MCB versus Avaricum

mercredi 10 décembre 2014 à 08:00, par Cyrano

Regardez bien la photo : faut pas vous tromper. Ne chaussez pas vos lunettes stéréoscopiques, ce n’est pas une photo relief.

MCB versus Avaricum

A gauche, non, on n’est pas route de la Charité, ce n’est pas une nouvelle surface commerciale avec Kebab et Clé-minute, c’est la future N.M.M.C. B, la Nouvelle Maison de la Culture de Bourges (ah, et le "M" surnuméraire ? excuses, oubli, c’est la Nouvelle Merdique Maison etc.). Et le bâtiment à droite, sur la photo, eh bien non, ce n’est pas notre future Scène Nationale, c’est juste le futur centre commercial d’Avaricum qui sera bientôt fonctionnel.

Ainsi, oui, notre future Maison de la Culture – si elle voit le jour, rien n’est moins sûr – ressemblera bel et bien à une galerie marchande – rien n’est plus sûr. Etonnant, non ? C’était l’article nécessaire du jour. Merci de votre attention polie.


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commentaires
La patate chaude -Episode 5 du feuilleton de la MCB - Le Rabouilleur - 2 février 2015 à 00:17
On envoie la facture au Rabouilleur ? - Mister K - 3 février 2015 à  22:04

Bon, le Rabouilleur, nous, on veut bien être gentils, mais sur l’agitateur, il n’y a pas de publicité. C’est pas pour que vous vous fassiez votre pub régulière. D’autant que l’agitateur et le rabouilleur, ce ne sont pas vraiment les mêmes idées ni même le même état d’esprit. Mais visiblement, ce ne sont pas les scrupules qui vous étouffent.

Surtout que votre site, c’est quand même un paquet de conneries. Rien que dans l’article cité, vous parlez "d’opposition musclée" à Pascal Blanc (la bonne blague !) et de Bourges-Info comme "un très bon site" alors que depuis le début de son existence, c’est une propagande éhontée pour l’action de la mairie de Bourges (certes, beaucoup moins depuis que son animateur n’est plus maire adjoint).

Donc, vous pouvez vous exprimer. Mais vos liens publicitaires, ce sera directement à la poubelle. A bon entendeur...

Répondre à ce message #40451 | Répond au message #40443
Réponse à Mister K - Le Rabouilleur - 5 février 2015 à  15:04

L’Agitateur est mort depuis longtemps.
Seul problème : L’Agitateur sera le dernier informé de ce faire-part de décès.

Répondre à ce message #40456 | Répond au message #40451
Le Rabouilleur est un génie (sans frotter) - Mister K - 6 février 2015 à  18:46

Et c’est par ce qu’il est mort que vous faites votre pub dessus. Logique. CQFD.

Répondre à ce message #40458 | Répond au message #40456
Le Rabouilleur est un génie (sans frotter) - Le Rabouilleur - 9 février 2015 à  15:19

Tout juste Auguste. Mais génie sans bouillir.

Répondre à ce message #40462 | Répond au message #40458
Feuilleton de la MCB - Le Rabouilleur - 24 janvier 2015 à 20:09

Cette cloche du Rabouilleur a livré le dernier épisode du feuilleton de la MCB disponible ici
https://rabouilleur.wordpress.com/2015/01/23/site-internet-de-la-mcb/

Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son


MCB versus Avaricum - bis - Cyrano - 22 décembre 2014 à 16:49

Ah bin ça alors ?... Y’an a qui lisent l’Agitateur ? Vendredi soir 19 décembre, il y avait une présentation du projet de la nouvelle Maison de la Culture. Et voici que dans le compte-rendu de cette réunion dans le Berry Républicain du samedi 20 décembre 2014, page 12, je lis ça :

« Comparer le bâtiment vitré [de de la future MCB] "pour percevoir la vie à l’intérieur et favoriser les échanges avec l’extérieur" à "un truc ressemblant à un centre commercial rappelant Avaricum", cela a évidemment agacé l’architecte "prêt à accepter la critique quand elle est constructive." »


MCB versus Avaricum - bis - epujsv - 22 décembre 2014 à  18:07

oui, il semblerait que l’architecte ait compris la fonction d’une vitre : on voit à travers. C’est très fort .

Répondre à ce message #40312 | Répond au message #40310
MCB versus Avaricum - bis - epujsv - 26 décembre 2014 à  12:57

Gilblog a également fait un compte-rendu de cette présentation : http://www.gilblog.fr/culture--maison-de-la-cultu/presentationmcb-controverse.html

(Une petite remarque au passage : dans les 6 commentaires sous son texte, j’ai constaté que quelqu’un s’est amusé à utiliser mon pseudo. C’est nul. Il faut vraiment être tordu pour s’amuser à ça. Et quel est donc l’intérêt ?
Me faire dire ce que je ne pense pas ? Dans la mesure où je pense que ce que je pense a un intérêt très limité dans le "débat" MCB (et ailleurs) cette petite farce ne m’atteint pas. Mais elle m’interroge.)

Répondre à ce message #40329 | Répond au message #40310
Macu : " je parle de qui parle qui parle je suis seul je ne suis qu’un petit bruit j’ai plusieurs bruits en moi" - epujsv - 28 décembre 2014 à  16:19

Le collectif Pour l’avenir de la MCB vient de publier également un compte-rendu de cette réunion :
[toujours impossible de mettre en lien leur page facebook : le logiciel de l’Agitateur le refuse pour des raisons techniques]
Il suscite de nombreux commentaires, échanges.

Grosse confusion dans les commentaires : est cité le commentaire qui utilise mon pseudo sous le CR de la réunion rédigé par Gilblog pour "prouver" que les opposants à la construction d’un nouveau bâtiment ne veulent pas de MCB. Je tiens à répéter et à mettre en garde sur l’utilisation de mon pseudo par autrui}

(ce qui pourrait arriver à d’autres internautes intervenant sur le net dans le débat MCB (ou d’ailleurs un autre débat)). Pratique que je déplore, bien évidemment. D’où émane t-elle ? A "méditer". Qui peut bien avoir ce genre de méthodes à visée embrouilleuses.....

Si jamais il y a des lecteurs des commentaires à la fois sur l’Agitateur, Gilblog, les pages publics facebook qui abordent le sujet de la Macu, je tiens à répeter également que je ne suis ni dans le collectif luttes Séraucourt,
ni dans aucun groupe actifs dans ce débat. J’ai signé la pétition en toute connaissances de causes et personne ne m’a influencé en quoi que ce soit. Et je ne regrette pas d’avoir signé cette pétition. Je soutiens, avec mes petits mots, les opposants à la nouvelle construction pour des tas de raisons. Je ne m’exprime que par le biais de l’Agitateur en ce qui concerne le net. Je n’ai pas de compte facebook et je ne me suis pas inscrite dans le blog de Gilblog pour pouvoir y faire un commentaire.

Sur ce, un extrait du poème de Tristan Tzara : l’homme approximatif.

dimanche lourd couvercle sur le bouillonnement du sang
hebdomadaire poids accroupi sur ses muscles
tombé à l’intérieur de soi-même retrouvé
les cloches sonnent sans raison et nous aussi
sonnez cloches sans raison et nous aussi
nous nous réjouirons au bruit des chaînes
que nous ferons sonner en nous avec les cloches

quel est ce langage qui nous fouette nous sursautons dans la lumière
nos nerfs sont des fouets entre les mains du temps
et le doute vient avec une seule aile incolore
se vissant se comprimant s’écrasant en nous
comme le papier froissé de l’emballage défait
cadeau d’un autre âge aux glissements des poissons d’amertume

les cloches sonnent sans raison et nous aussi
les yeux des fruits nous regardent attentivement
et toutes nos actions sont contrôlées il n’y a rien de caché
l’eau de la rivière a tant lavé son lit
elle emporte les doux fils des regards qui ont traîné
aux pieds des murs dans les bars léché des vies
alléché les faibles lié des tentations tari des extases
creusé au fond des vieilles variantes
et délié les sources des larmes prisonnières
les sources servies aux quotidiens étouffements
les regards qui prennent avec des mains desséchées
le clair produit du jour ou l’ombrageuse apparition
qui donnent la soucieuse richesse du sourire
vissée comme une fleur à la boutonnière du matin
ceux qui demandent le repos ou la volupté
les touchers d’électriques vibrations les sursauts
les aventures le feu la certitude ou l’esclavage
les regards qui ont rampé le long des discrètes tourmentes
usés les pavés des villes et expié maintes bassesses dans les aumônes
se suivent serrés autour des rubans d’eau
et coulent vers les mers en emportant sur leur passage
les humaines ordures et leurs mirages

l’eau de la rivière a tant lavé son lit
que même la lumière glisse sur l’onde lisse
et tombe au fond avec le lourd éclat des pierres

les cloches sonnent sans raison et nous aussi
les soucis que nous portons avec nous
qui sont nos vêtements intérieurs
que nous mettons tous les matins
que la nuit défait avec des mains de rêve
ornés d’inutiles rébus métalliques
purifiés dans le bain des paysages circulaires
dans les villes préparées au carnage au sacrifice
près des mers aux balayements de perspectives
sur les montagnes aux inquiètes sévérités
dans les villages aux douloureuses nonchalances
la main pesante sur la tête
les cloches sonnent sans raison et nous aussi
nous partons avec les départs arrivons avec les arrivées
partons avec les arrivées arrivons quand les autres partent
sans raison un peu secs un peu durs sévères
pain nourriture plus de pain qui accompagne
la chanson savoureuse sur la gamme de la langue
les couleurs déposent leur poids et pensent
et pensent ou crient et restent et se nourrissent
de fruits légers comme la fumée planent
qui pense à la chaleur que tisse la parole
autour de son noyau le rêve qu’on appelle nous

les cloches sonnent sans raison et nous aussi
nous marchons pour échapper au fourmillement des routes
avec un flacon de paysage une maladie une seule
une seule maladie que nous cultivons la mort
je sais que je porte la mélodie en moi et n’en ai pas peur
je porte la mort et si je meurs c’est la mort
qui me portera dans ses bras imperceptibles
fins et légers comme l’odeur de l’herbe maigre
fins et légers comme le départ sans cause
sans amertume sans dettes sans regret sans
les cloches sonnent sans raison et nous aussi
pourquoi chercher le bout de la chaîne qui nous relie à la chaîne
sonnez cloches sans raison et nous aussi
nous ferons sonner en nous les verres cassés
les monnaies d’argent mêlées aux fausses monnaies
les débris des fêtes éclatées en rire et en tempête
aux portes desquelles pourraient s’ouvrir les gouffres
les tombes d’air les moulins broyant les os arctiques
ces fêtes qui nous portent les têtes au ciel
et crachent sur nos muscles la nuit du plomb fondu

je parle de qui parle qui parle je suis seul
je ne suis qu’un petit bruit j’ai plusieurs bruit en moi
un bruit glacé froissé au carrefour jeté sur le trottoir humide
aux pieds des hommes pressés courant avec leur morts autour de la mort qui étend ses bras
sur le cadran de l’heure seule vivante au soleil

le souffle obscur de la nuit s’épaissit
et le long des veines chantent les flûtes marines
transposées sur les octaves des couches de diverses existences
les vies se répètent à l’infini jusqu’à la maigreur atomique
et en haut si haut que nous ne pouvons pas voir avec ces vies à côtés que nous ne voyons pas
l’utltra-violet de tant de voies parallèles
celles qui nous aurions pu prendre
celles par lesquelles nous aurions pu ne pas venir au monde
ou en être déjà partis depuis longtemps si longtemps
qu’on aurait oublié et l’époque et la terre qui nous aurait sucé la chair
sels et métaux liquides limpides au fond des puits

je pense à la chaleur que tisse la parole
autour de son noyau le rêve qu’on appelle nous

Répondre à ce message #40330 | Répond au message #40310
Macu : " je parle de qui parle qui parle je suis seul je ne suis qu’un petit bruit j’ai plusieurs bruits en moi" - epujsv - 28 décembre 2014 à  21:45

Si l’Agitateur est lu par des membres du Collectif Séraucourt, je me permets de vous adresser un conseil suite à cette imposture concernant mon petit pseudo qui confirme ce que je pense depuis pas mal de temps.

