Les casseroles de Franck Thomas-Richard

Au lendemain de l’annonce l’éviction de l’ancien député Franck Thomas-Richard de la liste UMP pour les prochaines élections régionales, le quotidien Le Berry Républicain a dressé un portrait très sévère de celui qui se dit aujourd’hui un « proche de Nicolas Sarkosy ». le rédacteur Patrick Martinat écrit que Franck Thomas-Rochard est « incontrôlable. « Après avoir contribué à l’échec de l’ancien ministre Jean-François Deniau aux cantonales en 1998, Franck Thomas-Richard demandera dans la foulée la démission de Frédéric Deniau alors première adjointe de Serge Lepeltier, maire de Bourges », rappelle-t-il. « Celui qui se dit ancien balladurien est surtout à l’époque proche de Alain Madelin, et en 1998, proche de Bernard Harang (qui fut éphémère président de la région Centre à la faveur d’un accord avec le Front National) ». est-il souligné dans cet article sans concession. En octobre 2002, FTR se retrouve devant un tribunal pour excès de vitesse et outrage à agent. Récidiviste, il est déclaré coupable et est condamné. Selon Le Berry Républicain, Franck Thomas-Richard payerait là ses nombreux écarts mais aussi un discours politique très agressif voir injurieux qui a fini par le desservir. L’intéressé s’affirme victime d’un coup monté et d’un complot, considérant que sa sympathie pour Nicolas Sarkozy ne lui a pas été pardonnée. L’avenir et la crédibilité politique de Franck Thomas-Richard apparaissent aujourd’hui très compromises.