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EQUIPEMENT CULTUREL

Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie

dimanche 22 mai 2005 à 18:08, par Charles-Henry Sadien

Après avoir appris par voie de presse (lire ici) que la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie serait confiée à l’Agence Culturelle de Bourges, les associations de quartiers qui devaient être associées au fonctionnement de cette structure ne cachent pas leur surprise sur ce soudain et autoritaire changement de cap voulu par la municipalité de Bourges. Un « Collectif pour l’Avenir de l’Espace Culturel de la Chancellerie » est en train de voir le jour. « Cette affaire, n’est-ce pas tout simplement une question de crédibilité des politiques publiques ? », s’interroge le collectif.

Lorsqu’en juillet 2004, la première pierre du futur Espace Culturel de la Chancellerie était posée, les habitants des quartiers nord de Bourges pouvaient sans doute légitimement croire qu’il s’agissait là, de la fin de tergiversations incroyables qui ont durées plusieurs années.

En effet, en 1998, le maire de Bourges, Serge Lepeltier décidait de faire démolir la vénérable « Maison des Jeunes et de la Culture de la Chancellerie » (fondée en 1966) pour, disait-il, mieux reconstruire. Nouvellement élu, ce jeune loup du RPR qui est aujourd’hui ministre de l’environnement dans le gouvernement du Premier Ministre M. Jean-Pierre Raffarin, avait préféré cette option de démolition plutôt que celle de la rénovation, voulue par son prédécesseur, le communiste Jean-Claude Sandrier, lequel avait d’ailleurs l’aval des associations qui estimaient qu’il n’était « pas nécessaire de démolir, que l’essentiel, ce n’était pas l’enveloppe mais son contenu ».

Le maire de Bourges a malgré tout décidé de démolir. Cependant, cette démolition s’est effectuée prématurément, avant même qu’un embryon de projet de reconstruction n’ait été élaboré par les élus. Finalement, les associations de quartiers ont été amenées à faire pression sur la mairie pour que s’organise une « réflexion collective » sur la reconstruction du Centre Culturel.

Un projet de longue haleine

Sous la contrainte populaire, la mairie de Bourges a décidée que la mission d’élaboration d’un projet en concertation avec les acteurs culturels et sociaux du quartier de la Chancellerie serait confiée à Michel Verdier, maire adjoint de Bourges chargé de la Jeunesse, de la Politique de la Ville et de la Santé.

Contrairement à une critique récurrente concernant la municipalité de Bourges, cette concertation, - les associations de quartier le reconnaissent encore aujourd’hui - n’a pas été factice. Michel Verdier semble avoir joué le jeu : « Il a fallu toute l’opiniâtreté de Michel Verdier pour emmener une concertation en profondeur, animant échanges et discussions entre associations et techniciens pour établir le cahier des charges et la définition du programme. Au bout du compte, il faut bien reconnaître que Michel Verdier a piloté ce projet avec le souci de la participation du plus grand nombre », estiment d’ailleurs les membres du Collectif pour l’Avenir de l’Espace Culturel de la Chancellerie.

Il a fallu plusieurs années pour aboutir à un projet ambitieux : doter le quartier de la Chancellerie d’un équipement qui ne soit pas « au rabais », mais au contraire comparable à de prestigieuses installations du centre-ville. En juillet 2004, donc, la première pierre est posée dans une belle et rare unanimité : mairie, département, région, associations de quartier et habitants semblent alors fiers et heureux du proche aboutissement de ce projet.

Retournement de situation

Tout cela était sans doute trop beau. Car la mairie a décidé dernièrement de tout remettre à plat. Informées par la rumeur puis par voie de presse, les associations ont demandées à être reçues par la mairie. Elles se sont entendues dire le 8 avril dernier que « les engagements validés le 14 juin 1999 par la Municipalité et présentés à l’ensemble des partenaires le 23 juin 1999 étaient aujourd’hui caducs ».

En clair, il n’y aurait aucune délibération de Conseil Municipal pour l’élaboration d’un règlement intérieur. Pas plus que la création d’un « comité culturel » pour s’occuper de la programmation annuelle du Centre Culturel. La mairie de Bourges a tout simplement décidé unilatéralement de confier la gestion de cet équipement à l’Agence Culturelle de Bourges, un organisme para-municipal n’ayant aucune assise dans les quartiers du nord de Bourges, qui se contentait jusqu’à maintenant d’organiser des animations en centre-ville durant l’été, à destination des touristes sous l’appellation générique du « Festival un été à Bourges ».

Les membres du Collectif pour l’Avenir de l’Espace Culturel de la Chancellerie ne cachent pas leur désarroi. Dans une lettre ouverte, ils s’interrogent longuement et laissent entendre que la mairie de Bourges aurait tout simplement un soucis de limiter au maximum les frais de fonctionnement. « Nous avons même cru comprendre que l’Espace Culturel serait fermé une grande partie de la semaine », s’inquiète le collectif. Il se demande par ailleurs si la mairie ne cherche pas, par ses manoeuvres, à « affirmer son pouvoir et le rôle de l’Agence Culturelle pour mieux contrôler ce qui se passe dans les nouveaux équipements ».

Appel à la mobilisation citoyenne

Le Collectif parle déjà de « gâchis programmé ». Ainsi, selon ce collectif, « sans gestion viable, la dégradation de l’espace culturel est inéluctable ». Un courrier accompagné d’une lettre ouverte a été envoyé à de nombreuses associations et acteurs culturels locaux afin de les associer à une « dynamique collective » destinée à infléchir les décisions municipales.

« Nous voulons bâtir sans exclure qui que ce soit, en donnant aux quartiers nord un rôle nouveau dans la ville et en transcendant les clivages communautaires et générationnels (...) bref, mettre en oeuvre un projet de développement urbain, de renouvellement urbain, tel qu’il a été affirmé dans sa conception par l’ensemble des partenaires ».

Une conférence de presse est prévue le mardi 31 mai 2005, au Hameau de la Fraternité à 12 heures 30.

Les associations et organismes qui souhaitent se joindre au Collectif pour l’Avenir de l’Espace Culturel de la Chancellerie doivent se faire connaitre en envoyant un mail à l’adresse suivante : collectifespaceculturel@voila.fr

commentaires
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 7 septembre 2005 à 11:33

bonjour a tous
je n habite pas bourges et je me pose une question a propos de votre centre culturel ;mis a part tous les problemes de depart avec quelle equipe ce centre va t il fonctionner .Si vous avez une salle de spectacle ;allez vous embaucher des techniciens ?
merci de vos reponses


#2752
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - fensten - 7 juillet 2005 à 15:42

si nos différents avec monsieur K le flic de service s’applanissent nous continuerons cet article par toute une série sur le paysage de la culture à Bourges
sinon adios


#2537
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Mister K - 12 juillet 2005 à  12:46

Mesdames, Messieurs de Fe(n)sten et Cie,

si vous souhaitez contribuer à l’Agitateur sous forme d’articles ou de messages, vous pouvez (vous êtes encouragés à) le faire. Mais c’est bien entendu sans condition. De mémoire, vous êtes le(s) premier(s) à "marchander" vos contributions de la sorte, et je trouve cela inadmissible. Vous n’êtes pas en position de poser vos conditions. Si vous avez envie de contribuer, vous contribuez, sinon, tant pis. Les règles sont les mêmes pour tout le monde. Fe(n)sten ou pas.

Je ne sais pas qui vous êtes, mais visiblement, vous vous croyez important(s). Sachez qu’ici, à l’Agitateur, nous ne sommes pas prêt à faire des courbettes à qui que ce soit. Cela fait depuis 1997 que cela dure, cela ne va pas changer aujourd’hui.

Quand au différend que vous auriez avec moi, je ne le connais pas, mais je vous invite à me le faire connaitre. Vous pouvez m’envoyer un mail ci nécessaire... je répondrais dès que possible.

Trés cordialement.