Vue de loin, et avec tout mon soutien, vous ne semblez pas faire attention à qui peut récupérer votre mobilisation. Je ne parle pas du PS etc.... Je parle des fachos, des vrai, de l’extrême-droite. Si vous allez lire sur internet des comptes rendus de votes de budgets au niveau de la Région Centre, (on les trouve sur le site internet de la Région Centre, de mémoire) vous y constaterez que systématiquement le FN vote contre tout budget dédié à la culture, que ce soit pour un bâtiment ou des actions culturelles.

Si je peux me permettre, un fois de plus, votre mobilisation pèche par son manque de positionnements collectifs et clairs : c’est en cela que le Collectif pour l’Avenir de la MCB peut vous "attaquer" en vous traitant de fascistes. Alors qu’ils savent très bien que la majorité des acteurs du Collectif Luttes Séraucourt ne sont pas des fachos. Mais votre mobilisation présente des failles parce que vous ne vous protégez pas de qui peut réutiliser votre mouvement citoyen. J’ignore bien évidemment si l’extrême-droite a "infiltré" physiquement votre, vos collectifs, mais en tous cas, par internet elle ne va pas se gêner pour récupérer. C’est tout à fait dans ses pratiques, ses méthodes. Je pense que celui ou celle qui a utilisé mon pseudo dans le blog à Gilblog est un facho.

Ensuite, cela ne signifie pas que si des personnes ne veulent plus du tout de bâtiment de MCB, ce sont des fachos. Non, bien évidemment. Des gens, des idées politiques, ne voient pas l’utilité ni d’un batiment, ni même d’une maison de la culture. Ce qui ne les empêche pas de vouloir la culture dans la ville, pour tous, eux aussi.
C’est un débat de très longue date, ressortant de terre certainement à l’occasion du nouveau batiment.
Ce débat a tout à fait le droit d’exister encore. Pour certains, les maisons de la culture figent et "cathédralisent" la culture. Pourquoi pas, on le droit de voire les choses comme ça. Ca n’a rien de fasciste.
Tandis que les fascistes (ou disons, une partie des fascistes, sont contre toute dépense liée à la culture ou pour une culture bien précise....Bref, chez les fachos aussi, il y a des points de vues différents sur la culture).

Tout ça pour dire, Collectifs Lutte Séraucourt, Collectif pour l’Avenir de la MCB, qu’il est évident que des fascistes veulent réutiliser le petit mouvement citoyen en cours (une fois n’est pas coutume à Bourges qu’il y ait un mouvement citoyen et c’est selon moi également très bien). Mais si vous permettez, il faudrait que chacune des parties arrête de "jouer au con" en ce qui concerne l’émergence de réels fachos dans ce débat : c’est-à-dire que Les Collectifs Lutte Séraucourt précisent clairement leurs positions politiques collectives sur la Culture à Bourges et que le Collectif Pour l’Avenir de la MCB veille à ne pas appeler un facho qui n’est pas un facho. Un mouvement citoyen n’est pas un parti politique. Un parti politique est rôdé aux méthodes et pratiques de protection de son organisation : si le parti ne veut aucune frontière poreuse avec des idées fascisantes il sait mettre en place des paroies protectrices. Un mouvement citoyen, c’est différent. A mon sens, il est très fragile parce qu’il n’a pas les "connaissances" acquises pour se protéger des habitus des partis. Il a de fait, quelque chose de naïf et d’improvisé. Ce qui me le rend sympatique pour ces raisons également. Mais, à cause de cet "amateurisme politque" les mouvements citoyens sont également les proies rêvées pour les fascistes. Un seul peut suffire à pourrir le mouvement citoyen s’il s’y prend bien. Et les fascites n’ont pas forcément une "tête" de fascistes. Ce serait trop facile. Alors, sans devenir paranoïac, il faut qu’un mouvement citoyen soit vigilant quant à la réutilisation de sa mobilisation et sache construire un discours collectif ou des discours, qui ne peut-vent être présumé-s de fascisants. Toute mobilisation se construit certes avec des actes mais avec des mots également. Et les mots, c’est toujours approximatif.
Avec des phrases, c’est préférable. Ce n’est pas facile. Toute tentative de désignation d’un réel tel qu’on le perçoit peut s’avérer un écueil, un emprisonnement dans une logique qu’on ne voulait pas au départ. Il faut donc savoir être prudent et savoir être lisible par autrui, sans équivoque. Pas facile.... ça c’est certain.
Mais il est toujours temps de pouvoir mieux préciser quelque chose qui aurait été mal compris.
Pas besoin de se payer les services d’un expert en communication.... qui ne fait que commercialiser la parole, les idées : il "s’enrichit" pécuniairement en appauvrissant ce que les gens ont à dire. Et dans le petit mouvement citoyen actuel sur Bourges, des gens ont des choses à dire. Mais afin de pas "amplifier" les rumeurs sur cette petite mobilisation, il serait sage pour elle et par elle, qu’elle communique plus clairement publiquement. Et si elle compte encore sur le Berry Républicain, c’est assez étonnant. On est jamais mieux servi que par soi même. Et acutellement, il existe des façons faciles de se construire une page publique. Le Collectif Pour l’Avenir de la MCB a su le faire et accepte la controverse, comme chacun est en mesure d’accepter une controverse, c’est à dire avec la plus grande difficulté. Tandis que les collectifs lutte séraucourt "communiquent" dans un joyeux bordel, de ci, de là. Le risque, et qui est déjà peut-être arrivé, c’est que plus personne ne s’intéresse aux Collectifs Luttes Séraucourt qui peut ainsi "agir" au nom des citoyens qui sont pour la réhabilitation de l’ancien batiment, sans que ceux-ci soient informés de ce que fait "le mouvement citoyen". En cela, ça peut finir par être antidémocratique, en effet. mais certainement dû à beacuoup plus de maladresses qu’autre chose. Mais il faut toujours remettre en cause ce que l’on croit sincèrement représenter et comment. Bref, à ce sujet précis, ne pas faire comme les partis politiques.

Répondre à ce message #40331 | Répond au message #40330
Macu : " je parle de qui parle qui parle je suis seul je ne suis qu’un petit bruit j’ai plusieurs bruits en moi" - epujsv - 29 décembre 2014 à  03:59

Enfin bon, de toutes façons cette tentative d’avoir voulu épargner l’abattage d’une centaine d’arbres, d’avoir voulu préserver ce qu’il y avait de sympa place Séraucourt, c’est à dire ce "parc", d’avoir voulu prouver que la réhabilitation de la mcb était possible, que sa destruction a été le fruit d’un jean foutisme municipal vis-à-vis du bâitment et de mensonges municipaux financiers s’avère désormais vaine.

Ce n’est pas parce que les collectifs Lutte Séracourt ont mon soutien et le soutien de plein d’autres anonymes de la ville et ailleurs, les signatures de la pétition, quelques recours administratifs possibles, la conviction que c’est ça qui était juste pour les citoyens de Bourges tout comme pour le personnel de la macu et les artistes, etc..., que les choses vont changer : le nouveau bâtiment se fera quel que soit le prix que ça coutera au fur et à mesure. Et l’ancien bâtiment bénéficiera d’autant de baratins municipaux sur les projets possibles à son endroit. Rien ne pourra se faire dedans avant bien des années, si un jour d’ailleurs, il est possible que se refasse quelque chose dedans, sans l’intervention d’un privé judicieux qui y verrait l’occasion sublime de se faire quelques, beaucoup de bénéfices supplémentaires.

Cette vieille macu qui n’est plus la macu avait une histoire. Elle l’a toujours. Avec une nouvelle histoire bien plus contemporaine. Dans l’état où elle est, elle représente désormais très bien la municipalité responsable de son état : des hauts murs protégés qui cachent le vide à l’intérieur. Les politiciens auraient tout intérêt à transformer rapidement ce bâtiment qui parle de lui-même de ce qui lui est arrivé. Effacer rapidement cette mémoire. Mais elle ne le peut pas par manque d’argent. Le bâtiment imposant et son histoire les emmerde.
C’est très bien comme ça. Elle fait désordre plutôt qu’autre chose. Elle les entâche. Au lieu de camoufler, elle révèle. Tiens bon la vieille art-déco et continue à les faire chier aussi longtemps que tu pourras.

Répondre à ce message #40332 | Répond au message #40331
MCB versus Avaricum : bref, on disait quoi ? - Cyrano - 29 décembre 2014 à  09:07

Halte au feu ! Halte au feu, epujsv : soyez raisonnable dans la longueur de vos messages. pensez aux braves gens qui lisent (et qui ne lisent pas d’ailleurs, du coup). « Malheur à l’auteur qui veut toujours instruire ; Le secret d’ennuyer est celui de tout dire. » Voltaire

Répondre à ce message #40333 | Répond au message #40331
MCB versus Avaricum : bref ! bref ! bref ! - Cyrano - 29 décembre 2014 à  09:09

Heureusement epujsv, ouf dieu merci ! que ce n’était qu’un extrait que vous citez. On a échappé au recueil complet du poète – pitié pour le lecteur ou la lectrice. « La brièveté est soeur du talent. » disait Anton Tchekhov.

