sujets qui la constituent sans cesse en tant que fonctionnaires de ces éléments. Et parce que la forme sociale de notre agir individuel et collectif qu’est la valeur, est un fait social total au sens de Marcel Mauss, la crise généralisée de sa dynamique s’exprime dans une crise civilisationnelle multidimensionnelle : économique, sociale, subjective, politique, énergétique, écologique, etc. Il n’existera donc jamais un autre capitalisme (penser cela est une forme d’extrémisme qui court après l’effondrement), il faut penser la crise de manière plus réaliste et pragmatique en rejetant l’extrémisme de ceux qui pensent illusoirement que nous puissions encore conserver ce monde social en lui réclamant la redistribution des miettes (plus d’argent aux pauvres et moins aux riches), en lui adjoignant un équilibrage écologique (développement durable, agriculture raisonnée, agriculture biologique, commerce équitable, relocalisation de « l’économie », etc.), en le corrigeant par une moralisation (le capitalisme à visage humain d’André Comte-Sponville, François Hollande et Nicolas Sarkozy), en faisant tourner le capitalisme au bénéfice illusoire de tous par des politiques keynésiennes antinéolibérales (comme le propose la gauche traditionnelle et ATTAC).

Dans sa crise structurelle et crépusculaire, le long fleuve capitaliste qui n’est jamais tranquille, ne rentrera plus jamais dans son lit ou son étiage. Comme l’expliquait Marx, le capitalisme dépasse ses crises en préparant les suivantes, toujours plus rapprochées les unes les autres et toujours plus importantes dans leur qualité destructrice. Avec la troisième révolution industrielle micro-électronique mise en place depuis les années 1980, la valeur qui se valorise (le capital) perd toujours plus sa substance (le travail) en remplaçant le travail humain abstrait (source de valorisation) par une automation et une rationalisation toujours plus intégrale de l’appareil de production afin de gagner des parts de marchés dans le cadre de la concurrence généralisée. Le capitalisme est obligé de scier la branche (le travail) sur lequel il est pourtant assis. D’un côté la forme de vie capitaliste constitue le travail comme forme de richesse sociale (sous la forme de la valeur), mais d’un autre côté, dans le cadre de la concurrence, il doit éliminer le travail humain abstrait au profit des machines automatisées afin de battre la concurrence. Telle est la limite interne absolue du capitalisme, au niveau global : la valeur ne cesse de s’amenuiser car elle perd sa substance. Depuis les énormes gains en productivité obtenus pendant les Trente Glorieuses, et suite à la troisième révolution industrielle, le processus capitaliste arrive de plus en plus difficilement à transformer un euro en deux euros. Dans le cadre de cette logique folle il n’y aura donc pas plus de « sortie de crise », de « reprise », de « relance », que de « retour à la normale » (de la vie capitaliste-marchande), car c’est la forme de vie sociale capitaliste en tant que telle qui est une crise en permanence. La croissance économique, c’est terminé. Mais paradoxalement dans cette forme de vie nous y sommes tous piégés, pieds et poings liés, comme dans une « cage d’acier » (Max Weber), et cet effondrement de la civilisation capitaliste ne laisse pas place à l’émancipation mais à des rapports sociaux toujours plus barbares (pulsions, dominations, sadisme social, racisme, antisémitisme, conspirationnisme, etc. [9]). Au pied du mur, la situation historique de la crise structurelle de la société capitaliste pose deux seules possibilités : Socialisme ou Barbarie. Encore faut-il entièrement repenser le contenu de la transformation vers l’émancipation.

Non vraiment ! Ce n’est pas la finance l’ennemie mais, bien plus profondément, notre forme de vie sociale où les individus se rapportent les uns aux autres de manière fondamentales au travers du travail, de l’argent, de la marchandise, de l’Etat, et de la valeur qui se valorise (le capital), etc. C’est donc seulement au-delà d’une telle structuration de nos rapports sociaux (qui a seulement deux siècles finalement), qu’il nous faudra auto-instituer une autre forme de vie collective au-delà d’une société marchande ; autrement dit, c’est au travers d’une communisation des rapports sociaux, où les actuels rapports sociaux économiques deviendront des rapports sociaux non-économiques, que les choses pourront commencer à réellement changer.

