MES : Bedin vs Fromion

dimanche 4 mars 2012 à 08:59, par B. Javerliat

La campagne pour l’élection législative de la 1ère circonscription du Cher est lancée. À propos du Mécanisme Européen de Stabilité (MES), Yannick Bedin a écrit une lettre ouverte à Yves Fromion, député UMP sortant.

MES : Bedin vs Fromion

Dans cette lettre, Yannick Bedin rappelle la dangerosité de ce traité, qui subordonne toute aide européenne à un pays ayant ratifié le MES à la mise en place par ce même pays d’une « politique économique unique, faite de la pire austérité (...) c’est à dire des dépenses utiles aux habitants en matière de santé, d’éducation, de transports publics, de fonctionnement des collectivités... »
Yves Fromion ayant voté ce traité - comme tous les députés UMP - Yannick Bedin lui propose un débat public « afin que nos concitoyens soient éclairés sur des enjeux qui sont aussi ceux des échéances de 2012 ».

Yves Fromion

Dans sa réponse, Yves Fromion - qui appelle Yannick Bedin « Votre Grandeur » - accepte le débat et conclut par « Et bien voyez-vous finalement, on va avoir des choses à se dire Monsieur BEDIN, dans le concret bien sûr, pas dans le flou. Alors à un de ces jours… ». À noter que dans sa réponse, Yves Fromion ne justifie ni son vote, ni le MES en lui-même. Il souligne la différence de vote des députés PS, qui se sont abstenus, et des députés PC, qui ont voté contre : « Qu’y-a-t-il donc dans ce MES qui puisse opposer si fort des gens qui prétendent nous gouverner ensemble ! ». Et de poursuivre : « il sera tout aussi intéressant de savoir pourquoi les autres partis socialistes européens sont eux favorables au “Mécanisme européen de stabilité” ».

Reste à savoir quand ce débat public aura lieu. En attendant, L’Agitateur ouvre ses colonnes au débat de ses lecteurs et publie les courriers des deux candidats :

Lettre de Yannick Bedin à Yves Fromion
Réponse de Yves Fromion

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commentaires
Le MES est dit - Mister K - 4 mars 2012 à 20:01

Dans cette lettre, Yannick Bedin rappelle la dangerosité de ce traité

Euh, Yannick Bedin considère que ce traité est dangereux. A priori, ce n’est pas un fait avéré et communément admis. Le rappel n’a donc pas lieu d’être.