Répondre à ce message #40334 | Répond au message #40330
Macu : " je parle de qui parle qui parle je suis seul je ne suis qu’un petit bruit j’ai plusieurs bruits en moi" - Mister K - 29 décembre 2014 à  12:16

« [toujours impossible de mettre en lien leur page facebook : le logiciel de l’Agitateur le refuse pour des raisons techniques] »

Est-il possible de m’envoyer le lien en question ? Il peut être "positif" à l’anti-spam mais en principe, aucune raison que ça bloque.

Répondre à ce message #40335 | Répond au message #40330
Macu : " je parle de qui parle qui parle je suis seul je ne suis qu’un petit bruit j’ai plusieurs bruits en moi" - epujsv - 29 décembre 2014 à  13:17

Bonjour Cyrano, Mister K,

Pour Cyrano : oui, vous avez raison. Ceci dit, si je croyais avoir du talent je ferais autre chose.... Et si je voulais instruire, également.

Pour Mister K : le lien en question est Pour l’avenir de la MCB qu’on trouve en le tapant dans google. C’est une page publique facebook créée en novembre. C’est là que ça s’passe depuis 2 mois, aussi.

Répondre à ce message #40336 | Répond au message #40335
Macu : " je parle de qui parle qui parle je suis seul je ne suis qu’un petit bruit j’ai plusieurs bruits en moi" - Mister K - 29 décembre 2014 à  13:20

Donc, il s’agit a priori du lien suivant : https://www.facebook.com/pages/Pour-lavenir-de-la-MCB/871830799495679

Répondre à ce message #40337 | Répond au message #40336
Macu : " je parle de qui parle qui parle je suis seul je ne suis qu’un petit bruit j’ai plusieurs bruits en moi" - epujsv - 29 décembre 2014 à  14:00

Yes. Et je vous assure que quand je le mets en lien (que ce soit par le spip ou en copié collé directement) au moment de la prévisualisation du message, l’Agitateur me dit " attention spam etc...". Mais je ne suis pas connectée au site.

Cette page facebook est intéressante (enfin selon les goûts et les couleurs etc...) - mais beaucoup moins belle qu’un poème de Tristan Tzara - à partir du moment où on ne la lit pas en comptant les points : "qui a vanné le mieux l’autre ? C’est qui l’plus fort ? ah ! bien dit. Et bing, dans la gueuele à Jean. J’aime. J’aime pas". Elle permet de comprendre un peu mieux ce qui se passe à Bourges. Personnellement, elle m’en aura appris plus que le Berry Républicain. Je ne suis cependant pas convaincue de l’efficacité des réseaux sociaux dans une mobilisation citoyenne. Celle-ci s’est passée principalement par là (réseaux privés surtout) et on ne peut pas dire que ce soit un " franc succès". Mais comme dirait l’autre, il faut faire avec son temps et l’innovation....tion tion du bois. Langue de bois.

Tiens, un bel oiseau là où j’habite. Et puis encore un. Et encore un, et encore un.... Normal, dans mon quatier, il y a encore beaucoup d’arbres...

Répondre à ce message #40338 | Répond au message #40337
La MCB et les facho. - epujsv - 30 décembre 2014 à  00:23

Temps de lecture : 1mn

De quoi parlait-on plus bas, ce matin ? où en était-on ? voyons, c’est trop long à expliquer. Ca part bêtement de l’utilisation de mon pseudo dans le petit forum de Gilblog par un individu que je qualifierais à vu de nez de fasciste (à ma connaissance, il n’y a que les fachos de base pour avoir ce genre de pratiques) . Ensuite, ça s’en va dans ce qui s’échange dans le forum de Pour l’avenir de la mcb où les pro nouvelle mcb traitent les Luttes Séraucourt de fascites, d’identitaires, de populistes.

Et puis ce soir, me vint une idée saugrenue : tiens, si j’allais lire Le Rabouilleur pour voir où il en est avec la Maison de la Culture. Ca l’intéresse lui aussi. Donc en effet, le Rabouilleur a également fait un compte-rendu de la présentation. Lui, c’est avec un flingue. http://rabouilleur.wordpress.com/2014/12/28/pompidolium-berruyer-episode-3/

Répondre à ce message #40341 | Répond au message #40310
MCB : "Quand les mobilisations citoyennes interpellent l’action publique" - epujsv - 30 décembre 2014 à  16:02

Un document que feraient bien de lire notamment Yannick Bedin, J.M Guérineau, etc.., Pascal Blanc, Philippe Noireaux, le Collectif Pour l’Avenir de la MCB ; 72 pages.
" Quand les mobilisations citoyennes interpellent l’action publique ; les confl its territoriaux comme « apparitions de la démocratie » "
http://www.millenaire3.com/fileadmin/user_upload/syntheses/Mobilisations_citoyennes_et_action_publique_CForet_01.pdf

Répondre à ce message #40343 | Répond au message #40310
MCB : "Quand les mobilisations citoyennes interpellent l’action publique" - epujsv - 30 décembre 2014 à  23:24

Je reviens sur ce document : il est fort intéressant car il bouscule les idées reçues que nous inculquent les partis politiques, quels qu’ils soient, de la droite à la gauche (et leurs extrêmes). "Mobilisations citoyennes" est une expression que l’on entend trop de la bouche des politiciens, d’institutions diverses, de publicités, de groupes financiers, de groupes d’influences, de cercles qualité, etc.... Donc, à priori, mobilisation citoyenne, par la récupération qui en a été faite dans le langage des dominants pour mieux nous trimballer comme d’habitude, ce n’est pas très "excitant". On pourrait même se dire d’emblée "on s’en branle ". Or ce document ne présente pas dutout la mobilisation citoyenne telle qu’elle nous est communément amenée en France, en tous cas.

Bien au contraire, la mobilisation citoyenne consisterait selon la ou les auteurs de cette analyse en une subversion politique fort recommandable pour oxygéner la démocratie locale, territoriale. Beaucoup d’exemples à l’appui de mouvements citoyens dans diverses villes en France. Qui ne sont pas du tout du gout des politiciens, des structures établies, de la "technocratie", etc... . Et qui ne correspond en rien, à ce que par exemple Jean-Michel Guérineau appelle "mobilisez les citoyens" en ce qui concerne la maison de la culture.

Une mobilisation citoyenne au contraire s’affranchit totalement des partis politiques, des conseils de quartiers, des conseils municipaux , des organisations mises en place par une municipalité ou autre pour des rencontres avec des habitants, des usagers, les calendriers fixés, les procédures, etc....jusqu’au langage. Ce n’est pas non plus une révolte, une révolution, une lutte sociale, un mouvement libertaire, anarchiste, etc... . Non, pas du tout. Ce n’est pas non plus un mouvement qui ne veut pas rencontrer les institutions, ni dialoguer avec elles. Ce n’est pas marginal. Par contre c’est spontané. Et issu d’un raz-le-bol local quant à un problème bien précis existant depuis trop longtemps ou pas qui exaspère des citoyens. Et qui réagissent en toute indépendance, individualités, diversités d’horizons sociaux, pourquoi pas d’intérêts privés différents parfois mais qui finalement rassemblés sont de la sphère publique, de la chose publique.

Dans notre triste Bourges à ce niveau, sclérosé comme beaucoup de villes, par les partis, les syndicats, les associations établies, les insistutions, ses rebelles établis, ", son ronron et ses quelques grrrr grrrr habituels,
(ah, et j’allais oublier, son Journal) forcément ce document apparait comme un ovni : mais comment est-ce possible une telle agitation ? que prennent-ils pour inventer des choses pareilles ?

D’où ma question quand même : la mobilisation citoyenne Séraucourt se dénommant ainsi, est-elle finalement une vraie mobilisation citoyenne dans la mesure où des acteurs sont des personnes de l’establishment culturel et poltique de Bourges et de la région : notamment Alain Meillant, François Carré, le monsieur d’Aubrun dont j’ai oublié le nom. Une des caractérisques d’un mouvement citoyen c’est au contraire d’émaner de personnes qui ne sont connues de personne, ce sont des anonymes de chez anonymes. Des gens ordinaires mais qui peuvent bien sûr être d’une classe sociale supérieure. Ce n’est pas caractérisé par le fait que ça viendrait forcément d’une classe populaire. Non pas du tout. C’est mélangé, au contraire. Il peut très bien y avoir des dentistes, c’est possible. A condition qu’ils ne mentent pas comme des arracheurs de dents.

Répondre à ce message #40344 | Répond au message #40343
MCB : "Quand les mobilisations citoyennes interpellent l’action publique" - epujsv - 31 décembre 2014 à  03:49

"Une des caractérisques d’un mouvement citoyen c’est au contraire d’émaner de personnes qui ne sont connues de personne, ce sont des anonymes de chez anonymes. Des gens ordinaires".
et qui ne sont pas de l’institution remise en cause sur l’objet du conflit. Or, à Bourges, les principaux "acteurs de Séraucourt" sont non seulement des ex de la municipalité et de la macu + des acteurs culturels associatifs+
1 architecte qui a certainement dû travailler j’imagine pour des projets municipaux. Et qui est manifestement connu localement. Toutes ces personnes sont certes des citoyens, mais ce ne sont pas des habitants lambda qui ont pris des choses en main. Ce ne sont pas non plus des usagers anonymes de la macu . Même s’il y doit y avoir bien sûr des adhérents dans les groupes Séraucourt. Et bien sûr l’association Nature 18 qui elle a complètement à voir avec les arbres de Séraucourt. Je ne reproche évidemment rien à ces personnes d’avoir essayer d’agir et de continuer certainement, mais ce n’est pas une mobilisation citoyenne. C’est autre chose. Je ne sais pas comment ça s’appelle, et peut-être ça n’a aucun nom, ce n’est pas grave. Mais ce n’est pas une mobilisation citoyenne ni une lutte. Même si ce n’est sûrement pas facile....

Une mobilisation citoyenne n’est pas caractérisée par un nombre important de personnes. Ce n’est pas forcément massif. Ce peut-être un petit nombre. Tel est le cas manifestement. C’est aussi des actions qui font du bruit, qui sont "chocs". Tel est le cas également pour "luttes Séraucourt". Donc il y a des aspects de la mobilisation citoyenne. Mais ça ne suffit pas à la déterminer ainsi. Parce qu’il manque l’initiative du citoyen lambda. Sa capacité à être lui aussi acteur du mouvement. Or, là, ce sont déjà des acteurs internes à l’institution culturelle, environnementale, architecturale (l’association qui veille au respect des droits des batiments protégés, dont j’ai oublié le sigle ) qui "dirigent" les opérations. Dans une mobilisation citoyenne, ce ne sont pas des "experts" de l’objet du conflit qui lancent la mobilisation. Ce sont des néophytes qui saturent d’un problème et qui se lancent dans un conflit. Et qui s’auto-organisent, s’autogestionnent....

