Pain-Noir

De nos jours, la découverte d’un artiste ne tient à pas grand-chose : un tweet, un nom qui interpelle et qui pousse à une première écoute. Et là, lors de cette première écoute plus ou moins distraite mais agréable, on se dit que ce disque vaut une réécoute plus attentive. Suite à cette nouvelle écoute, on en est certain, nous avons à faire à un grand disque. Alors évidemment, ensuite, on se demande qui se cache derrière Pain-Noir. Qui pour nous produire ce type de disque en cette fin 2014 ? Le web est notre ami et nous indique qu’il s’agit de François-Régis Croisier, un clermontois qui est à l’origine de St. Augustine, un projet dont on avait entendu parler il y a quelques années mais dont on était totalement passé à coté. Ben oui, ça arrive. On va pouvoir se faire des séances de rattrapage. François-Régis Croisier, c’est aussi un des codirigeant de Kütu Folk, un label clermontois plus que prolifique (avec notamment Garciaphone et The Delano Orchestra qui participe au dernier double album de Jean-Louis Murat - Babel).
La différence entre St. Augustine et Pain-Noir ? Alors que la langue du précédent projet de François-Régis Croisier était l’anglais, Pain-Noir est entièrement écrit en français. Et plutôt très bien écrit. Enregistré avec Olivier Perez (Garciaphone) à l’été 2014, Pain-Noir nous livre neuf titres envoûtants, poétiques, bucoliques, mélancoliques. Pain-Noir nous transporte tranquillement avec des chansons aux mélodies imparables et intemporelles où la guitare (folk) tient largement la corde.

On ne vous en dit pas plus, le disque qui a vu le jour grâce à un appel aux dons sur le label Microcultures est écoutable et téléchargeable sur Bandcamp [1]. À noter également la session de Pain-Noir dans l’émission Label Pop sur France Musique.