On s’est retrouvés !

mardi 20 mars 2012 à 09:51, par B. Javerliat

« Et où on était passés ? Où on était disparus tout ce temps ? On se manquait ! On s’espérait ! On s’est retrouvés ! Génie de la Bastille, qui culmine sur cette place, nous voici de retour ! » [1]
 

























































Photos : F. Renard - Mister K.

[1Introduction du discours de Jean-Luc Mélenchon le 18 mars 2012, place de la Bastille à Paris.


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Divisions à l’extrême gauche sur la candidature Mélenchon - bombix - 21 mars 2012 à 21:58

Le NPA et le chant des sirènes :

Dans une tribune à Libération à paraître jeudi, Myriam Martin, porte-parole du NPA qui a donné sa démission cette semaine, Pierre-François Grond, ancien bras-droit d’Olivier Besancenot, et Hélène Adam, dirigeante historique de la LCR (devenue NPA en février 2009) sont désormais clairs.

"Il ne faut pas hésiter à affirmer que si nous sommes nombreux à exprimer notre force par notre vote le 22 avril pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon, la situation en sera nécessairement positivement bouleversée", écrivent ces membres du courant "unitaire" du NPA, Gauche anticapitaliste (GA) qui avait recueilli 40% des voix au congrès tendu de juin.

Jugeant que leur parti et son candidat Philippe Poutou prennent "le chemin de la marginalité", ces membres du Conseil politique national (parlement) du parti reconnaissent "beaucoup d’amertume" et de "colère" de voir "notre parti renoncer à l’engagement pris lors de sa fondation : rassembler tous les anticapitalistes dans un parti de masse".

En clair, ils constatent que Mélenchon est en train de réussir là ou le NPA à échoué.

Source : Le Point

Réussir, mais réussir quoi ? Le Front de gauche est-il réellement « anticapitaliste », ou avec force drapeaux rouges et références révolutionnaires, ne nous sert-on pas une vieille soupe sociale-démocrate ? Le modèle, ce n’est pas Lénine, c’est Mitterrand. Mitterrand aussi promettait la sortie du capitalisme, et l’avènement d’un socialisme à la française. On sait ce qu’il en est advenu. "Où on était passés ?" demande Jean-Luc Mélenchon. Le concernant particulièrement, on sait bien où il était passé. On sait qu’il fut ministre de la gauche plurielle sous Jospin. Dans un gouvernement qui a davantage privatisé que tous les gouvernements de droite — dont l’emblématique France Telecom. Dans un gouvernement qui n’a pas remis en cause les accords d’Amsterdam. Dans un gouvernement qui a défiguré les 35 heures en justifiant la modération salariale et l’annualisation, les fameuses 1600 heures — ce qu’attendaient en réalité les patrons. Dans un gouvernement qui a proposé comme solution au chômage des jeunes les "emplois jeunes", permettant d’embaucher au SMIC dans le secteur public et parapublic, mais sans acquérir de droits, des jeunes bac + 2 ou plus : une véritable arme de guerre contre le statut de la fonction publique ... etc. etc. Mais il a changé nous dit-on, après 30 ans passés au PS. Ah ? En 2007 encore, il avait tellement changé qu’il soutenait Ségolène Royal, cette gauchiste échevelée ...

Du côté de Lutte Ouvrière, on ne s’en laisse pas compter :