Et un des points fondamentaux, c’est que la mobilisation citoyenne "ne doit" pas faire rentrer en conflit des habitants ou des usagers les uns envers les autres. Dans le cas du conflit macu, on ne peut pas dire que des citoyens, des habitants soient rentrés en conflit les uns avec les autres. Non. Des citoyens comme moi par exemple avons été sensibilisés par le biais de la pétition qui répond ou non à ce qu’on pense du projet de la municipalité. Donc soit on la signe soit on la signe pas. Mais c’est au sein du petit monde culturel de Bourges qu’il y a conflit. Et seulement au sein du petit monde culturel de Bourges. Donc, heureusement que ce n’est pas une réelle mobilisation citoyenne parce que sinon, les habitants "s’étriperaient." Et la mobilisation citoyenne serait partie du mauvais pied.

Ceci dit, pour comprendre ça, il m’a fallu je crois 2 mois environ.... Parce que je ne savais pas ce qu’était une mobilisation citoyenne. Alors pourquoi l’avoir dénommé ainsi ? allez, toujours un peu pour la même chose.....
On aime bien mettre des sens, des significations lorsque l’enjeu est important et qu’il n’engage en effet pas non plus que le petit monde culturel de Bourges. Mais finalement, ça ne s’est réduit qu’à ça, qu’à une problématique culturelle dont les "cultureux" sont seuls acteurs+ les écolos au sens large Parce qu’au départ, c’est en effet un problème de tous les citoyens et qui ne devraient pas faire conflit entre les citoyens, les habitants : c’est le fric qui est passé dans l’ancien projet + celui qui va dans le nouveau et qui engendre des dégats collatéraux : l’espace vert Séraucourt.

Dans cette mobilisation, ce qui m’étonne aussi, c’est qu’on entende pas parler des habitants du quartier de Séraucourt. Queudal. On ne sait pas s’ils sont d’accord avec l’arrivée de la verrière culturelle sur "leur" place ou pas. Sont-ils inanimés ces gens du quartier Séraucourt ?
Bref, on entend toujours parlé des mêmes : une petite bourgoisie active locale culturelle, politique et "urbaniste", des acteurs culturels certes pas bourgeois comme Erik Noulette, un peu de Laurent Qullerié et un monsieur de St Florent inconnu au bataillon. On dirait qu’autour le monde n’existe pas. Qu’il y a "5 leaders" et puis personne autour.

Pour avoir connaissance de leur mobilisation et essayer de comprendre, on va sur Gilblog qui rend compte de certaines choses. Mais d’ailleurs, pourquoi va t-on sur Gilblog pour avoir des nouvelles de cette mobilisation citoyenne qui n’en est pas exactement une ? après tout Gilblog n’a jamais dit qu’il faisait partie des collectifs dont il donne des nouvelles avec un grand suivi ? Est-il mandaté rédacteur des actions ? Et sinon, il faut s’échiner à lire le camp adverse pour savoir ce que la mobilisation dite citoyenne fait, dit, ou pas. Certes, le journal et la municipalité les ont baillonés etc.... Mais au bout d’un moment, n’importe quel citoyen normalement constitué finirait par faire sa propre "presse". D’alleurs c’est ce que font les mobilisations citoyennes citées dans le document et c’est en cela que ça consiste beaucoup aussi. Pas seulement des actes. A ce jour, on a eu vaguement l’information de 3 communiqués. Mais pour les trouver sur le net, il n’y avait nulle part, aucun endroit précis où les trouver. Le dernier communiqué ou tract auquel fait allusion le camp adverse, qui le qualifie d’un tissus de mensonges, de toutes façons il est introuvable, à part si on a été la présentation du batiment à l’Auditorium. C’est quand même particulier. Je disais ces derniers jours que c’était des maladresses, etc.... mais peut-être je me trompe. Peut-être que c’est seulement une bataille entre des individus qui se connaissent, des règlements de compte à la OK Corral, qui passent par l’illusion du mouvement citoyen pour pouvoir continuer à contester le projet qui est certes très difficilement avalable.

Mais où est le citoyen là dedans ? pour les petites photos sur les pentes de Séraucourt il y a un mois environ ? pour le rendez-vous à la mairie pour déposer un recours sur je ne sais plus quoi ? où est sa place ?
quelle place lui donne t-on ? un suiveur, c’est tout ? comme dans les manifs où il y les leaders et puis le décor dont on avait besoin pour montrer ce que l’on voulait montrer ? le citoyen en a ras-le-bol de tout ça aussi. C’est faire la même chose que le vote : on l’appelle quand on en a besoin et puis après on fait comme on veut sans l’impliquer parce qu’on ne veut surtout pas l’impliquer. Mais on aura appeler ça "mobilisation citoyenne". Ca, c’st c’est une pratique soit de politicien soit de manageur au sens large soit de militants de ceci ou cela . Des chefs, toujours des chefs. Une hiérarchie très conventionnelle. Et donc, aucun esubversion politique. Et donc aucun oxygène pour la démocratie puisque c’est la copie conforme de ce que fait l’institution responsable du conflit. Les mêmes se rencontrent en face à face. Et là, avec le Collectif pour l’Avenir de la MCB ça fait une tierce copie. Ce soit trois copies les unes des autres qui s’affrontent avec les mêmes pratiques. Donc rien de nouveau ne peut en sortir. Aucune invention n’a été à l’oeuvre en réalité.

Mais qui sait, peut-être un jour à Bourges, quelque chose finira par sortir de l’ordinaire citoyen ?....

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MCB : "Quand les mobilisations citoyennes interpellent l’action publique" - epujsv - 31 décembre 2014 à  14:05

Ou alors ça a commencé comme une vraie mobilisation citoyenne mais pour des raisons inconnues certains ( qui, j’en sais rien) ont estimé qu’il fallait que ça cesse. Et il y a eu encadrement de la mobilisation par des cadres Et toute la capacité d’imagination et de décalage des habitants lambda qu’il y avait au début a été avortée. Parce qu’on a décidé par exemple de s’en référer au Président du Conseil Général et à Jack Lang himself. Qui a répondu par un ton et un contenu on ne peut plus distrait et dégagé..... Et parce que EELV locale s’en ai mêlé par une lettre au maire pour un appel au calme voyant dans la mobilisation des risques de je sais pas quoi.
Il fallait désamorcer pour que le vote abstentionniste du PS au conseil municipal sur l’approbation du projet présente bien. Juste ce qu’il fallait d’opposition citoyenne en colère mais pas trop pour pouvoir dire représenter une partie des citoyens raisonnables. Alors, est-ce que ça a été depuis le début une mobilisation indépendante ou est-ce que ça n’a pas été lancé par des militants PS ? D’autant que c’est la campagne des départementales.... En somme, toujours les mêmes grosses manoeuvres avant des élections... En général ce sont plus des conflits sociaux qui sont lancés juste avant des élections, mais là, on a joué sur le mécontentement local culturel, écolo, urbain. C’est bien probable, je ne vois pas pourquoi Bourges aurait changé fin 2014. L’encadrement était certainement déjà bien préparé et la "mobilisation citoyenne" toute bien organisée d’avance. Spontanée ? ça n’engage que ceux qui veulent, voulaient y croire. Et puis, on n’y croit plus après tout.... Et finalement ce qui se passe à Bourges c’est une bagarre entre le PCF-Front de Gauche et le PS, ainsi qu’à l’intérieur de la droite. Et la municpalité of course. Et quelques citoyens ordinaires qui n’ont pas lâché l’affaire continue à combattre le projet aux côtés des leaders, comme ils peuvent mais qui sont en fait des fusibles de toute cette petite vie politicienne lassante, très lassante....
Quelque chose fait que parfois on préfère être aveugles parce qu’on croit à la cause. Et en l’occurrence elle est complètement légitime. Mais à force de jouer avec la sincèrité, la volonté, l’honnêteté de citoyens , on les use. Et les fachos n’ont pas grand chose à voir là dedans.

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MCB versus MCB : maitrise d’oeuvre, conseil municipal, rencontre Lutte Séraucourt et Maire, réunion publique, Jack - epujsv - 20 décembre 2014 à 17:11

En version électronique non payante du Berry républicain, CR du conseil municipal du 18 décembre :
"Maison de la Culture. Deux délibérations portent sur l’aménagement du futur établissement culturel de la ville. La première est une modification portant sur l’attribution du marché de maîtrise d’oeuvre suite au concours d’architecture en raison d’une défaillance d’un des co-traitants du dossier, l’économiste EIB. Le cabinet d’architectes Ivars & Ballet, lauréat du concours d’architecture, a proposé de le remplacer par le cabinet MIT."
http://www.leberry.fr/cher/actualite/2014/12/18/mutualisation-et-culture-au-menu-du-conseil-municipal-de-bourges-ce-soir_11264600.html

Débat public (organisé par la municipalité ; je n’ai pas reçu d’invitation) le 19 décembre. CR version Berry Républicain : où les méchants sont donc les opposants et les gentils le Président de l’EPCC et le maire.
http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/bourges-et-environ/2014/12/19/debat-sous-tension-entre-pro-et-anti-mcb_11266912.html

Des nouvelles des arbres sur Gilblog : http://www.gilblog.fr/culture--maison-de-la-cultu/arbres-de-seraucourt.html
" À la demande du Collectif "Luttes Séraucourt" une délégation a été reçue mardi 16 décembre par Pascal Blanc, maire de Bourges, accompagné du nouveau maire-adjoint à la Culture Frédéric Charpagne. Le collectif entendait proposer un "moratoire pour les arbres de Séraucourt" afin que les parties puissent prendre enfin le temps pour la réflexion et éviter l’abattage. À cette occasion, la délégation a rappelé au maire l’importance du mouvement citoyen concrétisé par plus de sept mille signatures sur la pétition "Non à la destruction des Jardins de Séraucourt, oui à la réhabilitation de la Maison de la Culture".

Lors de l’entretien, le maire de Bourges n’a fait aucune concession sur l’abattage des arbres et a concédé qu’il y aurait déjà procédé si la question de l’autorisation préalable n’avait été rendue publique. Cette autorisation préalable régie par un premier texte de 1943 concerne les projets de travaux dans le "champ de visibilité" des monuments historiques (Pascal Blanc ne peut donc prétendre qu’il ignorait une "nouveauté qui vient de sortir"). Le moratoire devient donc "de fait" jusqu’en 2015, le temps que les procédures engagées aboutissent, et que la Préfecture donne l’autorisation (elle dispose de trois mois au maximum pour le faire).

À propos de la délicate question du budget du nouvel édifice, le maire a confirmé qu’il est loin d’être finalisé. En effet Pascal Blanc compte beaucoup sur une participation financière plus importante de l’État. Cette aide augmentée aurait pour effet d’améliorer la part de la Région et du Département, qui s’établissent proportionnellement à celle de l’État selon des ratios officiels. Le financement serait complété par l’Agglomération et du mécénat. La ville devra compléter le manque à financer, aujourd’hui encore non évalué, sur son budget.

