Conseil Municipal à Bourges : avec l’ambassadeur du climat en guest-star

Moi aussi, je brasse de l’air puisque j’ai filé à l’anglaise avant la fin du conseil, mais chut ! Donc, c’était le vendredi 29 juin 2012...

Budget, l’année de la panne

Là, il faut un bon estomac. En apéro, en amuse-gueule, on nous présente le Budget Principal, Compte administratif 2011 - suivi du Budget annexe des activités soumises à TVA. Puis passons à la suite, un p’tit plat avec le Budget annexe de la ZAC Avaricum et le Budget annexe de la ZAC du Prado. Déjà, là, moi, je n’ai plus faim, jaboté... Pourtant, y’a ensuite le Budget supplémentaire 2012 à avaler, et donc rebelote pour chaque budget qui a son supplémentaire. Après le supplémentaire, y’a plus ? mais si y’a la même chose mais en budget annexe : allez, et on se fait le dessert, fastoche, les doigts dans l’nez, on s’fait les Comptes de gestion 2011 pour le Budget principal, Budget annexe de la ZAC du Prado, Budget annexe des activités soumises à TVA, Budget annexe de la ZAC Avaricum, Budget comptabilité. Subventions d´équipement. Durées d´amortissement. Stoooooop....

Irène Félix (PS, variante pour-Aubry-c’est-foutu) s’inquiète de la dette de la ville, et trouve que divers projets sont en jachère : « C’est l’année de la panne... » qu’elle dit. Jean-Michel Guérineau (PCF) revient aussi sur la dette. Et il compare avec les comptes 2008. 2008 ? Et pourquoi, morbleu, 2008 ? Parce que, dit-il « En rangeant, j’ai retrouvé les comptes 2008 que j’ai compulsés. » Y’en a qui ont de ces lectures...

Performance pas performante

La ville voulait améliorer les performances énergétiques de quelques bâtiments : groupes scolaires, gymnase du Prado, gymnases Yves du Manoir. La ville avait donc fait un appel à candidatures pour réaliser ça. Patatras, badaboum, ça fait trop cher. La ville abandonne.

Mais... Mais...

Y’a eu qu’un unique candidat qu’a remis une offre finale. Donc, on la refuse, mais, mais... on casque 78.000 € de prime pour dédommager le pov’ candidat. Presque 80.000 € !? pas possible, ils ont étudié brique par brique. On serait très, très curieux d’avoir le justificatif de cette prime. Surtout que c’est pour le groupe BTP Eiffage, un groupe avec un CV de requin.

Avaricum, le trou a les gouts avariés ?

Ça se nomme "Zone d’Aménagement Concerté"... Concerté avec qui ? En tout cas, pour le moment, ça reste un trou dont l’avenir reste incertain. Aux dernières nouvelles, on envisage : « la réalisation d’une résidence étudiante ou de tourisme, ou encore de logements en accession pourrait être substituée à la résidence d’affaires. »

« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas »

Un nouveau tableau des absences pour évènements familiaux est en fonction. Il est rappelé que « Il s’agit d’une mesure sociale de bienveillance et non d’un droit acquis par l’agent. » Cette municipalité est vraiment trop bienveillante.

La suite ! la suite !

Ce que j’en sais, c’est par ouï-dire, par rumeur :
Par exemple, que le Bourges Basket SA va palper 281.000 € pour solde de subvention...
Par exemple que le bas-relief de 8 mètres sur 2 du centre commercial de la Chancellerie va être vendu pour un euro symbolique. Mais l’acheteur se débrouille pour déménager l’œuvre...
Par exemple que bah ! 8 postes d’enseignants vont être supprimés donc quelques classes. Et le changement dans tout ça ? Notre nouveau ministre de l’éducation n’a même pas daigné mettre le holà à ces suppressions. Du coup, notre opposition municipale la joue opposition mollassonne.
Par exemple que la médiathèque va organiser une vente le 13 octobre 2012. Une opération intitulée désherbage. Ça sera 1 € le livre, mais après 16 heures, ce sera 1 € les 2 livres. Et après 17 heures, ce sera 1 € les 5 livres.

Le sujet du jour

Jean-Pierre Saulnier (PS, tendance je pars-j’ai-un-repas) a remarqué que le portrait du nouveau président n’est pas encore en place. Ça va venir, ça va venir, c’est pour le 2 juillet.

Mais ouf, sur le mur, y’a plus la gueule à Sarko, alors, c’est déjà ça... 6 mois de campagne, des votes, tout ça, des milliasses dépensées, pour arriver à ce petit plaisir : ne plus voir la gueule à Sarko. Bin merdre, c’est cher payé.