#2574 | Répond au message #2537
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 3 juillet 2005 à 12:46

cela ne serait pas une grosse surprise si l’on apprenait que Michel Pobeau est membre de Festen (ce n’est pas une dénonciation ou une info, je n’ai rien contre lui).


#2485
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - La petite renarde grise vole dans les plumes du poulet stalinien - 3 juillet 2005 à  16:46

C’est incroyable cette faculté à balancer de vulgaires contre-feux pour masquer ses propres connivences... Pobeau dans Festen ? Mais cela ressemble étrangement aux excuses du PS après les propos ultra-racistes de Mme Matus à l’égard des gens du voyage qui en rajoute des tonnes en accusant Vinçon de ne rien faire pour cette communauté ! Continuez froidement à répandre des mensonges mais cela ne changera rien à la détermination de Fensten qui a décidé d’expliquer clairement toutes les bassesses politiques et culturelles du Bas Berry ! Je pense déjà à l’énième contre-feux : "Tous pourris, on sait où ça mène..."

#2488 | Répond au message #2485
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 3 juillet 2005 à  22:33

Je ne vois pas le rapport entre mon message et vos allusions à Staline, Vinçon et consors. Il faut vous faire soigner. ça va pas bien dans votre tête.

#2491 | Répond au message #2488
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Fensten - 6 juillet 2005 à  09:49

Nous vous signalons qu’après avoir spéculé pendant toute la première série des articles de Fensten sur l’identité de ses membes,il ne nous semble pas étonnant qu’à changer de bistrot les mêmes question recommencent.
Mais le problème c’est le cadeau que Pinon avait promis et qu’il va falloir changer.
Sutout ,nous vous conseillons de regarder les articles de la première série
(procès de Fensten) ou nous avons assez clairement dit ce que nous pensions des divagations pas si désinteressés des internautes qui se préoccupent trop de notre identité.

Est ce que ce serait scandaleux pour vous d’apprendre qu’il y a Bedin Ou Crotté parmi nos membres ?

#2500 | Répond au message #2485
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Jean-Michel Pinon - 6 juillet 2005 à  23:21

je ne comprend pas : quel est cette histoire de cadeau que j’aurais promis ?

#2516 | Répond au message #2500
> Précisions sur le cadeau - 7 juillet 2005 à  14:13

Rappel d’un fidèle lecteur de l’Agitateur : rappelons-nous : Jean-Michel avait promis la "tête de Rafarin sur un plateau" à celui ou celle qui découvrirait l’identité de Festen. Mais peut-être que la tronche de Raf., c’est plus vraiment un cadeau aujourd’hui. Conseil : en cadeau, la tête de Sarko sur un plateau, ça serait beaucoup plus tendance en ces temps d’ostracisme (sinon de racisme) de gauche bon teint..

#2526 | Répond au message #2516
> Précisions sur le cadeau - Jean-Michel Pinon - 7 juillet 2005 à  14:17

Ah oui, d’accord, je ne m’en souvenais plus ! J’écris tellement de conneries !

#2527 | Répond au message #2526
> Précisions sur le cadeau - Naïnaï - 1er août 2005 à  10:04

"J’écris tellement de conneries !"

Non vraiment ? (allez je plaisante, pas taper sur la tête)

#2610 | Répond au message #2527
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - bw - 19 juillet 2005 à  19:27

impression, intuition, déduction, ou certitude reposant sur ...........
(pontillés à compléter dans ce dernier cas

bw

#2589 | Répond au message #2485
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Fensten Pobeau avec nous - 30 juin 2005 à 10:50

POBEAU AVEC NOUS.

Voilà, c’est fait ,on a changé de bistrot.

Bonjour M’sieur-dame. On peut se radiner ?

Parce que là d’où on vient, le rade "la brise légère", il y avait trop de monde. On se faisait engueuler sans trop savoir pourquoi, traiter de Nazis puis de mecs de droite, puis de cadres, d’intellos par des berruriers même pas les vrais, les historiques , les chanteurs, non des lecteurs du Berry républicain, c’est tout dire. Et puis faut changer un peu.

Il paraît qu’on est méchant mais c’est pas vrai ,on est tout gentil. On vient ici parce que ça chauffe un peu. On a suivi quand même de loin. Mais on avait autre chose à faire. Là ,ça commence à être passionnant. On s’invite.

Au départ, on remarque, l’article du chef Pinon , le 22 mai, il est pas trop commenté.
Ca dure un mois .Pourquoi ?Mystère .Silence partout.
Mais à partir du 23 juin, les gens commencent à parler et c’est pas triste. Depuis ça s’affole.
Pourquoi ?On vient voir.

Ici au Hublot, on est bien.
Y a déjà de l’ambiance .
Allons-y. Nous aussi C’est parti .

A Fensten, on s’était pourtant bien juré de ne jamais plus parler de culture ,juré, sermenté , un peu craché, on a déjà donné, tout est bloqué, désespéré, on les connaît tous les cadors qui se la pètent et d’un peu prêt encore.Y a de la crapule. Mais bon puisqu’il y a des gens que ça semble intéresser. On a suivi toutes les histoires depuis quinze ans et on a voulu comprendre. On a quelques histoires à raconter. Et aucune illusion.

Donc l’espace culturel de la Chancellerie.

Commençons donc par là .Après on va déborder..

"Les associations… estimaient qu’il n’était pas nécessaire de démolir, que l’essentiel, ce n’était pas l’enveloppe ,mais son contenu".

Nous ne sommes absolument pas d’accord avec la présentation des faits qui sert de trame à l’article d’ouverture de monsieur Pinon.

Suivons da ns l’ordre.
Dans toute la France et pas seulement à Bourges, dans des mairies de gauche comme de droite, à la fin des années 80,il y a eu ce que l’on peut nommer très vite une crise générale touchant le statut, la fonction et les objectifs des équipements socio-cu et une remise en cause de leur fonctionnement. On développera plus tard.

A Bourges, pour beaucoup de raisons, on a considéré qu’il n’y a pas de problèmes qu’une absence de solution ne puisse finir par faire disparaître. Et c’est Lepeltier qui a hérité de la patate chaude.
C’eut été Saulnier le maire de Bourges que la question aurait du ètre pareillement tranchée.
Mais attendez un peu.
Que disent dans l’article de Pinon les associations citées
(lesquelles,tiens ?).

On croit rêver.

"L’essentiel ,ce n’était pas l’enveloppe mais son contenu"

On ne fait pas plus cynique.

Vous ne voyez pas pourquoi ?

Voyez ,quand on réfléchit un peu ,comme tout devient plus clair.

Les associations donc, elles s’en foutent de l’ enveloppe, comme tout le monde. Jusque là ça va.

Elles peuvent être en kraft, ,en bulle, en papier mâché, bleu, blanc, rouge, elles s’en tapent ,elles les ouvrent et les déchirent.

Ce qui compte c’est le contenu.

Et dans une enveloppe qu’est ce qu’il y a ?

Il y a des chèques.

Il y a du pognon

Le montant de la subvention municipale.

"L’essentiel ce n’est pas l’enveloppe mais son contenu"

On comprend mieux maintenant
Les associations, elles n’aiment pas les enveloppes vides.
le contenu ,c’est les subventions .

Et la question du centre cu, c’est combien de pognon ça va rapporter. Histoire de préciser que les élus, le fric, il va falloir qu’ils l’allongent.

Disparaît le centre cu, disparaît la grande enveloppe.
Et alors disparaissent les petites enveloppes. On a bien suivi. Plus de pognon. C’est famine. C’est lumineux maintenant.

Le problème de la culture à la Chancelle présenté uniquement dans les termes qui auraient pu servir aux assos pour parler de leurs problèmes de financement, on croit rêver.

"l’essentiel ce n’est pas l’enveloppe mais son contenu"

Donc on résume .
Qu’importe que des kids soient prisonniers d’un truc sans air, pas fait pour eux, totalement dégradé. L’important c’est le contenu. N’importe quel éduc leur dira qu’ils se foutent du monde.