Les participants se sont quittés après cet échange de vues qui a duré deux heures.{}"

Le 3 décembre Jack is back (pas Ralite, Lang) écrivait une lettre à Fleur Pellerin qu’on trouve dans le Berry Républicain où il est tout abattu d’apprendre que la maison de la culture de Bourges a été saccagée des mains de l’homme, qu’un nouveau bâtiment ailleurs etc...Qu’il trouve ça dommage à cause de la décentralisation, qu’il préférerait la réhabilitation de l’ancienne " de façon simple" et dans la bonne humeur. Qu’il connait des architectes de confiance qu’il est prêt à lui présenter. Bon, ça c’est pour le côté drôle des non-évements.


MCB versus MCB : maitrise d’oeuvre, conseil municipal, rencontre Lutte Séraucourt et Maire, réunion publique, Jack - epujsv - 20 décembre 2014 à  19:08

Ces cabinets EIB et MIT c’est quoi ? des économistes de la construction.
C’est quoi des économistes de la construction ? Selon Wikipédia c’est :
L’économiste en construction a un rôle dans toutes les phases de la réalisation d’un bâtiment. Il est principalement chargé de l’estimation financière de celui-ci.Aujourd’hui, les opérations de construction, réhabilitation ou rénovation d’un bâtiment deviennent de plus en plus complexes du fait de l’évolution permanente des techniques et des réglementations. La maîtrise financière des études, de la réalisation et de l’exploitation de l’ouvrage est donc indispensable à l’acte de bâtir.De ce fait, la mission de l’économiste en construction s’effectue en étroite collaboration avec les architectes, les ingénieurs du projet et les entrepreneurs. Pour cela, il doit comprendre et analyser le projet dans sa globalité afin d’établir l’étude technique et financière la plus pertinente. Ce travail exige un véritable dialogue au sein de la maîtrise d’œuvre et avec la maîtrise d’ouvrage pour que le projet soit traité de manière exhaustive.

Mais ils s’y mettent à combien pour construire un bâtiment ? c’est quoi ce délire de programmistes, d’architectes, d’architectes-programmistes, d’économistes, d’avant-projet sommaire, d’avant-projet définitif,
d’opc (ordonnancement pilotage et coordination) qu’on suppose être une fonction de maitre d’oeuvre, etc.. ;
Enfin, sans déconner, si les bâtiments s’écroulent, faut pas s’étonner. "3 mille milliards" de personnes travaillent sur un même projet avec à peu près les mêmes fonctions.

*****************

Le 22 mai 2013, la ville lançait un appel d’offre d’étude de programmation et d’assistance à maitrise d’ouvrage ;
Les architectes programmistes Marc Aubry et François Guignet ont réalisé cette étude pour la somme de 36675 euros H.T.

le 14.10.2013 la Ville passait un marché avec Géotec SAS - 21800 Quetigny- pour une mission géotechnique :
coût : 2255 euros H.T

C’est dans le récapitulatif des marchés 2013

le 17.10.13 elle lançait donc l’appel d’offre pour la construction (La partie de l’enveloppe financière prévisionnelle affectée aux travaux est fixée à 21 000 000 €o(s) (H.T.) (valeur septembre 2013).

le 07.04.14 : appel d’offre pour mission de coordination en matière de sécurité et protection de la santé (sps) pour la construction de la maison de la culture à Bourges

le 14.10.14 : appel d’offre pour mission ordonnancement, pilotage et coordination
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MCB versus MCB : maitrise d’oeuvre, conseil municipal, rencontre Lutte Séraucourt et Maire, réunion publique, Jack - epujsv - 20 décembre 2014 à  20:17

"Enfin, sans déconner, si les bâtiments s’écroulent, faut pas s’étonner. "3 mille milliards" de personnes travaillent sur un même projet avec à peu près les mêmes fonctions"

Et ne pas s’étonner du prix que ça coûte.

C’est incroyable. Pour construire (ou réhabiliter) on paye pour : une étude.
Ensuite, on repaye pour une autre étude. Puis à nouveau pour une autre étude. Puis finalement, on peut l’espérer, pour une étude qui sera le projet enfin définitif (mais sous toutes réserves) On paye des cabinets, des tas de cabinets qui font tous le même boulot. Ce ne sont pas des corps de métiers différents, ce sont les mêmes qui travaillent sur un même projet et qui font la même chose. Et même qu’on apprend que finalement le projet, c’est un cabinet d’économistes de la construction qui est chargé d’évaluer son coût. Mais EIB a eu une défaillance. Ah ben tu m’étonnes qu’il a eu une défaillance.... Y’a vraiment de quoi défaillir. Combien de temps tiendra MIT ?

Cette histoire de la maison de la culture emmène bien plus loin que la culture et le Général. Il emmène sur la construction. Et au moins, ça permet d’en découvrir tous les "acteurs" . M’est avis que je ne suis pas au bout de mes découvertes. J’attends les prochains appels d’offres avec impatience, les prochains marchés de la ville. Mais sans avoir jamais imaginé que la construction était simple mais bien au contraire qu’il faut des spécialistes de ceci, cela dans la réalisation d’un bâtiment de la conception à celui qui va poser l’installation électrique , la dernière visse, que tout travail mérite salaire, là, les bras m’en tombent de comment on se fait très certainement enfler par une corporation qui se partage (et j’imagine avec quel esprit concurrentiel) un même gateau qu’on paie plusieurs fois pour une même travail.

Donc en fait, en construisant le nouveau bâtiment, on paye 2 fois la même chose ce qu’on avait déjà payé 2 fois, 3 fois, etc... la même chose qu’on paye à nouveau 2 fois, 3 fois, puisqu’il s’agit du même travail.

Cyrano, vous dites, que ça rend fou. Non, ça ne rend pas fou. La construction est un domaine décidément passionnant. Et il mériterait qu’il soit expliqué aux citoyens par ce même corps de métier qui doit bien avoir ses "dissidents". Du style " là, mon cher collègue, vous voyez, il vous enfle monumentalement en faisant payer tel service, tel étude, tel prix, puisque mon autre cher collègue a déjà fait le boulot pour tel montant tel prix, qui lui même avait déjà était étudié par mon autre collègue qui l’avait fait déjà payer tel prix. Mais au nom de la règlementation de plus en plus compliquée, ils vous la mettent bien profond. Avec ou sans l’assentiment de la collectivité maitre d’ouvrage. Soit la collectivité a des intérêts dans le monde de la construction et elle coopère largement à ce vol, soit elle-même ne fait que subir le pouvoir d’une corporation qui la domine."

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MCB versus MCB : maitrise d’oeuvre, conseil municipal, rencontre Lutte Séraucourt et Maire, réunion publique, Jack - epujsv - 20 décembre 2014 à  22:44

Architectes programmistes : (wikipédia) c’est-à-dire ce qui a été fait en 2013 par le cabinet Aubry-Guiguet
Le métier de la programmation architecturale et technique concernait tout particulièrement le secteur public. La loi relative à la maîtrise d’ouvrage publique (loi MOP) impose à toute personne publique de faire rédiger en amont du projet le "programme de l’opération" à l’appui duquel est défini le montant des investissements prévus.

La méthodologie générale

La réalisation d’un programme architectural et technique obéit à des règles et principes méthodologiques précis dont la nature peut néanmoins varier d’un projet à l’autre.

Le processus est généralement ponctué par les jalons suivants :

1. Démarrage des études

Le démarrage des études de programmation constitue un moment essentiel qui peut conditionner de manière significative la qualité des études menées en aval et par conséquent la réussite du projet.

C’est ici que seront définis en concertation avec le maître d’ouvrage les objectifs généraux opérationnels ainsi que les contraintes majeures du projet.

C’est aussi lors du démarrage des études que seront définis les grands principes de mise en œuvre du projet et les outils méthodologiques adéquats (qui fait quoi ? comment ? dans quel délai ?).

Le groupe de pilotage du projet s’organise dès le démarrage des études.

Le démarrage des études de programmation prend souvent la forme d’une, ou de plusieurs, réunion(s) de travail associant les différents acteurs du projet, qu’ils soient décideurs, partenaires opérationnels, techniciens ou consultants extérieurs à la maîtrise d’ouvrage.

C’est également l’occasion lors de ces séances de présentations de recenser et de recueillir les informations générales relatives au projet en question.

2. Étude de site et pré-programme

Ces deux étapes peuvent être réalisées simultanément.

L’étude de site ou du bâti permet d’évaluer le potentiel du terrain ou des bâtiments ainsi que leurs contraintes.

Le pré-programme permet de recenser les besoins des utilisateurs à travers des entretiens, des visites in situ... et de comprendre leur fonctionnement.

3. Faisabilité

Il s’agit de la phase de test et de vérification de l’adéquation entre le site et/ou le bâtiment et les besoins.

Cette étape est illustrée par des simulations graphiques. Elle comprend plusieurs scénarios afin d’offrir au maître d’ouvrage les différentes possibilités de réalisation.

4. Le programme général

Il formalise à travers le cahier des charges, qui sera remis à l’équipe de maîtrise d’œuvre, les besoins (vérifiées en phase faisabilité), la fonctionnalité, les exigences techniques...

Les études de faisabilité ne sont pas intégrées dans le programme général afin de ne pas brider la réflexion architecturale et d’offrir ainsi aux concepteurs la possibilité de proposer des solutions variées.

5. Analyse des projets

Une ou plusieurs équipes de maîtrise d’œuvre ont donné une réponse architecturale sur la base du programme général. Au cours des différentes phases (Esquisse, APS et APD), le programmiste vérifie l’adéquation du programme avec le ou les projets à travers une analyse. Cette étape permet également de prendre en compte l’évolution des besoins du maître d’ouvrage entre le programme général et le projet.
Le contenu du programme

Le programme immobilier comporte notamment les volets suivants :

Dossier de site ( présentation du contexte physique de l’opération mettant en évidence les potentialités, les contraintes techniques et les contraintes techniques du projet),
Le rapport d’objectifs du projet (projet médical, capacitaires, nombre d’élèves, nombre de pax, nombre de passages... autant d’informations qui sont essentielles pour le maître d’ouvrage et que le programmiste a traduit en données programmatiques).
L’expression des besoins en surfaces (tableaux des surfaces utiles détaillées pour chaque espace du projet).
Les exigences fonctionnelles du projet (accessibilité au site, au bâtiment, distinction des flux, liaisons fonctionnelles... ces exigences sont détaillées dans le programme et illustrées par des schémas fonctionnels).
Les exigences techniques (à travers un cahier de prescriptions techniques générales : niveau de performances architecturales et techniques, exigences thématiques...)
Les fiches espaces (les performances spatiales et techniques de chaque espace sont décrites dans une fiche : surface, hauteur sous plafond, points d’eau, prises électriques, attentes pour équipements...).

