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Polémique autour de l’école des pompiers

samedi 1er septembre 2001 à 00:00, par Charles-Henry Sadien

Le député du Cher Jean-Claude Sandrier (PC) a-t-il commis une faute politique en annonçant prématurément la délocalisation à Bourges de l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs Pompiers ? C’est en tout cas l’avis de Rémy Pointereau (RPR), président du Conseil Général du Cher qui a dénoncé un "effet d’annonce" du député communiste qui aurait fait capoter le projet. Dans les colonnes du Berry Républicain, Jean-Claude Sandrier s’est défendu en expliquant que la ville de Bourges était, au moment de l’annonce en concurrence avec d’autres villes et qu’elle se situait à la dernière place. Il est alors intervenu directement auprès du Premier Ministre pour faire valoir les atouts de la capitale du Berry. "Si on ne dit rien, c’est que l’on accompagne le mouvement d’enterrement. Si la droite préfère agir ainsi, c’est son problème", a estimé Jean-Claude Sandrier qui s’est par ailleurs étonné que le président du Conseil Général annonce que la ville de Bourges n’avait pas été retenue alors que selon lui, le Premier Ministre n’avait communiqué ni officiellement ni officieusement sa décision. Du côté de la préfecture, on explique également n’être au courant de rien. Rémy Pointereau a affirmé que c’est Victor Convert (ancien Préfet du Cher et actuellement rattaché à la sécurité civile) qui lui avait annoncé que le site de Bourges ne serait pas retenu.