Le pognon des assos

Car à part ça, quels projets y avait-il dans les furieuses années 90 pour la Chancellerie ,à part l’embrigadement par les communistes et leurs assos relais qui ne marchaient plus du tout et c’était même pour cela que Lepeltier et Thomas ont pu s’implanter dans les quartiers nord.. Quel contenu, c’est à dire quel projet ?

Effectivement il y avait un problème que l’article du 29 juin qui commence par "attention princesse" ( et qui semble se référer à l’échange entre Pinon et l’article qui commence par "je trouve l’évolution de ce débat cela délirant et limite pathologique") nous semble avoir un peu évoqué.
Les trois points qu’il évoque pour réfuter l’article psycho-flic nous semblent parfaitement corrects.

Le psycho-flic commence par une histoire à deux balles.

"je trouve l’évolution de ce débat cela délirante et limite pathologique"

Un psycho flic c’est quelqu’un forcément d’un peu pas bien qui croit pouvoir se servir de la psychiatrie qu’il ne connaît bien sur pas du tout, (sinon il en parlerait autrement,) pour imposer silence aux gens et trancher dans des débats d’idées au nom du bon sens, c’est à dire les idées qui sont communes au seul milieu auquel il appartient et qu’il prend pour la totalité de l’humanité sans même se rendre compte que l’humanité ne se termine pas à sa porte et qu’on peut penser différemment de lui. Rationalisme dogmatique .
"Mais quoi, ce sont des fous ! N’est ce pas Gaétan-alphonse," !
Comment peut-on être persan ?. Nous lui conseillons de lire l’histoire de la folie de Michel Foucault. Puisque nous parlons de culture. Tiens et aussi que les rapports de pouvoir sont toujours inscrits dans l’espace et dans l’architecture qui est toujours un dispositif de domination objectivée. C’est pourquoi non seulement l’enveloppe n’est jamais neutre mais qu’elle produit en fait son contenu. Voyez Surveiller et Punir et tout le travail du CERFI .Ceci dit pour trancher théoriquement le point évoqué tout à l’heure sur l’enveloppe et le contenu. Mais non c’est vrai c’est de la philosophie. Pas de gros mots
Nous croyons pouvoir rappeler le psycho-flic à un peu plus de mesure en lui conseillant de méditer Pascal "les hommes sont si nécessairement fous…."
Continuons à commenter l’article du psycho-flic

On se croirait dans un conte de fée.

Il était une fois des zabitants qui étaient bien malheureux parce que le grand méchant Lepeltier, il voulait détruire leur centre de la Chancellerie. Ils zétaient tristes. Ils pleuraient, ils pleuraient.

"Des habitants ,des associations ne voulaient pas que l’on détruise le centre culturel de la Chancellerie"

Mais les Zabitants, ils se sont tous rassemblés et puis ils se sont battus, ils se sont battus. Tous ensemble, tous ensemble .Ouais.
Zim ,Bam, Boum, Bang

"Ils ont réagi. Ils se sont opposés"

Et pis comme ils zétaient courageux. Eh bien ,ils zont gagné ,ils zont vaincu le méchant Lepeltier. Et il a du promettre de le reconstruire, le centre.

"et ont forcé la Mairie à reconstruire l’édifice"

Sérieusement psycho-flic ,si tu y crois à tes histoires, tu as vraiment besoin de repos, très loin.

Ou ça devient encore plus drôle c’est juste ensuite quand le psycho-flic dit :"cette reconstruction a été imaginée avec les mêmes partenaires"
Et il insiste une ligne plus loin
"Les mêmes associations veulent que"
Entre temps, il y a quelque chose qui est passé à la trappe. Quoi ?
Les habitants.
Nous, les responsables autoproclamés qui disent parler au nom du peuple, surtout celui des quartiers Nord ,ils nous font bien rire.
Jusqu’à preuve du contraire ceux qui les représentent ,c’est ceux qu’ils ont élu. Et jusqu’à preuve du contraire c’est Lepeltier et son équipe qui ont une parfaite légitimité pour parler au nom des quartiers Nord et surtout au nom de Bourges tout entier.

C’est quand même bien curieux que dans toute l’équipe que l’on a vu dans la presse photographiée ,il y a surtout une association sur laquelle les internautes ont justement attiré l’attention..
Qu’ils s’engagent donc à travailler bénévolement dans le centre c’est à dire sans demander une seule subvention de plus ,pas un sou de plus et on les croira.
Non ,on les croira même pas.

Reprenons l’article de Pinon.
Ou a t’il été prendre qu’il y a eu démolition avant qu’il y ait eu réunions ?
"cette démolition s’est effectuée prématurément,
avant même qu’un projet de reconstruction"

Il joue sur les mots Pinon. Car bien sur qu’il n’y avait pas encore de projet de reconstruction. Puisque avant ,il fallait déterminer la fonction du lieu et son usage. C’est le contenu qui détermine l’enveloppe et c’est une saine méthode. Mais ces réunions là portant sur le contenu comme le dit l’article cité du 29 ,elles avaient commencé bien avant la démolition.
Donc à la fois la phrase de Pinon est juste (puisqu’il n’y avait pas de projet de reconstruction précis)mais en même temps, elle ne prouve absolument rien puisque ce n’est pas aux cabinets d’architectes (quoique à Bourges…) de définir ce que devait être le centre.
Ce n’est absolument pas sous la contrainte populaire que les réunions ont commencé, parce que justement ,il n’y avait pas grand monde et pas grande mobilisation.
Nous avons nous même été aux premières réunions parce que nous participions à des assos puis cessé d’y aller assez vite parce que rien n’avançait. Même si nous n’étions pas dupes. Parce qu’il était assez facile de voir qui était en train de se pousser et de pousser les autres. Et qu’il y avait d’autres choses dans la vie.

Quand Pinon dit dans sa réponse du 23 que "le maire a fait détruire le centre…estimant qu’il était trop vétuste", le correspondant "attention princesse" a une autre explication.
Nous attendons de Monsieur Pinon et du psycho-flic qu’ils s’expriment sur ce point.
Il y avait d’ailleurs eu un rapport de diagnostic sur la situation de la sécurité dans les quartiers Nord réalisé par l’équipe Sandrier qu’il faudrait retrouver, tiens. Il y a peut être des choses, mais je ne sais même plus s’il avait été rendu public.
Il y en a eu un autre réalisé par la société d’Alain Bauer.
Et on se calme tout de suite.

Tiens quand même exposons la grande réussite des assos de Bourges Nord. Soyons honnêtes..
Quand nous faisions dans les années 90 des planches d’ étude de sociologie urbaine, Bourges posait un problème théorique. Pourquoi ? Parce que tous les données sociales de Bourges Nord étaient exactement au niveau et du genre de celles avec lesquels on rendait compte de l’arrière fond socio-économique des cités à problème et ce que l’on ne comprenait pas bien, c’était pourquoi à Bourges ,ce n’était pas l’émeute, pourquoi c’était même très calme, par comparaison. Alors qu’objectivement, tout y était.
La seule réponse que l’on a trouvé alors ,sans même la publier ,c’était le maillage associatif. Bon ,c’était peut être un peu court. Il y aurait maintenant d’autres réponses .Mais quand même, cet élément était pertinent.
Y a t’il eu depuis que Lepeltier est arrivé au pouvoir une attaque délibérée contre les associations ? Ont elles baissées les bras ?
Non. Dans les deux cas.

Mais attention, les associations qui se sont développées avec des habitants de Bourges Nord ou au service majoritairement des habitants de Bourges Nord ne sont pas nécessairement des associations qui ont leur siège à Bourges Nord ou qui revendique une quelconque identité Bourges Nord..