Outre ces éléments, le programme peut-être complété par des pièces techniques annexes tels que les plans de l’existant, les réseaux, étude géotechnique. Le maître d’ouvrage se doit de remettre aux équipes invitées à concourir (en plus du programme général) les documents de contraintes réglementaires liées au site (PLU, PPRI, ZPPAUP...). Le maître d’ouvrage (accompagné par le programmiste) doit également prendre en considération l’avis des services d’urbanisme, des architectes des bâtiments de France, des pompiers... durant toute la phase de consultation des concepteurs et avant le dépôt du permis de construire (cette démarche permet dans la plupart des cas de gagner du temps en anticipant les éventuels point bloquants).

Lorsqu’il s’agit d’intervenir sur le patrimoine architectural, la nature des études est plus spécifique. On peut citer à titre d’exemple les dispositions arrêtées pour les interventions sur des immeubles classés2, dispositions qui traitent de manière assez larges les différents cas de figure.

Les opérations de restauration sur les immeubles classés font l’objet :

D’une étude d’évaluation, lorsque l’ampleur de la restauration envisagée nécessite un aperçu général de l’état du bâtiment. Elle comprend l’identification architecturale et historique du monument, son bilan sanitaire, et est accompagnée d’une proposition pluriannuelle de travaux ainsi que d’un recueil des études documentaires scientifiques, techniques et historiques dont il a fait l’objet ;
D’une étude de diagnostic pour chaque opération programmée, complétée d’expertises techniques, scientifiques et historiques si la nature, l’importance et la complexité des travaux le justifient.

Et avec tout ça, en fait, les architectes sont en voie de paupérisation, eux aussi :
http://www.lesechos.fr/journal20141030/lec2_industrie_et_services/0203891155863-les-architectes-en-crise-1058961.php

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Objet du marché : communication de la ville de bourges - reflexion strategique au niveau local et national - 2014 / 2015. - epujsv - 21 décembre 2014 à  14:22

Un appel d’offre lancé par la ville en septembre 2014 : http://www.boamp.fr/avis/detail/14-138094/officiel
Marché attribué ? pas trouvé.

A quoi ça sert une mairie à part à lancer des marchés pour toutes les incompétences inhérentes à l’organisation de la mairie ? et vas-y que je te lance un appel d’offre pour évaluer le cout de la maison de la culture que "moi-même " je suis dans l’incapacité d’évaluer, et vas-y que je te lance un appel d’offre pour une mission en communication stratégique que "moi-même" je suis incapable de faire, et vas-y que je te lance un appel d’offre pour l’expertise des ponts de Bourges, et vas y don que je lance un appel d’offre pour la Zac les Breuses dont le marché est attribé à la SEM Territoria, etc, etc....

Ce n’est plus une mairie. C’est une boîte à contracter des marchés dont l’utilité est tout à fait discutable. Et dont nous payons largement le prix.

Ceci dit, il y a plus glamour comme activité que rechercher les appels d’offres de la ville de Bourges, leur but, et leur attributions : c’est globalement infaisable. Le site internet de la ville de Bourges avec ses 2 récapitulatifs 2012 et 2013 (de mémoire) sont globalement illisibles (minuscules) et m’est avis qu’il n’y a pas l’intégralité des marchés attribués, et arrivant fin 2014, il y a 4 lignes sur les mrchés passés en 2014. Quant à trouver les appels d’offres, c’est au petit bonheur la chance sur internet. Et les comprendre, c’est une affaire difficile. Tout nous échappe. Le citoyen ne maitrise rien à part celui qui se retrouve dans les marchés. Si tu n’es pas du monde des "affaires", si tu n’es pas vendeur de ceci cela, tu n’a rien à voir avec la mairie : tu es habitant qui paye ses impôts locaux mais tu ne peux rien savoir. Rien sur rien. A part constater que tout ça n’a plus aucun sens de ’Mairie" mais que tout est affaire de commerce, de marchés et de soit disant investissements.

Allez, pour oublier toute cette misère politique, culturelle, sociale, journalistique, allons nous distraire au Marché de Noël, comme des crétins que nous sommes.

Répondre à ce message #40305 | Répond au message #40304
Objet du marché : marché de Noel - epujsv - 21 décembre 2014 à  14:43

Marché de Noel, qui bien sûr a fait l’objet d’un marché pour implantation gestion animation : attribué à qui ?
Allez, on ne pose plus la question : à Bourges évènements, filiale de Coulisses. Of course. Marché attribué pour 3 ans : 2014, 15, 16.
http://www.centraledesmarches.com/marches-publics/Bourges-ville-de-Bourges-18-implantation-gestion-animation-d-un-village-de-noel-a-Bourges/949311
Concession à vie....

Répondre à ce message #40306 | Répond au message #40305
MCB versus Avaricum - H. Pinter - 16 décembre 2014 à 11:38

Dans une vidéo-interview au BR, JM Guérineau nous apprend qu’il est l’heureux inventeur de l’expression "Maison de la culture du XXIème siècle". Il déclare que son soutien au projet de Blanc va bien au-délà des querelles politiciennes : la Maison de la Culture du XXIème siècle est un "beau challenge" pour Bourges ; il a fondé son opinion sur les avis autorisés des grands experts du ministère. Une pétition signée par 7000 berruyers, c’est bien trop "politicien" pour qu’il s’en occupe.


Maison de la Culture, ça devient flou, ça rend fou - Cyrano - 15 décembre 2014 à 14:58

Stooop, cette histoire rend fou. Déjà, chaque année, ça coute un million d’euros de subventions payées par la ville de Bourges. Merde, un million… c’est-à-dire 25 euros par foyer fiscal, quand même, mais bah... Et ça fonctionne, même avec une Maison de la Culture en gravats, car le "hors-les-murs" fonctionne maintenant depuis ?... depuis combien d’années au fait ? 5 ans environ, oui ? Depuis 5 ans, y’a eu le temps de voir si ce "hors-les-murs" marchait, et ça marche ?
Ça marche donc, une Maison de la Culture sans Maison ? Ho la la, c’est du flou qui rend fou.
Alors ? Arrêtez de nous faire chier les "Pour la construction ailleurs et à bas les arbres", et les "Pour la reconstruction au dessus des gravats et on adopte un arbre". Les gens n’en peuvent plus des boulots devenus boulots de merde, le monde des relations s’effiloche, et y’en a qui veulent à tout prix leur joujou à plusieurs dizaines de millions d’euros ? Des gens cultivés, on n’en doute pas, cultivés sous serre.


Maison de la Culture, ça devient flou, ça rend fou - epujsv - 15 décembre 2014 à  16:35

Il y a peut-être en effet des gens qui veulent leur joujou là-dedans, je n’en sais rien. Je ne les connais pas.
Mais je ne vois pas pourquoi "le peuple laborieux" n’aurait pas droit aux beaux endroits, aux beaux lieux, de la culture. Avec le raisonnement du "hors-les-murs" uniquement on peut très vite se retrouver sous une tente à se peler les miches à regarder un spectacle, avec des toilettes sèches C’est romantique, c’est romano, c’est troubadour, c’est populaire. C’est tout ce que vous voudrez. Et ça coûte beaucoup moins cher, en effet. Et le chemin culturel est pratique et tout tracé.

Pour me sortir la tête de mon boulot de merde, j’ai besoin d’avoir accès à ce que les bourgeois ont droit, de fait. Mais pas uniquement en montant à Paris. Ou en allant à Lyon, ou à Bordeaux, etc... Parce que ça coute cher de s’y déplacer et de s’y loger.

Le nouveau bâtiment, c’est un préfabriqué amélioré. Une maison Bouygues de la culture. Tel est le destin du peuple laborieux.

Répondre à ce message #40278 | Répond au message #40276
Maison de la Culture, ça devient flou, ça rend fou - Mister K - 15 décembre 2014 à  21:47

« Une maison Bouygues de la culture. »

À une époque qui commence à être très lointaine (1987 - 27 ans), l’offre Bouygues sur TF1, c’était le « mieux-disant culturel » selon la CNCL (Commission Nationale de la Communication et des Libertés). Donc, on peut dire que de longue date, Bouygues et culture font bon ménage. Il ne faut pas médire :-)

Mais étant donné la qualité des constructions du XXIè siècle, j’ose poser cette question un brin polémique : la future maison de la culture, le bâtiment s’entend, LA Maison de la Culture de Bourges du XXIè siècle tiendra-t-elle debout tout le long du XXIè siècle ? Vous le saurez si vous survivez jusqu’en 2101. Bonne chance à tous.

Répondre à ce message #40281 | Répond au message #40278
Maison de la Culture, ça devient flou, ça rend fou - epujsv - 15 décembre 2014 à  23:32

merci MisterK pour vos encouragements.
On a trouvé un médiateur ! Christian Morin et sa roue de la fortune.

Répondre à ce message #40282 | Répond au message #40281
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - Le Rabouilleur - 14 décembre 2014 à 21:01

Les Trissotins payés par le contribuable constatent que la population rechigne.
Ils ont donc décidé de faire ce qu’ils appellent de la pédagogie, c-à-dire de la propagande, assez médiocre, il faut le dire.

Il y a eu l’entretien dans le BR de l’architecte qui enfonce des portes ouvertes pour vendre sa boite à chaussures vitrée.
Un bla-bla-bla plein de phrases fortes du style : le classicisme alliée à la modernité, à moins que ce ne soit l’inverse. animateur d’espace, modeleur de vide.

Idem pour le baratin du directeur :
Du même tonneau que le sketch des Inconnus - La set (Peinture-sculpture) , mais avec bien moins d’inspiration. N’oublions jamais que les directeurs sont des administratifs.


MCB versus Avaricum -Phase Propagande - epujsv - 14 décembre 2014 à  22:25

"N’oublions jamais que les directeurs sont des administratifs."
Non, pas exactement.
Votre propagande n’est pas terrible non plus.

Répondre à ce message #40271 | Répond au message #40270
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - Jacques Martin - 15 décembre 2014 à  05:17

Chère Epujsv

Il faudrait reprendre vos cachets.
Si ce n’est pour vous, faites le pour votre entourage.

Répondre à ce message #40272 | Répond au message #40271
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - epujsv - 15 décembre 2014 à  12:23

Ce n’est pas moi qui suis malade, Jacques Martin.
C’est bel et bien la municipalité : je vous laisse méditer sa page sur la nouvelle mcb. Par quoi est-elle "symbolisée" ?un engin de travaux publics et des gravas.
De l’autre côté, il y a Olivier Atlan qui sur le site de la MCB fait part de sa décision de crééer une Assemblée du Public , en des termes quasi poétiques. Baratin ? non, c’est sa mission, son boulot.

