Éditorial Juillet 2015

Les faux amis

mardi 21 juillet 2015 à 08:30, par Mister K

La tragédie grecque devenue salade européenne aura eu au moins un avantage, désormais, tous les européens savent dire oui et non en grec : ναι et όχι [1]. Comme vous pouvez le constater, ce sont plutôt des faux amis.

Cela n’a l’air de rien cette histoire de oui et de non en grec, mais c’est certainement la plus grande "avancée" pour l’Union Européenne depuis le fameux traité de Lisbonne dont beaucoup ne voulaient pas mais que tout le monde a eu, dans un grand déni de démocratie dont l’Union Européenne a le secret. Alors, ces histoires de faux amis autour du oui et du non, c’est assez symbolique de l’Union Européenne finalement. Les pays de l’Union sont amis sauf si l’un d’entre eux a un problème comme la Grèce depuis quelques années. Là où un ami serait solidaire, l’Union Européenne punit. Les grecs ont été châtiés. Est-ce bien ça l’Europe que la majorité des français, des grecs et des habitants des pays de l’Union Européenne souhaitent ? Vraisemblablement pas. Mais on ne laissera à personne l’occasion de pouvoir le prouver. La solidarité des peuples de l’Union Européenne pourrait faire tâche par rapport aux égoïsmes des gouvernements des États censés les représenter. L’Union Européenne telle qu’elle est dirigée actuellement est un faux ami de la démocratie. La preuve n’est plus à faire. Et c’est plus que triste pour tous ceux qui croient en l’Europe, pas celle qu’on nous vend, mais celle dont on rêve. On peut rêver longtemps semble-t-il.

À Bourges aussi on va pouvoir continuer de rêver. On découvre que l’expression "fête de la culture" peut être un faux ami. Pascal Blanc proposait dans son projet pour devenir Maire de Bourges, une fête de la culture. Finalement, il fait plutôt la fête à la culture. Et plutôt que développer la culture aux frais du contribuable berruyer, il la rétrécit et compense en ajoutant des animations, un peu comme dans votre supermarché. Et comme il aime les poupées russes, à l’intérieur de ces animations, il glisse des faux amis. Ben oui, "La descente infernale", tout le monde pensait qu’il s’agissait d’un concours de lever de coude ! D’autant plus que lors de la campagne électorale pour la mairie en 2014, Pascal Blanc avait écumé les bars du Printemps de Bourges pour faire jeune ! À l’époque, tout le monde se disait qu’il avait une descente infernale. Désormais, tout le monde pense qu’il nous mène dans la descente infernale. Et dans ces cas là, vous avez beau crier, la seule chose à faire est d’attendre que ça se passe. Certains de ces anciens amis (qui savent désormais que Pascal Blanc était un faux ami) tentent bien de tirer la sonnette d’alarme. Mais il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et puis, sa culture à lui, c’est l’animation. Alors il anime. On ne vous fera pas un autre dessein qu’animer. Désolé les amis ! That’s all folks !

[1Prononcez nai et o-khi


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