Il est parfaitement idiot au moment ou l’objectif est le désenclavement du plateau de continuer à prolonger, dans les faits, une sorte de spécificité d’un coté du chemin de fer par rapport à l’autre puisque l’objectif est justement de le faire sauter et que le développement des zones d’habitation s’oriente vers une répartition multipolaire.
Mais dans ce cas ,premièrement les associations qui ont vocation à s’exprimer sur le devenir du centre culturel de Bourges implanté à la chancellerie sont toutes les associations culturelles de Bourges (dont on trouvera un répertoire incomplet avec le catalogue de la journée des assos) deuxièmement, tous les autres acteurs qui ne sont pas associatifs et en premier lieu l’éducation nationale qui est quand même le premier vecteur culturel avec ses professeurs mais il faut aussi compter avec les artistes, musiciens, écrivains, chercheurs.
A t’on cherché à les rassembler ?
Autrement qu’en reprenant la même sempiternelle liste des cent premiers soutiens à la candidature Sandrier ou les cent premières signatures du comité du Non dont la neutralité politique n’est plus à démontrer.
Quand Pinon nous dit dans son message du 28 juin qu’il ne s’agit pas d’une affaire de politique, on croit rêver :"il ne faut pas qu’il y ait des intérêts politiques ou personnels la dedans"
A partir du moment ou il s’agit d’aménagement urbain ,de décision municipale, de quoi on parle ?Si ce n’est de politique ?.Les gens qui disent qu’il ne faut pas faire de politique ou qu’il y a des choix municipaux qui ne sont pas des choix politiques se foutent de nous .Pourquoi .Parce qu’un budget c’est toujours le résultat d’un arbitrage et que l’argent que l’on met dans le centre culturel, il pouvait être employé ailleurs et que s’il ne l’est pas c’est un choix qui est lui totalement politique. Il a fallu refuser d’autres projets.
Ce n’est pas les assos de Bourges Nord qui ont fait ces arbitrages et si elles veulent le faire, elles n’ont qu’à constituer une liste aux prochaines élections municipales .On verra bien avec qui.
Quand notre psycho-flic met en avant "la droiture, l’honnêteté, le respect des engagements", nous sommes totalement fondé à éclater de rire. Pas lui et pas ça. Surtout pas.
Quand au respect des habitants d’un quartier .Tiens c’est bizarre ? Un quartier .Gib ou Chancelle, Turly ou Asnières.
On se fout de qui .Un équipement culturel a une vocation municipale ou départementale.
Un quartier ?Un quartier ? Décidément le psycho-flic en dit beaucoup plus qu’il ne croit ,il montre naïvement ou il veut en venir.
Oui de son point de vue il y a un centre culturel des habitants d’un quartier. Et qui doit revenir au quartier. Mais c’est quoi cette conception du village qui prétend s’accaparer un équipement qui est pour la ville toute entière.
.Si c’est là ce que reproche Lepeltier aux assos ,il a raison.
Toutes les magouilles par lesquelles des associations à la représentativité plus que douteuses cherchent par des coups de gueule à impressionner pour se voir confier un outil culturel sont fondés sur une imposture.
De toute manière ,il y a un critère simple pour juger.
. Si elles demandent à ètre rémunérés, elles entrent en compétition sur le marché avec tous les acteurs culturels et il faudra qu’elle prouvent que le rapport qualité prix de leur prestation est le meilleur possible et non qu’elles s’assurent d’une rente de situation. Qui leur permet d’échapper à toute évaluation de leur travail.
Parce que la dépense de l’argent public doit être contrôlée et dans son emploi et dans ses résultats. Il faudra encore prouver qu’on ne pourrait pas faire mieux pour moins cher
Une asso qui serait vraiment performante ,elle n’aurait qu’à exhiber ses résultats ou ses projets et ses ratios. Avec un peu de temps il n’y aurait aucun doute. Lorsqu’elle cherche à s’appuyer sur des lobbys auto-proclamés, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche. Elle n’a pas besoin de ça..

Et l’on parle de quoi ?Sous la plume du psycho-flic ?De la droiture des AUTRES, de l’honnêteté des AUTRES, du respect par les AUTRES de leurs engagements.
Sérieusement on accuse Lepeltier d’être fourbe et malhonnête ? C’est bien curieux ,nous n’avons jamais entendu ces mots prononcés à gauche pendant toute la campagne des dernières élections municipales pour des raisons sur lesquelles nous ne sommes pas sans avoir quelques lumières.
Au moment ou il y avait bilan, campagne, on n’a dit rien de tout cela et c’est maintenant seulement. Comme c’est curieux.
Et la sienne ?Sa propre droiture ?
C’est quoi un directeur des services de la ville qui vient sur une photo protester contre le maire qui l’emploie. Y a t’il encore quelque chose qui s’apparente à l’obligation de réserve dans le statut des fonctionnaires territoriaux ?Nous n’en savons rien. C’est peut être normal. Il faut que nous le disions à nos patrons.

Mais le plus fort, c’est quand Pinon nous parle de" cette belle unanimité" qu’il y avait dans le projet des assos. Non mais. Il est gonflé
Il a déjà vu trois assos-cu ensemble parfaitement d’accord. Ce n’est pas possible et c’est tant mieux. La culture c’est obligatoirement le pluralisme ,c’est à dire des enjeux et des objectifs diamétralement opposés pour lesquels il s’agit simplement d’arriver à des compromis mais les compromis ne font pas l’unanimité.
Nous, quand on nous parle d’unanimité, cela nous semble déjà très suspect lorsque cela semble une grâce pour Pinon.
Dans tout cela et dans tous ces articles, qu’est ce qui manque ?Une définition claire d’un projet culturel ?Ce que l’on nous donne à la place c’est une population.
Celle d’un quartier.
Il y a la dessous une idée de la culture qui à la fin de cette analyse devient visible.
Non une culture ce n’est pas l’ensemble des représentations, des pratiques d’un groupe ou d’une société, d’un quartier qu’il suffit de développer ; c’est l’ensemble des efforts par lesquels à chaque fois un individu sort de lui même, se transforme, devient différent de ce qu’il était, devient un peu meilleur, un peu plus humain.
Ce n’est pas un groupe qui définit une culture .C’est même exactement l’inverse ,une culture se constitue pour empêcher un groupe de rester lui même ,de se replier sur lui même, de croire que ce qui le définit c’est un quartier ou un groupe et elle le force de lui même à se porter le plus loin possible dans la totalité de l’héritage et des perspectives humaines. ,c’est à dire à devenir le plus possible étranger à soi même pour arriver à toucher sa propre humanité.
Toutes les présentations du projet des assos qu’endossent Pinon et le psycho-flic partent du groupe et de leur effort pour s’auto-représenter.
Ce qui est un contresens absolu.

C’est l’idée même de culture qui est insuffisamment comprise si on croit que l’on peut présenter ce projet de cette manière en se croyant justifié parce qu’on lui a donné pour fondement la revendication de groupes.
C’est à ce niveau que l’on pourra juger si l’on veut philosophique(et en matière de culture c’est tout à fait approprié) que notre opposition totale et à cette ambition et à cette méthode retrouve son principe unique : l’exigence de laïcité.
Laïcité que quoi qu’on en pense, nous trouvons bien mieux protégée par Lepeltier que par des groupes dont le seul fondement s’appuie sur eux mêmes lorsque le bien commun de l’ensemble à disparu .Toutes les dérives deviennent logiquement possibles.