De tous temps, il y a toujours eu un hiatus entre les dirigeants des collectivités et les directeurs de MCB ou autres structures culturelles, quand les dirigeants n’y comprennent rien. A Bourges, depuis bien des années, nous avons une municipalité qui fait passer des intérêts personnels avant l’intérêt général. Il est regrettable, à mon sens, que le directeur de la maison de la culture et ses collègues n’aient pas maintenu ce hiatus.
Tout comme Yannick Bedin. Il était nécessaire, il était vital.

Répondre à ce message #40273 | Répond au message #40272
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - Le Rabouilleur - 15 décembre 2014 à  13:07

Atlan et Blanc, c’est Trissotin faisant la courte échelle à Picrochole.

Cette assemblée du Public ressemble furieusement à un piège à cons. Attention à ne pas tomber dedans.

Plouf ! vous y êtes tombé.

Répondre à ce message #40274 | Répond au message #40273
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - epujsv - 15 décembre 2014 à  13:47

Non, ce n’est pas un piège à cons. C’est une organisation proposée au public de la MCB.
C’est une construction interne à la maison de la culture qui a décidé de ne pas faire de politique (au sens large) locale. C’est un enfermement sur elle-même. Une peau de chagrin.

Répondre à ce message #40275 | Répond au message #40274
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - Le Rabouilleur - 15 décembre 2014 à  15:31

Chère Madame,

Je suis bien sincèrement désolé de détruire ici vos illusions, mais cette assemblée du public, sans pouvoir décisionnel ni financier n’est qu’une de ces AG manipulées par des spécialistes de l’agit-prop tendance Trostsky.

Par expérience personnelle, ces AG ne servent qu’à promouvoir une minorité agissante qui ne songe qu’à ces petits intérets égoistes.

Pour ce faire, ils ont besoin d’idiots utiles.

Libre à vous d’en faire partie, ou pas !

Avec toutes mes profondes excuses pour cette désillusion

Votre dévoué Rabouilleur

Répondre à ce message #40277 | Répond au message #40275
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - epujsv - 15 décembre 2014 à  17:21

Je n’en fais pas partie.
Je vous disais juste que c’est un choix de la maison de la culture de fonctionner comme ça.
Ensuite libre au public de la maison de la culture d’accepter ou pas ce fonctionnement.

Je vais vous aider un peu : en fait, cette assemblée du public est savamment manipulée par des anarchistes, des trostkystes, des rouges, des socialistes, des homosexuel-les, des étrangers (et il faut bien le dire, surtout des arabes) , des enseignants, des artistes dépravés, des cultureux déviants, des syndicalistes sortant du complot juif franc-maçonnique. Et qui s’enrichissent sur les subventions publiques : surtout les enseignants. Ils piquent dans la caisse commune de l’association des délégués de classes pour les sorties culturelles. Et ils syphonnent l’essence du bus scolaire qui les amène aux spectacles.

Répondre à ce message #40279 | Répond au message #40277
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - Le Rabouilleur - 15 décembre 2014 à  21:25

Excellente réponse, mais il y a trop de poncifs dedans, ce qui nuit à la force de votre propos.

Le conseil gratuit du Rabouilleur :
Sortez du conformisme, rendez la trangression plus festive et passez dans la vraie vie :
Déguisez-vous en majorette et allez déclamer des poémes d’Aragon sur la place Séraucourt !
Ainsi vous dénoncerez le sexisme tout en éduquant les masses : le double effet Kiss Cool appliqué à la culture.

Prévenez le Rabouilleur avec un certain préavis, car il voudrait être là quand la maréchaussée vous embarquera pour George Sand.

P.S : il y a une typo dans votre texte : siphonnent et non syphonnent

Répondre à ce message #40280 | Répond au message #40279
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - epujsv - 16 décembre 2014 à  00:43

"Déguisez-vous en majorette et allez déclamer des poémes d’Aragon sur la place Séraucourt !"
Le rabouilleur, vous qui aimez tant la transgression, faites-le donc vous-même. Et donnez-moi des nouvelles sur vos impressions.

Répondre à ce message #40283 | Répond au message #40280
MCB versus Avaricum -Phase Propagande - Le Rabouilleur - 17 décembre 2014 à  17:53

Vous voulez les impressions du Rabouilleur : qu’à cela ne tienne, puisqu’il est tombé dans la marmite de la transgression dès son plus jeune age.

Allez donc sur son site rabouilleur.wordpress.com pour le vérifier.
Hélas, 3 fois hélas, la transgression, si elle fait bien rire, ne nourrit pas son homme.
Alors que le conformisme faussement rebelle remplit la bourse de ses adeptes, comme les BHL, Alain Minc, Jacques Attila, oups Attali, et autres Edgar Morin l’ont démontré. J’espère seulement qu’aucun de ces tristes individus ne figure parmi vos références.

Répondre à ce message #40289 | Répond au message #40283
le Rabouilleur - epujsv - 17 décembre 2014 à  20:30

j’ai déjà parcouru votre site le Rabouilleur. Depuis plusieurs mois déjà.
Et je vois clair dans votre rabouillerie. Soyez-en en sûr.
Sur ce, je vous laisse, le Rabouilleur n’était pas le sujet du forum.

Et je retourne à la maison de la culture... Ah zut.. c’est vrai, j’avais oublié, c’est un leurre.

Répondre à ce message #40290 | Répond au message #40289
MCB versus MCB - epujsv - 14 décembre 2014 à 13:39

La question que je me pose à chaque fois que je lis de nouveaux billets du facebook "Pour l’avenir de la MCB" c’est : "suis-je complètement demeurée".

Une nouvelle communication du collectif]vient d’apparaître suite à une "Assemblée du Public" ayant eu lieu au Conservatoire. Le but de ce message est de convaincre. Convaincre qui, on ne sait pas trop. A qui s’adresse "Pour l’avenir de la MCB". A qui parlent-ils ?

Bref, s’ils destinent leur texte qui se veut explicatif à Monsieur ou Madame Dupont, habitant-e-s de Bourges - qui n’adhèrent pas forcément à la MCB mais qui suivent l’évolution du projet dont ils ont bien compris qu’il se fera coûte que coûte et qu’ils doivent ravaler leur dégoût de ce qui s’est passé sur l’ancien site - on ne peut pas dire que Pour l’avenir de la MCB permette d’éclairer Monsieur et Madame Dupont.

Mais ont-ils eux mêmes toutes les données. Leur texte s’appuie sur du flou (à l’image des affiches de la ville). Il y a cependant quelques éléments apparemment concrets sur certaines salles. Qui sont je cite "de bonnes nouvelles". Si ce sont des nouvelles pour eux on en déduit donc qu’ils viennent de l’apprendre.

Ce qu’il y a d’interessant dans un projet architectural retenu, c’est que ce n’est pas le projet. Alors, pour nous occuper, on nous balance en image une vitrine extérieure sous le ciel bleu de l’innovation. Mais il faut comprendre qu’en fait c’est d’abord un projet sommaire. Ou plus exactement un avant-projet sommaire

APS : Les études d’avant-projet sommaire (APS) ont pour objet : de préciser la composition générale en plan et en volume ; D’apprécier les volumes intérieurs et l’aspect extérieur de l’ouvrage ; De proposer les dispositions techniques pouvant être envisagées ; De préciser le calendrier de réalisation et, le cas échéant, le découpage en tranches fonctionnelles ; D’établir une estimation provisoire du coût prévisionnel des travaux.

Puis un APD : Les études d’avant-projet définitif (APD) ont pour objet : De déterminer les surfaces détaillées de tous les éléments du programme ; D’arrêter en plans, coupes et façades les dimensions de l’ouvrage, ainsi que son aspect ; De définir les principes constructifs, les matériaux et les installations techniques ; D’établir l’estimation définitive du coût prévisionnel des travaux, décomposés en lots séparés ;
De permettre au maître de l’ouvrage d’arrêter définitivement le programme ; De permettre l’établissement du forfait de rémunération dans les conditions prévues par le contrat de maîtrise d’œuvre.

Conclusion du texte de "Pour l’avenir de la MCB" :
"Bref, le projet s’avère aussi ambitieux sur le fond qu’il se fait raisonnable financièrement, et c’est avec enthousiasme que la très grande majorité des présents a accueilli cette présentation. On espère que vous le partagerez lorsque vous serez enfin conviés à sa présentation officielle le 19 décembre.{}"

Vous avez compris ? non, c’est logique.

PS : impossible de mettre en lien le facebook de "Pour l’avenir de la MCB" car suspecté de "spam" par le logiciel de l’agitateur. Le billet en question commence par " Présentation détaillée et technique du projet du nouveau bâtiment lors de l’Assemblée du Public hier soir à la salle Mozart du Conservatoire." et date d’hier.


MCB versus MCB : maitre d’ouvrage/maitre d’oeuvre - epujsv - 14 décembre 2014 à  15:35

Le maitre d’ouvrage c’est la mairie, c’est-à-dire le commanditaire, le porteur d’un projet de construction de bâtiment.
La maîtrise d’ouvrage suppose :
- la propriété ou le droit d’utilisation d’un terrain adéquat
- la définition des fonctions et objectifs du bâtiment
- une durée pour la réalisation complète de la conception, des travaux de construction jusqu’à la livraison finale du bâtiment
- un budget pour couvrir l’ensemble des coûts des interventions des entreprises impliquées dans l’ouvrage jusqu’à la livraison finale du bâtiment

En tant que responsable du projet de construction, le maître d’ouvrage se doit de contracter les services d’experts dans les domaines qui peuvent dépasser sa compétence, selon les caractéristiques du bâtiment envisagé et les réglementations correspondantes : technique, juridique, financière et direction de projet interne ou externe. Il est dans l’obligation légale de s’assurer les services d’un architecte (pour tout projet d’une superficie supérieure à 170 m²) qui servira aussi autant que possible de maître d’œuvre.

Dans le cas présent, la mairie a t-elle contracté des services d’experts dans les domaines qui peuvent dépasser sa compétence ? et si oui, lesquels ? le Crédit agricole ? l’absence de salle d’exposition est-elle le fruit d’une expertise ? la marie compte t-elle déléguer la maîtrise d’ouvrage ?

