Demoiselles du FCB : la réponse des dirigeants
La nouvelle équipe dirigeante du FC. Bourges se bat sur tous les fronts pour défendre l’image d’un club largement écornée par l’équipe de l’ancien Président Maurice Duvernoir. Dans un courrier qui nous a été adressé, Louis Flock, secrétaire Général et Jackie Marien, Président, répondent au message d’un internaute dénonçant leur absence de volontarisme en matière de promotion du football féminin et remettant en cause leur crédibilité.
La plaie ouverte du FC. Bourges au printemps dernier, ne semble pas prête de se refermer. Malgré les efforts de la nouvelle équipe dirigeante pour remettre le club sur la voie de la guérison, il subsiste toujours de dissensions internes assez vive. Dernier exemple en date : la colère de la section féminine du FC. Bourges, exprimée dans les colonnes de la presse locale et dont l’Agitateur de Bourges s’est fait écho.
A ce sujet, Louis Flock, Secrétaire Général et Jackie Marien, Président, réfutent tout d’abord toutes accusations chasse aux sorcières : « est resté au club toute personne qui l’a désiré, et il y en a ». Selon eux, Hervé Minier, responsable de l’équipe féminine du FCB18 aurait totalement déserté le club après la Finale de la Coupe du Cher. « Depuis, nous n’avons pas revu ce monsieur, il était donc difficile de le virer », expliquent-ils, avant de préciser que « contrairement aux précédentes directions, le choix des entraîneurs n’est pas le fait des dirigeants mais du manager général Pascal Dupuis ».
Regrettant la rancoeur des féminines du FC Bourges à leur égard « alors que nous venons d’arriver », Louis Flock et Jackie Marien estiment qu’il est préférable que le club ait, pour l’heure et compte tenu de ses difficultés, des « ambitions mesurées », l’expérience des féminines au niveau national n’ayant pas été concluante.
Concernant le quiproquo relatif à un rendez-vous entre les dirigeants et les demoiselles du FC. Bourges évoqué par un internaute dans notre forum, Louis Flock et Jackie Marien affirment catégoriquement que celui-ci avait été fixé le vendredi 25 juin à 18h30 et non 19h30 comme l’affirment les joueuses qui s’estiment victimes d’un rendez-vous manqué. « Nous avions une réception importante de nos sponsors à 19h45 », se justifient-ils. « Le rendez-vous pour le lundi soir étant resté sans réponse, nous avons envoyé un courrier personnel à chaque joueuse. Pas de réponse, aucune démission formulée comme le prévoit le règlement de la FFF ».
Les dirigeants du FC. Bourges souhaitent que la polémique concernant l’équipe féminine initiée selon eux par « une ou deux meneuses », cesse. Mais, signe malgré tout de leur attachement à la section féminine du FC. Bourges, ils regrettent amèrement qu’une joueuse dont le club a financé le stage et l’examen d’entraîneur ait décidé de quitter le club pour aller entraîner une autre équipe.
Enfin, la direction du FC. Bourges a tenu à répondre à l’opinion exprimé par un de nos lecteurs selon qui « attaquer un salarié pour faire tomber des dirigeants est d’une bassesse méprisable ». Il s’agit d’une allusion à Bruno Bellamy, chargé de la recherche de sponsors, et accusé de coûter trop cher au club. Les actuels dirigeants du FC. Bourges précisent que Bruno Bellamy n’a pas été à ce jour licencié. Davantage que le salarié, ses compétences et son bilan, c’est la fonction de responsable du marketing qui semble être remise en cause par le président Marien : « Guy Roux lui-même nous a confié ne pas avoir à l’AJ. Auxerre de commercial ». Financer un tel poste pour un simple club de quatrième division (et maintenant cinquième), peut paraître en effet surprenant. Louis Flock et Jackie Marien expliquent d’ailleurs avoir dû réduire la masse salariale de 50%. Sous la gestion Duvernoir, le FCB comptait en effet près d’une quinzaine de salariés, contre deux (ou trois ?) aujourd’hui.