#2456
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Jean-Michel Pinon - 30 juin 2005 à  11:36

je répond juste au passage ""le maire a fait détruire le
centre...estimant qu’il était trop vétuste", car je n’ai pas encore eu le temps de lire le texte en détail.
Effectivement, il s’agit d’une phrase destinée à résumer sans trop de polémique deux visions très opposées. D’un côté celle de Sergio qui estimait que le centre était un lieu de débauche rempli de toxico avec des tournantes etc... Et de l’autre, il y a la vision de Jean-Claude Sandrier qui estime que cette fermeture était une conséquence de la "chasse aux sorcières", comprenez ses amis placés là.

coucou tout le monde les gens je ss brune celibataire g un tatouage et pour finir je ss la reine du pieu X et je me premone sexy kreole mon msn sexykreole@hotmail.fr

#2458 | Répond au message #2456
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Fensten Sexy @ Obeau - 30 juin 2005 à  11:50

Ca y est Pinon a pété grave les plombs avec ces histoires.Il s’appele maintenantr sexy créole.
Décidement psycho-flic a raison,la culture ça rend fou

#2460 | Répond au message #2458
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 1er juillet 2005 à  13:38

nan nan jean mi na pa p t un plomb moi je ss sexy kreole et je mapel adna voila pour la confirmation ke jean mi ne pert pa la tete slt a tous mes chéris

#2477 | Répond au message #2460
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Jean-Michel Pinon - 30 juin 2005 à  12:28

non, non, il s’agit d’une jolie jeune fille qui s’est amusée à rajouter cela à mon message pour vous émoustiller un peu.

#2461 | Répond au message #2458
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Chrysa - 13 juillet 2005 à  10:47

Je ne sais pas de qui de nous tous a été le plus émoustillé, n’est ce pas ?
Sinon longue vie à l’agitateur !

@+

#2575 | Répond au message #2461
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - nainai - 8 décembre 2005 à  09:14

Surtout quand on sait que tu te servais du decolté de cette jeune fille comme pot a crayon.!!!

#3341 | Répond au message #2461
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - tribade girl - 1er juillet 2005 à  10:30

Lumineux.

#2471 | Répond au message #2456
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Jean-Michel Pinon - 1er juillet 2005 à  21:30

1) "Les associations... estimaient qu’il n’était pas nécessaire de démolir, que l’essentiel, ce n’était pas l’enveloppe ,mais son contenu".
très amusante et subtile, votre interprétation de cette phrase. L’enveloppe signifiait se référait, de toute évidence dans l’esprit des membres du collectif, des "locaux" alors que le "contenu" s’interrogait sur la programmation à l’intérieur de ces locaux. Mais votre interprétation au delà de son caractère comique cache sans doute un fonds de vérité.
Je confirme par ailleurs qu’au départ les assos espéraient plutôt une rénovation (je m’en souviens très bien) et c’est aussi ce que voulait Jean-Claude Sandrier. Avec le recule, lorsque l’on voit la qualité des installations qui seront inaugurées dans quelques semaines, on se dit qu’une reconstruction était finalement probablement une bonne chose.

#2480 | Répond au message #2456
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - cynik - 29 juin 2005 à 16:13

Les divers messages défendant les assos et leurs droits légitimes dans le cadre de l’"affaire" du centre culturel de la Chancel soulèvent plusieurs questions qui pourraient être développées calmement, sans haine ni parti pris... Partons de l’exemple du site l’"Agitateur" qui existe et persiste à vivre depuis des années. Que serait-il devenu si ses créateurs avaient opté pour ce choix de devenir des salariés à plein temps de leur belle entreprise bénévole ? Inutile de tourner autour du pot. Pour payer les animateur du site, il aurait fallu chercher des partenaires privés et même le plus souvent institutionnels comme le font la plupart des assos concernées. Imaginez l’"Agitateur" subventionné par la Mairie, le Conseil général, le Conseil régional,la Préfecture, la DDJS,le Contrat de Ville, la Fol,la Direction des Affaires Culturelle (DRAC), le Ministère de la Culture, j’en passe et des meilleurs. On l’aura compris, les prises de positions de ce site motivé par la vérité et la sincérité de l’info auraient entraîné vite fait bien fait la suppression de toutes ces aides publiques. Bref et pour simplifier : accepter l’argent public géré par le politique entraîne de fait, à plus ou moins longue échéance, une prise de contrôle plus ou moins importante des demandeurs. Et ça, ce n’est guère contestable ! Dans le cas du futur centre culturel de la Chancellerie, il est évident qu’il s’agit d’une affaire politique et il est certain que les assos ayant développé à outrance les demandes d’aides publique (et donc politiques) pour développer leur budget rémunération des emplois, se retrouvent prises au piège d’un lamentable clientèlisme, le tout expliquant que telles assos sont très engagées, tandis que d’autres sont étonnamment absentes... La réalité du système associatif dans notre belle démocratie est ainsi faite. C’est dommage et l’on comprend mieux pourquoi ce thème n’est que très rarement étudié. Imaginez le type de recherches du style "Etude du clientelisme associatif" ou "Recherches sur les prise de pouvoir des assos par le politique par l’intermédiaire du financement public" et encore "Approche comparative du degré de compromission des assos en regard du taux de financement public" ou pour terminer "A partir de quelle somme de financement public et privé, la liberté des assos est-elle menacée ?". Reprocher aux assos telles Emmetrop ou El Qantara d’être obligées de se "coucher" devant le politique parce qu’elles ont choisi de créer des emplois culturels est effectivement une argumentation risquée... Mais la question de la mise en danger des assos par cette tendance devenue quasi générale de créer des emplois dans le domaine de l’expression culturelle ne peut pas être censurée. Et personne ne pourra contester que si l’"Agitateur" demeure ce qu’il est depuis tant d’années, c’est qu’il n’a jamais cédé à la tentation de devenir une entreprise associative dépendant totalement des finaces publiques et donc du politique.
A quand une nouvelle "défense et illustration du bénévolat associatif garant de la liberté d’expression et de création" ? Sans vouloir donner de leçons, on peut légitimement affirmer que cette pitoyable "affaire" du nouveau centre culturel de la Chancellerie aurait été vite réglée avec des intervenants totalement libres de leur expression...


#2446
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - N. Bahtit - 29 juin 2005 à  23:01

je trouve que cyniq pose bien le problème : la main-mise politique sur les assos par le bais des subvantions. Et encore, le secteur culturel n’est que le petit bout de la lorgnette. Avec les assos, les pouvoirs publics se débarassent à bon compte du service public : moins de frais de fonctionnement (tout le monde sait que les assos tournent aux contrats précaires) et aucun débats démocratique (c’est de l’argent public mais seuls quelques initiés s’en rendent compte, donc les citoyens ne gueulent pas comme contre les fonctionnaires quand ils ne sont pas content du service). Il serait temps d’avoir un contrôle démocratique un peu plus sérieux des fonds publics destinés aux assos qui rendent des services publics (sans être soumis aux règles du secteur public). Et c’est pas la mairie de Bourges qui donne l’exemple en faisant exactement le contraire de ses propres engagements. C’est pour ça que je trouve la démarche du collectif pour la défense du centre culturel vachement bien : c’est rare de voir des assos monter publiquement au créneau pour dénoncer ce genre de dysfonctionnements antidémocratiques. La plupart du temps, elles ferment leur gueule et vont à la soupe parce que il n’y a simplement pas le choix et que le courage manque pour affronter les politiques. Donc chapeau à ce collectif et à toutes les assos qui ont eu le cran de s’y mettre. Parce qu’en plus il y a de l’enjeu : le précédent centre culturel était effectivement devenu une zone de deal par abandon politique... ce qui avait justifié sa destruction. Quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage, ou même on la lui file. C’est ce qui est en train de se passer avec le nouveau centre culturel : la mairie fait marche arrière et met tout en oeuvre pour que ça foire. Après, il sera facile de faire croire qu’on a tout essayé, mais qu’il n’y a vraiment pas moyen de faire de la culture dans les quartiers étant donné que les habitants sont tous des sauvages. En dénonçant par avance la manoeuvre, le collectif a déjoué ce scénario bien rôdé par la mairie pour être exploité pendant les municipales, et pan dans le bec !