En l’absence de luttes, l’expérience de larges masses est seulement celle des coups reçus, des déceptions et de la résignation. Elle se traduit par des gestes passifs.
Même les votes en faveur de Mélenchon, qui pourraient passer pour une certaine forme de prise de conscience politique, ne serait-ce qu’en exprimant la méfiance vis-à-vis de Hollande, portent encore les marques de la résignation. Car, si Mélenchon dénonce la politique que risque de mener Hollande, il se place quand même dans la perspective que seul un changement gouvernemental peut ouvrir de nouveaux horizons. « Un bon gouvernement de gauche » à la place de ceux auxquels nous ont habitués les caciques du Parti socialiste, voilà en dernier ressort la ligne stratégique de Mélenchon. Le flou de l’orientation – avec qui le Front de gauche pourrait-il constituer un « bon » gouvernement de gauche, si ce n’est avec le vieil appareil du Parti socialiste ? – se dissipe lorsque Mélenchon affine et répète que son modèle, c’est Mitterrand. Et, là où Mélenchon reste dans une prudente ambiguïté, les dirigeants du Parti communiste ne se gênent pas pour affirmer leur conviction qu’une victoire de Hollande ouvrirait la perspective d’une nouvelle variante de la Gauche plurielle sous l’égide du PS.
Bien sûr que, dans l’interprétation des votes et de leur signification politique, le pourcentage plus ou moins important des voix en faveur de Mélenchon aura une signification politique, ne serait-ce que par rapport aux espoirs qu’il est susceptible de susciter dans l’électorat de gauche.
Mais c’est une analyse, un constat, pas une position militante.

Source : Le site de campagne de Nathalie Arthaud

Les promesses, c’est bien connu, n’engagent que ceux qui les croient. Restent les "propositions sociétales" L’IVG inscrite dans la constitution, le mariage des homosexuels, etc. c-a-d précisément les propositions qu’une gauche délaissant le projet socialiste met en avant (sous Jospin, c’était le PACS) pour séduire la upper middle class, sa vraie clientèle.

Mélenchon ne rompt pas avec la gauche dont il vient. Seul le packaging change. Le drôle, c’est la petite touche verte. Là, c’est vraiment pour se faire plaisir, et parce que c’est dans l’air du temps. Mais qui n’est pas écolo, de nos jours ? ...


Contes de campagne - bombix - 21 mars 2012 à  22:19

Du côté de Lutte Ouvrière, on ne s’en laisse pas conter ;-)

Répondre à ce message #35626 | Répond au message #35625
Divisions à l’extrême gauche sur la candidature Mélenchon - 21 mars 2012 à  23:40

Bombix donne toujours envie dans ses articles de s’engager pour changer les choses. Sa clairvoyance nous aide vraiment dans ces temps troublés. Bombix, votre réflexion est utile, n’en doutez pas.

Répondre à ce message #35627 | Répond au message #35625
J’y suis allé... - Mister K - 21 mars 2012 à 15:32

Bon, je n’étais pas dans la délégation venant de Bourges et du Cher, mais j’ai participé, par curiosité, à cette manifestation-meeting. Je le précise, je ne suis pas un soutien de Mélenchon et je ne voterai (vraisemblablement) pas pour lui.

Première constatation, il y avait du monde. Peut-être pas les 120000 proclamés par les organisateurs, mais certainement bien plus que les 30000 attendus. A Bastille à 17h le 18/03/2012, il y avait du monde au m2...
Autre constatation, les gens étaient heureux. Heureux et surpris de se retrouver aussi nombreux. Il y avait une sorte d’euphorie, d’exaltation. Une bonne ambiance. Majoritairement, les participants étaient vraisemblablement des militants de gauche. Le PCF avait une très grande place et pour cause. Sans lui, vraisemblablement rien de tout cela n’était possible. Donc majoritairement, des militants politiques de gauche venus de toute la France. Mais aussi des citoyens lambdas venus soutenir/participer/constater cet élan pour Mélenchon.
Autre constatation, la France présente n’était pas la France la plus en difficulté. Certes, la manifestation était légèrement/sensiblement plus jeune et plus colorée que celles pour les retraites (jugement subjectif, mais bon, c’est du ressenti...), c’est une France qui râle, qui s’inquiète pour sa situation et celle de ces enfants qui a manifesté. La manif’ a été ponctuée d’appels à la "résistance". Maintenant, on pourrait facilement placer cette résistance dans le cadre d’une résistance au changement, comme une nostalgie du passé. Bref, du conservatisme. Les participants n’étaient franchement pas des révolutionnaires. D’ailleurs, c’est logique puisque Mélenchon appelle à la révolution par les urnes. Est-ce que les chômeurs, les rmistes étaient là ? Je n’en ai pas l’impression.