Le maitre d’oeuvre : Le terme de maître d’œuvre (parfois abrégé MOE ou MŒ) est le pendant du maître d’ouvrage qui désigne le commanditaire des travaux, propriétaire d’un terrain et porteur d’un projet de bâtiment qui s’associe les services du maître d’œuvre dont il est le client, le plus souvent un cabinet d’architectes en charge de la conception et de la construction. Cette dénomination est particulièrement utilisée pour les marchés publics.
Il est le chef de projet de construction.
Le maître d’œuvre intervient lors de différentes phases du projet architectural : lors de la conception, il plannifie les travaux et les interventions des différentes entreprises ; pendant le chantier, il dirige la construction ou la rénovation du bâtiment ; à la réception et clôture des travaux, il s’assure de la finition et de la qualité de l’ensemble avec le maître d’ouvrage.

Le maître d’œuvre apporte une solution technique dans la conception et une expertise en gestion de projet durant la construction pour satisfaire les contraintes financières et les délais du maître d’ouvrage. Après accord du maître d’ouvrage sur les détails du projet proposé, le maître d’œuvre définit le cahier des charges et conseille la sélection par le maître d’ouvrage des entreprises intervenant sur le chantier sur des critères matériels et financiers convenus au préalable.

Durant la construction, le maître d’œuvre est responsable de l’exécution des travaux et du suivi du chantier lors des étapes de la réalisation du projet de bâtiment, ainsi que du respect des normes de qualité par les différents entreprises intervenant dans les budgets et délais prévus par le cahier des clauses administratives particulières (CCAP).

Sur l’ancien site, la maïtrise d’oeuvre avait été confiée à la fois aux architectes et à un groupe d’ingénieurie de génie civil (Ingérop).

COMMENT EST PAYÉ L’ARCHITECTE ?
L’Architecte reçoit des honoraires en paiement de son travail. Ses honoraires sont calculés en fonction de la mission que vous lui confiez (complète ou partielle), de la complexité du projet et de son coût.Il s’agit le plus souvent d’un pourcentage du montant des travaux, mais cela peut aussi être un montant forfaitaire, ou, plus rarement, un paiment au temps passé.

Il est rémunéré séparément des entreprises. Son travail n’est pas de construire (ce que font les entreprises) mais de concevoir, d’encadrer, d’organiser, de surveiller. Il est rémunéré pour ce travail sous forme d’honoraires qui lui sont payés directement. Il ne doit rien percevoir pour le compte des entreprises, et ne doit rien recevoir non plus de celles-ci. Il est votre Conseil, il doit donc rester parfaitement indépendant des entreprises.
Dès les premiers contacts avec vous, l’Architecte doit vous proposer les modalités de rémunération, en fonction de la mission que vous souhaitez lui confier. Il est nécessaire que vous lui indiquiez votre budget global (incluant travaux et honoraires). Il est préférable qu’il vous fasse une proposition écrite, sous forme de simple lettre ou de contrat détaillé (suivant les pays). Veillez à ce que ce document indique au moins : - l’étendue de la mission, avec un descriptif très général de votre projet ; - le budget global maximum que vous avez fixé ; - le montant des honoraires pour chaque phase ; - le délai de réalisation de chaque phase ; - les modalités de paiement des honoraires (détail pour chaque phase de la mission).

Il n’y a pas que la petite salle de théâtre qui est modulable dans cette construction, on modulera bien d’autres aspects au fur et à mesure de l’avancée du "projet".

Dans un autre récent billet " Pour l’avenir de la MCB" un architecte demande "qui a peur de l’innovation" ? moi, j’ai peur de l’innovation. Quand je vois ce que ça a donné pour l’ancienne macu tous ces beaux textes qui définissent, règlementent les responsabilités des uns et des autres dans un chantier de construction, de conception. Et qui c’est qui l’a dans le cul ? pas eux.

Répondre à ce message #40268 | Répond au message #40267
MCB versus MCB - epujsv - 14 décembre 2014 à  20:08

autre chose : "Pour l’avenir de la mcb" affirme que la ville va payer des pénalités pour un retard pris sur le calendrier. Je cite : " à chaque mois des pénalités de plus de 100 000 euros" . Ce qui est interessant c’est que les chiffres sont précis pour les pénalités mais pas pour le coût de l’ensemble du projet. D’où sort cette somme de 100.000 euros par mois et à qui va t-elle aller ?

Mais de quel calendrier s’agit-il ? à partir de quand était donc prévu ce calendrier ? des pénalités à qui, à quoi ?
auprès de quoi donc la ville est-elle redevable de pénalités ? une société privée d’élagueurs ? laquelle ? quel est le marché public ? combien ? où se trouve publié, affiché ce marché public ? où se trouve affiché le calendrier du début des opérations ? où est-ce officiel ?

 auprès d’une société archéologique qui aurait dû commencer les fouilles ? quand ? quelle société d’archéologie a été sélectionné pour les fouilles ? où se trouvent donc ces informations publiques ?

 auprès d’un opérateur de travaux qui aurait du commencer à casser la pente pour permettre les fouilles ?
quelle société ? quel marché ? où ? combien ? quand devaient débuter les travaux ?

 les architectes ? pour leur avant projet-sommaire ? ne sont-ils donc jamais venus sur le terrain pour le regarder en face ? ou pour leur avant projet définitif ?

Quel est donc ce calendrier si bien établi par le maitre d’ouvrage, le maitre d’oeuvre ? par les champions de la construction ? de la conception ? les innovateurs qui ne s’abaissent ni à la nostalgie d’un vieux bâtiment, ni à la sensiblerie de l’abattage d’une centaine d’arbres. Des gens objectifs. (cf le billet de l’architecte).

En fait, "Pour l’avenir de la MCB" est en train de charger les manifestants de la place Séraucourt d’un retard pris sur le début d’un début d’un début d’un avant projet sommaire sans calendrier officiel annoncé et toujours sans budget.

Ce que fait semblant de ne pas comprendre Pour l’avenir de la MCB, c’est que des berruyers considèrent que la nouvelle macu se construit sur une affaire occulte : la démolition de l’ancienne. Le projet actuel est politiquement gangrainé par l’ancien. "Pour l’avenir de la MCB" préfère garder ses oeillères. Sur ce qui ne sent pas bon à Bourges depuis plusieurs années, ce collectif fait le choix de diffuser un désodorisant sur l’origine des remugles. Un énorme furoncle se trouve désormais place André Malraux. Et plutôt que de le percer, ou au moins de le reconnaître, de le nommer pour ce qu’il est, on préfère abonder dans le sens de la mairie qui s’imagine que les berruyers ont la mémoire courte et que des images 3D vont nous satisfaire et nous faire penser à autre chose. Et que nous sommes suffisamment cons pour accâbler les manifestants de Séraucourt de retards pris sur un projet dont on ne sait pas grand chose et qui commence comme la démolition. Avec autant de clarté, de professionnalisme, d’honnêteté, etc...

En ce qui me concerne, ce collectif pourrait presque me faire peur d’une certaine façon : ce que je peux comprendre c’est qu’ils veulent une macu. Pas de problème. Mais, ce côté planqué, neutre sur ce qui concerne l’ancien site ainsi que leur rejet sur les manifestants de Séraucourt de la supposée non avancée du projet actuel, se rangeant donc du côté du pouvoir de la mairie sont des positions politiques qui me sont très désagréables, d’autant plus émanant de personnes de culture. Ou se revendiquant comme tels. Dans le facebook de "Pour l’avenir de la MCB" on invoque souvent le fait que le Directeur de la MCB est un fonctionnaire. En effet, c’est un fonctionnaire, mais rien n’ interdit aux fonctionnaires d’avoir du courage. Aucune loi. D’ailleurs, la loi Anicet Le Pors qui régit le statut général des fonctionnaires va dans ce sens. Que le collectif de pour l’avenir de la MCB révise ses classiques.

Répondre à ce message #40269 | Répond au message #40268
MCB versus MCB : maitre d’ouvrage/maitre d’oeuvre - epujsv - 16 décembre 2014 à  23:02

Le 22 mai 2013, la ville lançait un appel d’offre d’étude de programmation et d’assistance à maitrise d’ouvrage ;
Les architectes programmistes Marc Aubry et François Guignet ont réalisé cette étude pour la somme de 36675 euros H.T.

le 14.10.2013 la Ville passait un marché avec Géotec SAS - 21800 Quetigny- pour une mission géotechnique :
coût : 2255 euros H.T

C’est dans le récapitulatif des marchés 2013

le 17.10.13 elle lançait donc l’appel d’offre pour la construction (La partie de l’enveloppe financière prévisionnelle affectée aux travaux est fixée à 21 000 000 €o(s) (H.T.) (valeur septembre 2013).

le 07.04.14 : appel d’offre pour mission de coordination en matière de sécurité et protection de la santé (sps) pour la construction de la maison de la culture à Bourges

le 14.10.14 : appel d’offre pour mission ordonnancement, pilotage et coordination

Répondre à ce message #40287 | Répond au message #40268
MCB versus Avaricum - epujsv - 11 décembre 2014 à 20:30

Avant hier, les architectes ont été interrogés par leBR.

A un moment le journaliste leur demande s’ils savent combien ça va coûter vraiment ce batîment, s’ils ont eu des assurances concrètes par les collectivités et le ministère du financement de leur projet, et de leur rémunération. Il leur demande également s’ils n’ont pas peur que le maitre d’oeuvre déconne à plein tube ainsi que la conduite des travaux du chantier, vu ce qui s’est passé récemment. Il leur demande également si en tant qu’urbaniste, architecte, etc... bref, si en tant que travailleurs de l’harmonie entre l’environnement et le bâti, ça ne les gêne pas que des arbres aux essences particulières et d’un certain âge soient abattus pour que soit construit leur gros nougat carré vitré. Qu’on leur a commandé. Il leur demande également pourquoi les architectes font tous la même chose en bâtiment en ce moment ? Il leur demande si ça les éclate de faire des toits plats partout et pourquoi ? et pourquoi des cubes, toujours des cubes ? et pourquoi quand on regarde les architectures du 21e siècle on a l’impression de les avoir déjà vues au 20e siècle ? et pourquoi à l’intérieur il y fait si froid ? pourquoi tout y est tant rectiligne, tout le temps ? il leur demande si en fait, tout ça, qui coûte si cher, pourquoi ça coute aussi cher ? les matériaux, etc.... Il leur demande s’ils ont pris leur pied en dessinant et créant la commande qui leur était passée. S’ils n’ont pas en fait envie de concevoir des batiments plus beaux, plus chauds, plus travaillés de la sculpture, etc... A la fin, il leur pose la question, en tant qu’amoureux de la construction, de ce qu’ils pensent d’un patrimoine classé détruit.


MCB versus Avaricum - epujsv - 10 décembre 2014 à 23:13

Je ne sais pas à quoi ça ressemble mais en tout cas c’est blanc.


MCB versus Avaricum - Franck - 10 décembre 2014 à 20:23

Une architecture assez plaisante pour un centre commercial.
Une architecture d’un autre siècle, sans charme et au rabais pour un lieu culturel.