POur finir, je trouve très désagréable de lire des articles limite diffamation dans ce site. Je connais pas ce (ou cette) EFfa, mais il (elle) me donne plutôt l’air d’avoir des c.... au c... De se faire traiter aussi gratuitement de magouilleur sur internet par le premier connard (et anonyme) venu, on doit se sentir habillé pour l’hiver. T’inquiète pas Effa (ou Hefa), on préferera toujours ceux qui se bougent pour que les choses avancent aux frustrés qui règlent leurs petits comptes derrière leurs claviers (et qui bossent peut-être aussi pour la mairie... qui sait, le petit rigolo qui raconte manifestement n’importe quoi sur ton compte dans ce site c’est peut-être un collègue de travail un petit peu envieux ?).

POur finir vraiment, juste un petit rectificatif sur Pithiviers. Il se trouve que je vis et travaille dans le coin depuis deux ans : j’ai beau chercher (et dieu sait si c’est petit), des centres culturels envahis par des jeunes filles voilées de noir j’ai pas encore trouvé. Celui ou celle qui a écrit le message contenant cette "info" peut-il (ou elle) me communiquer l’adresse exacte ?

#2451 | Répond au message #2446
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Fensten Pobeau avec nous - 30 juin 2005 à  11:35

Excusez moi,monsieur.
Il ne s’agit pas en l’espèce de construire un centre social.Mais un centre culturel et la première preuve qu’un collectif doit fournir pour prétendre représenter dans ce cas qui que ce soit ,c’est le pluralisme.
Et le pluralisme en matière culturelle cela consiste à rencontrer et à associer non pas seulemement d’autres associations mais aussi les producteurs,les artistes,les écrivains.
Excusez du peu ,mais autour de nous vivent quand même pas mal de gens qui non seulement ont fait leurs preuves mais ont quelques bouquins derrière eux,ou quelques spectacles.Elles n’ont pas été contactées et en sont maintenant bien contentes au vu de la tournure prise par les évènements.
C’est ça le pluralisme ? A d’autres.
Nous avons été en causer aux cultureux de droite que nous connaissons Eux non plus.
D’autres ont du l’ètre.
Que pense Emmetrop ,que pense Pictura de tout cela .Pourquoi ne sont elles pas dans le collectif précité.
Pourquoi si la démarche était purement associative avoir demandé un soutien politique ?
D’autre part,nous ne comprenons pas très bien votre message.Si effectivement le centre de la chancelle comme vous le dites était devenu un centre de deal,la faute à qui ? Et quand est ce que cela a commencé ?
On ferait beaucoup rire en affirmant que c’est avec l’élection de Lepeltier .
Bien sur nous sommes totalement d’accord ,il y à Bourges Nord ,comme partout ailleurs dans la ville ou le département,des gens avec des yeux brillants qui ne demandent pas mieux que de faire quelque chose et qui ont des projets.
Mais ou elle est la culture du XXI ème siècle dans toute son étendue ?
La culture n’a jamais eu pour point de départ des associations mais des créateurs.Il n’y a jamais eu de projet culturel qui soit fait par un groupe et qui ne finisse en un pur artifice,une pure dogmatique.
Cart on parle ici de culture e.

#2457 | Répond au message #2451
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 3 juillet 2005 à  00:43

"il n’y a jamais eu d eprojet culturel qui soit fait par un groupe et qui ne finisse en un pur artifice, une pure dogmatique"... les surréalistes apprécieront certainement. Mais c’est vrai qu’il s’agit rien de moins que de mettre en oeuvre "la culture du XXIe siècle dans toute son étendue". Eh Oh ! Faut redescendre du plafond ! On est à Bourges pas au MOMA (museum of modern art, pour les ignares c’est aux USA) ! Et puis je veux bien que le XXIe siècle commence egocentrique et individualiste, mais la mythologie de l’artiste seul contre le troupeau ça ne nous rajeuni pas. Comment est-ce encore possible de penser la création dans les termes du romantisme petit bourgeois de la fin XIXe quand on rêve d’un centre culturel pour le XXIe siècle ? Opposer les associations et le créateur, c’est pas un petit peu archaïque ? C’est vraiment de la philosophie à la petite semaine. Dans la réalité, c’est bien parce qu’il y a des institutions et des associations que les artistes peuvent travailler et trouver un public. Alors, qu’il y ait des artistes qui rêvent de pouvoir s’en passer, c’est bien normal. Les patrons rêvent bien aussi de se passer de leurs salariés... mais les rêveries petites bourgeoises ça ne suffit pas pour produire quoique ce soit.

#2484 | Répond au message #2457
petit pivert - Le petit Pivert nain qui chie sur l’arbre du gros Stal vient d’emménager - 3 juillet 2005 à  16:35

les surréalistes,gros stal étaient un groupe d’artiste.Tu en vois des surréalistes rue Théophile Lamy.Tu en vois des surréalistes dans les quartiers nord.Descend du crack mon staline.
Lis les textes de Breton sur les staliniens.
C’est tout le problème si le centre de la chancellerie s’était fait avec des artistes,ça se saurait
tu ne t’en aperçois même pas.tu devrais lire soljénitsyne cela te ferais du bien.On ne croyait pas qu’il y aurait encore des staliniens dans le Cher des jdanovistes.Lis Aragon.
si tu ne vois pas la différence ,rien à foutre.
Désolé aucun dialogue possible avec des staliniens

#2487 | Répond au message #2484
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Fensten - 3 juillet 2005 à  16:59

Et pourquoi pas prendre la direction de l’excellence à Bourges ?
Pourquoi devrait-il y avoir une culture de deuxième zone à Bourges et le reste de la culture pour ce que vous appelez l’amérique
Cela sonne étrangement le ton provincial.
Oui un artiste ,un écrivain est quelqu’un qui rève.Et dans le monde de la culture ,quand onne part pas du rève de l’idéal ;on arrive à ce ton de basse fosse dogmatique que vous prenez.
Sur les faits ,vous nous renvoyez à l’éternel exemple des surréalistes.Quand on sait d’ailleurs précisément ce qu’ont été les relations des surréalistes avec les staliniens et ou tout cela a pu mener ,on voudrait conseiller à tous les gens qui lisent un peu de regarder les textes qu Aragon a fait insérer dans la dernière édition de ses oeuvres complètes en 1991,tome IV et V .On y découvrira un bréviaire de la résistance aux conformismes staliniens.
en vous lisant ,je crois revenir trente ans en arrièrre lorsque les docteurs de la foi communiste,les dictateurs de cellule voulaient donner le ton aux artistes en les traitant de peztits bourgeois.
Oui le stalinisme n’est pas mort dans le Cher
Oui il faut encore lui taper et lui taper encore sur la tète jusqu’à le faire crever.
Nous sommes d’accord avec Pivert

#2489 | Répond au message #2484
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 27 juin 2005 à 10:42

Tout est décidément très compliqué à Bourges et en particulier dans le milieu culturel local qui est un panier de crabes. Il reigne ici une ambiance détestable et malsaine.


#2421
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 25 juin 2005 à 16:48

Communiqué municipal : "Tandis que les élus de l’opposition ont le nez sur MBDA et que certains membres du "Collectif" en sont encore à vouloir rallier Emmetrop étrangement absente de leur mouvement, la municipalité agit vite et efficacement en confiant très officiellement lors de son dernier CTP du vendredi 24 juin la gestion du Centre Culturel de la Chancellerie à l’Agence Culturelle et donc à M. Michel Pobeau".


#2416
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Cynik - 25 juin 2005 à  17:04

Incroyable !!! Milieu avril, c’est-a-dire y’a déjà près de 2 mois et demi (!!!!), sur ce même site, Bi Fricotin annonçait dans son article "Massacre à la Troçonneuse" le nouveau règne de M. Pobeau sur la culture à qui, on vous le rappelle, et c’est aujourd’hui officiel, la mairie a confié les responsabilités suivantes via l’Agence Culturelle qu’il dirige : Le festival "Un été à Bourges" qui vient de débuter, mais aussi en vrac : le festival des vidéastes amateurs, le futur festival de l’écologie et encore le futur auditorium de la nouvelle école de musique et enfin le Centre Culturel de la Chancellerie. Deux mois et demi plus tard, les associatifs se réveillent... un peu tard et encore pas tous (voir Emmetrop). On peut donc légitimement se poser les questions suivantes : "la lenteur est-elle un fait naturel en bas Berry ?" ou alors "La plupart des assos de Bourges sont tellement vendues à la ville qu’elles ont préféré attendent les éléphants politiques de l’opposition officielle dite de gauche (PC, PS, verts de Bourges) pour oser réagir ?"