Pour le discours, je ne l’ai pas vraiment entendu en direct. A 17h, j’ai réussi très difficilement à atteindre la place de la Bastille au prix d’un effort non négligeable. J’ai donc entendu des bribes de discours et bien entendu, je n’ai rien vu malgré les (au moins) deux écrans géants...Mais grâce aux nouvelles technologies, je suis rentré chez moi, et j’ai écouté le discours. Et je dois dire que j’ai été extrêmement déçu. Un discours lourd, pesant, blindés de clichés et de références à l’histoire de France, à l’histoire de la gauche...mais globalement au passé. Bref, avec Mélenchon, on est plus proche de Malraux que de Besancenot. Quand au contenu politique, il était plutôt mince. Le thème du meeting était la 6ème république...avec une constituante. Mélenchon a proposé d’y mettre le droit à l’IVG et la fin du concordat. Ouai...pas vraiment central comme enjeux.

Conclusion : agréablement surpris par l’ambiance. Déçu du discours. Et pessimiste sur le fond. Après tout cela, tout le monde est tranquillement rentré chez lui et repris ces activités habituelles. L’exaltation ne dure qu’un temps. Le temps d’une élection et puis s’en va ?


J’y suis allé... - F.Renard - 22 mars 2012 à  16:52

Mon cher Mister K, je vous trouve bien triste, vous semblez tout attendre.
Le discours de Mélenchon était court , posé sur la 6ème république, il y a posé des thèmes de société assez forts, ce n’était pas un discours de galvanisation des foules mais un discours sur le fondamental d’une société- à savoir : la place de ceux qui la vive
On est pas obliger d’aimer.

Répondre à ce message #35630 | Répond au message #35623
J’y suis allé... - Mister K - 22 mars 2012 à  17:52

Mon cher Mister K, je vous trouve bien triste

Ah bon...bizarre comme entrée en matière, mais bon, admettons ;-)

vous semblez tout attendre.

Non, j’explique que j’ai observé. Je n’attendais rien. Et je n’attend toujours rien de Mélenchon...

ce n’était pas un discours de galvanisation des foules mais un discours sur le fondamental d’une société- à savoir : la place de ceux qui la vive

Non, la foule était galvanisée bien avant, pas besoin du discours. Comme je l’ai dit, j’ai l’impression qu’il y avait majoritairement des militants et sympathisants de gauche déjà convaincus par Mélenchon. Perso, je suis incapable d’un tel enthousiasme pour un (seul) homme. Je crois que je ne comprend pas trop l’idolâtrie et dans le cas de Mélenchon, nous n’en sommes pas très loin.

On est pas obliger d’aimer.

Ben non, heureusement. Et je l’ai dit ;-)

Le seul truc qui m’intéresse chez Mélenchon, c’est qu’il parvient à fédérer la gauche du PS qui, habituellement, a plutôt tendance à se déchirer. Maintenant, plus le personnage a du succès, plus il faut conserver son esprit critique. Et pour l’instant, le Front de Gauche est porté par le seul Mélenchon. Il sera intéressant de voir quels seront les résultats des candidats du front de gauche aux élections législatives...

Oui, bon, c’est peut-être ça être triste : s’efforcer de rester réaliste...

Répondre à ce message #35631 | Répond au message #35630
J’y suis allé... - F.Renard - 22 mars 2012 à  18:25