Par conséquent, dans cette lutte contre la société capitaliste que nous formons, « on n’a pas une classe intra-capitaliste [la classe ouvrière] qui en renverse une autre [la classe bourgeoise] comme le remarque Robert Kurz. On a une réunion des individus critiques désireux de se débarrasser du « sujet automate » [de la valorisation - c’est-à-dire le capital comme médiation sociale] (nonobstant leurs positions respectives au sein du capitalisme) qui se heurte à la partie de la société voulant absolument le conserver (également sans s’occuper de sa position donnée) » [10].

[1Le courant qui interprète la crise du capitalisme comme « dévalorisation de la valeur », prend le nom de " critique de la valeur " et regroupe à partir d’une relecture de l’oeuvre de la maturité de Marx, des auteurs comme Robert Kurz, Anselm Jappe, Norbert Trenkle, Gérard Briche, Roswitha Scholz, Ernst Lohoff, Nicolas Oblin, Johannes Vogele, etc. On pourra se reporter aux analyses de ce courant sur ce site Critique radicale de la valeur (wertkritik)

[2Dans les années 1930, certains courants du marxisme développèrent également un anticapitalisme sur une base nationale, on parle alors de « national-bolchévisme ». Voir Denis Authier et Gilles Dauvé, Ni parlements ni syndicats : les Conseils ouvriers ! Les communistes de gauche dans la Révolution allemande (1918-1922), Les Nuits rouges, 2003, pp. 299-301. Aujourd’hui, on peut penser également que l’ensemble des courants socio-démocrates qui ont constitué des partis de gouvernement pour gérer après la Seconde guerre mondiale la société capitaliste, ont pour cadre de leur réformisme la défense d’une base nationale par exemple dans leur utopie absurde d’atteindre le « plein emploi » national, ce qui dans une société capitaliste mondialisé ne peut se faire qu’au dépend des pays étrangers qu’il faudra combattre en réussissant à améliorer la compétitivité et la productivité de la main d’œuvre nationale. Comment la défense des emplois français devra écraser l’emploi espagnol, italien, grec, etc., comment les syndicats ouvriers français en défendant les emplois de la classe ouvrière française et les nouveaux gains de productivité à faire, doivent se faire les complices de l’écrasement des emplois des classes ouvrières espagnole, italienne, turque, polonaise, etc. Avec la mort de toute réflexion théorique conséquente sur la société capitaliste, un internationalisme ouvrier cohérent est mort depuis longtemps, laissant une place toujours plus importante à une défense de la classe ouvrière sur une base nationale, ce qui peut rapidement se transformer soit en un protectionnisme keynésien de type Mélenchon, soit en un vote xénophobe en faveur de la " préférence nationale " prônée par le "Front National ".

[3Voir l’article fondamental de Moishe Postone, « Antisémitisme et national-socialisme », publié dans Marx est-il devenu muet ?, L’Aube, 2003.

[4Michel Dreyfus, L’antisémitisme à gauche. Histoire d’un paradoxe, de 1830 à nos jours, La découverte, 2009. Au regard des thèses de Moishe Postone, on peut penser au contraire que ce n’est pas vraiment un paradoxe.

[5Voir les réflexions d’Hypparchia, « De la lutte pour Barcelone à l’éloge du travail. L’anarchisme et l’anarcho-syndicalisme espagnol dans les années 1930 », dans Sortir de l’économie, n°4, 2012.

[6Robert Kurz, Vies et mort du capitalisme. Chroniques de la crise, Lignes, 2011.

[7Voir du groupe Krisis le Manifeste contre le travail, UGE 10/18, 2002.

[8Voir les ouvrages d’Anselm Jappe, Crédit à mort. La décomposition du capitalisme et ses critiques, Lignes, 2011 et de R. Kurz, Vies et mort du capitalisme, op. cit.

[9R. Poulin et P. Vassort, Sexe, capitalisme et critique de la valeur. Pulsions, dominations et sadisme social, M. Edition, 2012.

[10Robert Kurz, Lire Marx, La balustrade, 2002, p. 167.


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commentaires
Critique de la finance ou critique de la société capitaliste ? - Eulalie - 22 janvier 2012 à 12:52

Débrayagede Remi De Vos :


Critique de la finance ou critique de la société capitaliste ? - Eulalie - 21 janvier 2012 à 16:59

Bonjour, Je ne viens pas ici débattre. Je suis moi aussi convaincue que "personne" n’est anti-capitaliste, et que l’ensemble de la gauche ne l’est pas. Je veux juste vous demander comment on entre dans ces rapports sociaux non- économiques et comment on ne travaille pas. Ca m’intéresse.