#2417 | Répond au message #2416
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - bw - 23 mai 2005 à 11:47

Si j’ai bien compris( je ne vis pas à Bourges) ils’agissait de créer un espace culturel avec direction par recrutement national, en association avec la population.
C’est cette même population qui en voulant donner son avis sur le fonctionnement de la structure a en fait tout gaché. Il a suffit qu’un élu ou plusieurs de l’opposition fasse partie du collectif, pour que la mairie qui elle analyse les événements en terme de pouvoir, sente ce dernier risquer de lui échapper, d’où reprise en main .

Autre question, un directeur "national " avec donc l’agréement du ministére,
cela était-il possible sans passer par le statut , de scéne nationale ou autres, avec la présence de la maison de la culture qui bénéficie déjà de ce même statut.


#2180
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Jean-Michel Pinon - 23 mai 2005 à  12:19

Non, ce n’est pas cela. Au départ, le maire de Bourges a fait détruire le Centre culturel, estimant qu’il étai trop vétuste et promettant d’en faire reconstruire un autre à la place, en associant les associations qui sont sur le terrain, dans la gestion et le fonctionnement de cet équipemenent. Mais en fait, dans un premier temps, rien n’a été prévu pour reconstruire le centre. Les associations s’en sont inquétées et finalement la mairie a tenue sa promesse. Jusqu’à aujourd’hui, où tout le travail réalisé durant plusieurs années semble tombé à l’eau par la simple volonté de la mairie, souveraine plus que jamais. Les assciations n’y sont pour rien, au contraire. Sans elles, il n’y aurait pas d’Espace Culturel prêt à être inauguré dans quelques mois.

#2181 | Répond au message #2180
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 23 mai 2005 à  13:54

vu

merci de ce coup de projecteur .....
bw

#2182 | Répond au message #2181
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 27 juin 2005 à  10:29

Ne tournerz pas autour du pot.El quantara s’était déja assuré la quasi gestion du nouveau centre culturel et les autres assos étaient priés de se ranger derrière elles.
Nous nous en foutons que Lepeltier ait décidé d’arréter ça
de toute manière le clan Effa et consort est tellement liée au clan Lepeltier que leurs querelles de familles ,nous n’en avons rien à faire.
Quand un directeur des services se permet de gueuler contre son maire comme l’a fait Effa et qu’il n’est pas sanctionné ,alors que l’on sait combien faiclement même les directeurs de service à la mairie se font flinguer,c’est qu’il y a anguille sous roche ,c’est que tous ces messieurs sont prèt de s’entendre
Le fameux collectif ,c’est quand même curieux,il est créé autour el quantara organisé par des membres d’el quantara .
Moi je trouve très sain qu’Emmetrop ne s’y associe pas.
Excusez mais je suis à Gauche et je préfère Pobeau à Effa.Au moins Pobeau est un laic et un républicain.

#2420 | Répond au message #2181
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 27 juin 2005 à  10:54

Vous avez sans doute raison concernant El Quantara, c’est bien connu même des personnes qui ne sont pas dans le secret des dieux. En ce qui concerne Emmetrop, c’est pourtant la même chose, l’association, mange à tous les rateliers pour sauver ses emplois (voir l’alliance scandaleuse avec le Printemps de Bourges et Bourges en scène). Sa stratégie est de ne surtout jamais remettre en cause les décisions de la mairie. En échange, celle-ci lui attribue des subventions toujours plus importantes. Quant à Michel Pobeau qui s’affirme laique et républicain, il n’est pas de gauche ni de droite mais il est opportuniste (et mysogine, et mythomane).

#2423 | Répond au message #2420
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 28 juin 2005 à  14:35

je trouve l’évolution de ce débat cela délirante et limite pathologique.

Le problème est simple. Des habitants, des associations ne voulaient pas que l’ons détruise le centre culturel de la Chancellerie. Il sont réagi. Ils se sont opposés et ont forcé la Mairie à reconstruire l’édifice. Cette reconstruction a été imaginée avec les mêmes partenaires, la reflexion sur le programme a été animée par la mairie. Aujourd’hui les mêmes associations, quelques mois avant l’inauguration, veulent que la parole donnée soit respectée et que l’espace culturel vive avec qui voudra le faire vivre mais surtout avec du personnel municipal. Je ne vois vraiment pas où est le problème. Cela parait clair, net et précis.
La tournure du débat sur ce site parait tout à fait malsaine. Et surprenante. Il n’est ni question d’une association ou d’une autre, d’un personne ou d’une autre, ni question de parti politique, ni de gauche ni de droite.

Par contre il n’est question que d’une seule exigence : la droiture, l’honêteté, le respect des engagement et le respect des habitants d’un quartier.

Cette manière de parler, outrancière, véritablement détournement du débat vers des affaires politiciennes, personnalisant de manière excessive positionne les echanges sur des enjeux là où ils ne sont pas.
On décèle un manque d’analyse et une vision lsur le travail des associations dans des conditions difficiles extrèmement limitée. Quelque soit les associations elles ne peuvent être considérées comme des courroie de transmission des partis politiques ou des institutions. Cette vision manichéenne, c’est vraiment trop facile et triste.

#2430 | Répond au message #2423
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Jean-Michel Pinon - 28 juin 2005 à  15:08

Je ne dis pas autre chose dans l’article. La vision manichéenne que vous dénoncez ne fera qu’amplifier le problème et conforter la position de la mairie qui est déjà elle-même assez manichéenne comme celà (il n’y a qu’à se référer aux déclarations du maire Serge Lepeltier qui a quasimment explicitement déclaré qu’il fermerait l’abattoir municipal parce que les bouchers s’étaient prononcés contre la construction du cinéma CGR - lire le berry républicain de samedi 25 juin). Il ne faut pas qu’il y ait des intérets politiques ou personnels là-dedans. Il s’agit simplement de faire appliquer ce qui avait été décidé dans une belle unanimité par les associations et les élus. Si ceux-ci ne sont pas capables de se mettre d’accord sur des sujets aussi consensuels, eh bien cela signifie que l’on vit dans une ville dirigée et animée par des gens vraiment pitoyables.

#2431 | Répond au message #2430
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 29 juin 2005 à  15:47

attention princesse,on revient au point de départ.L’ancien centre culturel était un coupe gorge ou les dealers et les pittsbulls avaient un terrain de jeu.J’y suis allé voir avant qu’il soit fermé.Et plusieurs fois encore
Qu’est ce que j’ai trouvé.L’animateur,directeur,dans son coin enfermé et dans tout le reste des mecs qui dealaient et tout autour
du batiment la même chose. .
Et moi j’étais content qu’on le ferme ce centre qui était totalement dévoyé.
Et quand tu dis que les habitants ne voulaient pas qu’on le ferme ce centre,tu penses à qui ? Car à la première réunion après,tout le monde était d’accord qu’il fallait arréter.
Y a que les dealers qui n’étaient pas contents.Premier mensonge.Tu reconstruis le passé

deuxième mensonge dire que ce sont les habitants qui ont forcé la mairie à reconstruire.Petit problème de calendrier que tu pourras retrouver dans le journal vivre ici j’aime.La première réunion pour le futur centre a eu lieu avant que l’ancien soit détruit et sous l’initiative de la mairie.
Alors joue pas au trip coco du mouvement populaire.Tout le modne s’en foutait dans le quartier et il y a pas eu grand monde qui a suivi les premières réunions car le problème qu’on évoquait pas mais qui était sous-jacent c’était comment empècher les dealers de revenir dès qu’on aurait reconstruit quoi que ce soit
et que sur ce point tout le monde se taisait et baissait la tête
le problème est d’ailleurs toujours pas résolu.Et le big businesse va recommecner dès que ce sera ouvert