Mais non de dieu ! Arrêtez de vous torturer en permanence et je m’adresse aussi à Bombix (que je respecte et apprécie beaucoup par ailleurs).
Oui, étaient présents des gens plutôt de gauche mais on s’en serait douté, il ne faut pas être grand clerc pour le deviner.
Vous bloquez sur l’idolâtrie, dépassez cet argumentaire qui ne sert qu’à justifier vos réticences.
Je vous rejoins sur l’esprit critique qu’il faut garder mais justement gardez le, posez un argumentaire idéologique et politique ouvrant au débat d’idée, laissez la personne, c’est vous qui à force de nier la personne ne parlez que d’elle.
Soyons méfiants, soyons vigilants d’accord mais pas à reculons, oui c’est un ancien PS, est il sincère ? Je n’en sais fichtrement rien, mais Hollande est PS ça c’est sûr ! Poutoux est Poutoux est ce un gage de sincérité ?
Alors dans tout ce débat où voulez vous en venir ?
PS : "attendre les résultats du front de gauche aux législatives"- attendre toujours attendre, attendre jusqu’où ?
Jusqu’à quand ? Attendre pourquoi ? Attendre pour attendre, nostalgie du devenir.

Répondre à ce message #35632 | Répond au message #35631
J’y suis allé... - bombix - 22 mars 2012 à  22:38

Bonsoir Fred
Non je ne crois pas qu’on se torture — enfin je parle pour moi, Mister K dira ce qu’il a à dire pour sa part.
On ne bloque pas non plus sur l’idolâtrie. Mais on ne peut que constater que dans un mouvement, passer de 1,94 % à 11,5 %, il doit bien y avoir un effet "personne", quand même ! Et le culte de la personnalité, dans certaines eaux politiques, ça a existé aussi, si tu vois ce que je veux dire.
Je vais répéter ce que j’ai déjà dit : je ne suis pas anti-Mélenchon. Mais je ne crois pas en Mélenchon. "Il n’est point de sauveur suprême, ni Dieu, ni César, ni Mélenchon" comme dit l’Internationale. Ce n’est pas une plaisanterie : on a fait au PG l’exact inverse de ce qu’on devait faire : plutôt que de construire un mouvement de la base et de désigner un porte parole chargé de défendre un programme, on a fabriqué une machine politique pour soutenir le projet personnel d’un politicien. D’autre part, et pour couronner le tout, je n’ai pas une très haute opinion d’un régime présidentiel qui porte à un pouvoir quasi absolu un personnage soutenu par même pas la moitié de la population qui se déplace pour voter.
Voter à la présidentielle, ce n’est pas seulement choisir un candidat. C’est voter pour le vote, accepter des règles d’un jeu qui sont à mon sens anti-démocratiques. Dans ce jeu, Mélenchon n’a aucune chance d’être élu. Tous les gens à peu près sensés le savent. Je ne vois même pas pourquoi on s’engueule là-dessus. Le système bipolaire sélectionnera forcément l’un des poids lourds. Hollande, ou Sarkozy. Le reste des candidatures, ce sont des témoignages. J’ai formulé des critiques politiques sur Mélenchon. Je ne vais pas les répéter. Je crois qu’il est et qu’il reste un socialiste (*). D’autre part, ses alliés du FdG, dans les conseils généraux et régionaux, s’alignent tous sans exception sur la gestion de leurs partenaires socialistes. Et s’apprêtent à conclure de bons accords pour les législatives. Concrètement, sur le terrain des luttes sociales, voir comment a été négocié l’affaire des retraites. Donc, pourquoi apporterais-je mon soutien à une candidature de témoignage sur un programme politique qui ne me satisfait pas ? Donc, et je vais encore me répéter, soit je m’abstiens, soit j’utilise ma voix pour soutenir un petit candidat laminé par la machine présidentielle d’une part, aidé du rouleau compresseur Mélenchon d’autre part. Depuis hier, j’ai bien envie d’apporter mon soutien à Poutou, non parce que je suis d’accord avec tout ce qu’il dit ou propose, mais simplement parce qu’il doit se sentir bien seul après les saloperies de ses copains publiées dans Libé d’aujourd’hui. Que ne feraient pas certains pour un plat de lentilles ou un strapontin dans l’assemblée d’une collectivité terrioriale ? Là, au moins, je sentirai que mon vote est utile. ;-)

Bien à toi,

(*) Certains pensent même qu’il est un anticommuniste viscéral !

