Édito Octobre 2019

Blues trottoir à Bourges

mardi 15 octobre 2019 à 10:30, par Mister K

On a beau dire, mais la proximité d’une élection municipale, ça oblige les mairies à se bouger un peu le popotin. Bourges ne fait pas exception. Cela oblige aussi les potentiels candidats à se remuer le derrière également. Bon, là, à Bourges, c’est un peu mou du genou. Bourges quoi...

Quelle déception ! Nous avons appris fin septembre que François Cormier-Bouligeon ne sera finalement pas candidat à la mairie de Bourges en 2020. N’est pas Villani qui veut. Papa Macron l’a rappelé à l’ordre et il obéit. Nous qui nous apprêtions à bien rigoler, on va devoir se contenter d’un duel Blanc-Mousny à droite, Philippe Mousny ayant officialisé sa candidature à la mairie de Bourges. L’ambition de François Cormier-Bouligeon ? S’assurer que La République en Marche aura 50% des places sur la liste de Pascal Blanc. Non, vous ne rêvez pas, il l’a dit. Et oui, de la lointaine lutte des classes au Parti Socialiste, il préfère désormais la lutte des places pour les mous du genou centristes. Démarche un peu boiteuse on dirait...qui risque de ne pas apporter grand-chose à Bourges et aux berruyers.

Du coup, on a bon espoir que la gauche prenne la relève pour nous faire rire. Combien de listes à gauche ? Les paris sont lancés. Même si Yann Galut et Irène Félix pourraient être candidats, il n’y aura peut-être aucune liste ouvertement socialiste. Mais il y aura une liste La France Insoumise avec Yannick Bedin. Que feront le PCF, LO, le NPA et tutti quanti ? Suspens ! [1]

Pendant ce temps, Pascal Blanc continue son bonhomme de chemin, pépère. Pas trop vite le matin, doucement l’après-midi. Le budget investissement de la ville étant en grande partie utilisé pour reconstruire la Maison de la Culture que sa majorité à cassé par inadvertance et incompétence, il n’y a pas eu grand-chose de réalisé ces six dernières années. Bourges a fait du surplace et continue de perdre des habitants. Mais dernièrement, ça bouge un peu. C’est actuellement la fièvre sur les trottoirs dont beaucoup ont été rénovés ces derniers temps. Et puis bien sûr, il y a eu les travaux de la place Victor Hugo avec les fontaines en forme de pissotières qui débordent. Assez créatif et amusant. Mais bon, on se demande finalement si ce n’était pas mieux avant...ce qui est grave vu qu’avant, c’était déjà très moche. Des travaux qui ont fini en retard comme d’habitude et qui ont coûté en théorie 1,6 million d’euros. Si, si...

Bref, on ne s’attend pas à avoir une campagne municipale avec des projets très ambitieux. De quoi avoir le blues pour Bourges, une ville qui semble mourir à petit feu. Mais bon, si un soir de pluie et de brouillard vous avez le blues, ce sera sur des trottoirs tout neufs. C’est déjà çà... Allez, lancez le saxo !

[1Merde, j’ai tout bouffé mon pop corn...


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