Troisième popint, la réflexion de départ n’était pas d’en faire un centre de quartier ,au servicce des associations.Tu l’as vu jouer ou ,celle-là ?
Au contraire

il y a déja le hameau de la fraternité,ou il y a encore de la place,il s’agissait bien d’en faire un lieu culturel.On a toujorus marqué la& distinction entre les deux
Et là effectivement il y a eu discussion car la famille Effa a vu le moment ou elle pourrait accaparer à son petit empire ce nouveau joujou.
Mais pour quoi ?
C’est un peu court quand même pour faire un centre culturel de croire que des associations votn arriver à monter des spectacles qui attirent un public,c’est à dire qui soient rentables.
Moi je suis pas pour m’emmerder devant la xième réptititon de Brecht Pinglaud,Lamartine dupont la joie
El Quantara n’était pas àl’origine du projet de la mairie,ses memebres ont els foies devant les dealers,et le business,mais elle a su manoeuvrer au fil du temps pour que beaucoup de gens ,des assos se lassent,partent ,ne viennent plus aux réunions,elle a su comme d’habitude magouiller.
Son objectif à Quantara est simple c’est la professionnalisation.Si elle avait déja rien qu’à elle un lieu ce serait presque gagné.
Alors quand ensuite le centre a été projetté et une sorte d’accord avec la mairie trouvé parceque Effa c’est le tout grand ponte à la mairie .Ca semblait tout bon pour eux Eh non.Lepeltier a eu raiosn.Y en a marre .
Q’uils se déchirent entre eux .De totue manière avec ou sans la bac ,je donne trois mois au centre pour fermer

#2443 | Répond au message #2430
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 29 juin 2005 à  15:54

El Quantara est la seule association qui donne la bone moralité dans les enfants de Bourges et qui fasse respecter
les filles,elles savent se repecter,et les garçons les respectent etils écoutent les anciens et ils jouent la musique ;ils écoutent

#2444 | Répond au message #2443
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 29 juin 2005 à  16:56

quelle ignorance quant aux objectifs et fonctionnement d’El Qantara ! Ces divers messages d’attaque envers cette association sont à un millier de km de ce qui se passe sur le terrain... C’est lamentable d’écrire de telles choses sur les gens, d’accuser ainsi. Si les auteurs de ces articles avaient participés aux réunions du collectif et s’étaient impliqués pour la défense d’un projet COLLECTIF et PUBLIC (et non pas comme elles le pensent un projet d’une association) tel que l’espace culturel de la Chancellerie, elles se tairaient. Mais elles préfèrent passer leur temps à lancer des rumeurs abjectes derrière leur clavier,en un mot détruire... et ne pas agir. Lamentable !

#2447 | Répond au message #2444
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - peace and love - 29 juin 2005 à  20:24

C’est pas parce qu’il y a des choses qui font pas plaisir qu’il faut pas les entendre.

On ne doute pas qu’il y ait des animateurs dévoués partout, mais on ne peut nier la quantité considérable de fonds publics qui ont été versés sur le hameau : fonds de la région, fonds du conseil général et fonds de la mairie.Et toujours gentiment votés par tout le monde, parfois avec quelques grimaces de surface, pour faire bien dans le décor.

Beaucoup d’assos de quartier participent à la gestion sociale de la crise, force est de leur reconnaître ce courage. le pendant de cela existe, c’est-à-dire la cooptation pour trouver du boulot, l’émergence d’autorités morales qui font faire à peu près ce qu’elles veulent aux jeunes, etc...

La question c’est : à partir de quelle nature et quel niveau de financement a-t’on les pieds et poings liés par telle ou telle politique de la ville ? A partir de quand, moi, représentant asso, suis-je obligé de bouffer à tous les rateliers pour continuer d’exister alors même que je suis obligé de m’asseoir sur mes principes.

Voilà une chose qui peut se discuter. Evidemment que ça implique des gens. Comme je ne les connais pas (pas assez) personnellement, je ne dirai rien à leur sujet.

On a coutume, à gauche, d’inviter des associatifs à se présenter sur les listes aux municipales. Fort bien. Il est normal dès lors que quelques petits problèmes se posent ; On est toujours dans l’éthique politique. on est toujours dans le débat sur les limites et les équilibres. Pas de quoi s’énerver.

Quant à respecter les filles, pardon de mettre de l’huile sur le feu, mais ça veut dire quoi exactement ? Dans la rencontre personnelle et professionnelle que j’en ai faite, ça veut dire deux choses : soit les chaperonner un maximum (surveillance des relations, menace très forte sur la réputation, le dix-neuvième siècle en un mot) soit les mettre sous voile sous de fallacieux prétextes. A Pithiviers par exemple, les filles sont respectées. En voile noir. Non pas parce que tous les quartiers sont fondamentalistes, mais parce que, à l’intérieur des assos socio-culturelles, on a laissé rentrer un peu n’importe qui en croyant acheter la paix sociale. Comme il suffit de très peu de personnes aux bons endroits pour imposer une certaine autorité et que les mairies sont toujours bien contentes de déléguer hypocritement la gestion des situations difficiles, on arrive à des scandales.

La suite au prochain numéro.

#2450 | Répond au message #2447
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - Fensten Pobeau mords-les - 30 juin 2005 à  11:43

Tiens donc ,un projet public et culturel cela s’appelle une philosophie.
Allez y .Puisque vous défendez la sauce,Montrez donc vos idées qu’on les discute.On parle de culture ici.
Pas d’un collectif.
Si vous avez un projet,vous devez ètre capable de justifier votre conception de la culture ,de son histoire ,de son avenir,de son rapport au politique,au public .
Rien n’est pire que les associatifs qui s’intitulent des hommes de culture dans une sinistre plaisanterie.C’est du volontarisme.Vous avez des idées .Donnez les.Et là on peut voir sur pièce.Par écrit .Pas d’attaque de personne.Pas besoin.Allez y. écrivez .Et on sera les premiers si ça en vaut le coup à les reconnaitre

#2459 | Répond au message #2447
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - des épines - 30 juin 2005 à  20:45

Fensten "avec un n" vient de les décrire dans l’article ci-dessus.
Quel est le rapport au groupe ? Quelle sortie de l’enfermement, Quelle perspective ? Quelle ouverture au monde ? Quel festival qui sorte des sentiers battus ? Quels "critères d’utilité sociale" (inventés à Rennes après 1978, par des sosses et des assos, mais c’était sûrement le bon temps, lol) ?

C’est à ça que servent les intellos, faut bien qu’ils servent à quelque chose.

Plusieurs collectifs et asso scocio-cu viennent d’être citées dans le même article.

Pour la foire d’empoigne, il y avait ce qu’il faut sur le site d’à coté depuis quelques jours.

Bisous

#2464 | Répond au message #2459
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - bw - 1er juillet 2005 à  13:57

y a de tout dans ce forum, les idées fusent, les échanges sont parfois limites
dommage que tous ces braves gens ne travaillent pas ensemble, à concrétiser un
projet, pour leur ville, pour leur région,il y aurait de quoi inquiéter
votre bien aimé maire.

Pour l’heure et tant que vous resterez enfermés dans vos théories, prenant votre nombril pour le centre du monde, il peut passer encore quelques bonnes et paisibles nuits .

Et si on essayait de s’enrichir de nos différences respectives...

#2478 | Répond au message #2464
> Inquiétudes sur la gestion de l’Espace Culturel de la Chancellerie - 5 juillet 2005 à  23:40

Ben ça se voit pas toujours, mais ça travaille, ça travaille.

On fait ce qu’on peut, on n’est pas toujours très doués, et puis les sujets graves méritent qu’on rigole - pour pouvoir tenir dans la durée.

Merci beaucoup pour ce très chouette message.

#2498 | Répond au message #2478