Répondre à ce message #35633 | Répond au message #35632
J’y suis allé... - Mister K - 22 mars 2012 à  23:33

Arrêtez de vous torturer en permanence

Associer la question à la torture, voila qui est moyenâgeux...Sérieusement, je ne vois pas où est la torture. En tout cas, en posant des questions, je ne me torture pas, je torture peut-être les convaincus de Mélenchon, mais là, c’est à l’insu de mon plein gré...

Vous bloquez sur l’idolâtrie, dépassez cet argumentaire qui ne sert qu’à justifier vos réticences.

Ben, oui, c’est un point. Mais ce n’est pas le seul. Sinon, je ne sens vraiment pas le besoin de me justifier. J’ai quand même le droit de penser ce que je pense. Enfin, pour l’instant en tout cas ;-)

Soyons méfiants, soyons vigilants d’accord mais pas à reculons

Je ne comprends pas trop cette phrase. C’est vrai que prendre de la hauteur, c’est aussi prendre du recul et inversement...

Alors dans tout ce débat où voulez vous en venir ?

Alors, je n’ai pas trop lancé de débat. J’ai seulement décrit ce que j’ai vu, ce que j’ai ressenti. Mais si je devais lancer un débat, je poserai la question de savoir si Mélenchon ce n’est pas avant tout un phénomène plutôt que des idées ? Ce qui expliquerait que l’on parle plus du personnage plutôt que ses idées...D’ailleurs à Bastille, qu’est-ce mettaient les participants derrière la 6ème République qui était le thème du rassemblement ? Quand on regarde le programme du Front de Gauche, le sujet est bien mince. On y met principalement une constituante et quelques grands principes (démocratie, implication populaire, décentralisation) mais c’est tout. Comme la principale proposition de la 6ème République est une constituante, elle reste justement à constituer...Donc, les gens qui portaient les pancartes fabriquées en nombre "6ème République", ben ils savaient juste qu’ils voulaient changer la 5ème République et "prendre le pouvoir", mais guère plus. On peut en conclure que sur ce sujet, ils font une grande confiance à Mélenchon. Mais moi, quand on me propose de mettre le droit à l’IVG dans la constitution, je me méfie. Non pas que je conteste le droit à l’IVG mais seulement que j’ai des doutes sur l’intérêt de mettre une telle chose dans une constitution...Je ne parle même pas du concordat qui est de l’ordre du symbole et qui ne dérange personne.

PS : "attendre les résultats du front de gauche aux législatives"- attendre toujours attendre, attendre jusqu’où ?
Jusqu’à quand ? Attendre pourquoi ?

Ben les élections, personne ne les fait tout seul. Des dates ont été définies. Et en attendant les résultats, on nous propose de mettre simplement 4 bulletins dans une urne d’ici juin, c’est tout. Et on attendra sagement les résultats. C’est d’ailleurs la proposition de Mélenchon. C’est cela pour lui, prendre le pouvoir, c’est voter pour lui. Donc l’action que propose Mélenchon à court terme est extrêmement limitée. On peut difficilement opposer l’action des Mélenchonistes à la passivité des autres...Le "cirque" de la prise de la Bastille et "la prise de pouvoir du peuple", c’est de l’imagerie, c’est de la com’. Et au final, "la révolution par les urnes", ça se résume à 4 bulletins de vote par personne en droit de voter. Oui, c’est sûr, dit comme cela, ça fait déjà moins rêver. Mais reconnaissons au moins aux communicants de Mélenchon et du Front de Gauche, le talent de sublimer le banal...

Répondre à ce message #35634 | Répond au message #35632
J’y suis allé... - bombix - 23 mars 2012 à  06:47

Mais reconnaissons au moins aux communicants de Mélenchon et du Front de Gauche, le talent de sublimer le banal...

D’où la nécessité pour Mélenchon « d’esthétiser » la politique, pour reprendre une discussion qui avait irrité un de nos interlocuteurs. D’autres parleront de fabriquer du mythe, ou d’utiliser des techniques de storytelling ... On n’est pas sorti de la société du spectacle. On est en plein dedans.

Répondre à ce message #35635 | Répond au message #35634