1) Le texte que vous mettez en lien est le texte pondu par l’intersyndicale. qui demande « de lire et de soumettre ce texte au vote de l’assemblée départementale du conseil général et de porter ces revendications auprès du gouvernement. » Il y a trace de ce vote quelque part, et des suites données auprès du gouvernement ?
2) On peut lire : « Il est possible de construire une réforme des retraites juste, solidaire et durable afin d’assurer la pérennité du système de retraites par répartition, le maintien du droit au départ à la retraite à 60 ans pour tous (et pas un jour de plus !) et à taux plein. Il n’est pas question d’accepter 62 ou 67
ans. » Il faudra expliquer comment on maintient à 60 ans taux plein en exigeant 41,5 annuités, comme l’a soutenu Irène Félix, vice Présidente PS du CG, par exemple. En l’absence, on est dans la pratique du double langage : un langage pour les manifestants pendant le mouvement social, un autre et surtout une autre politique quand on est aux responsabilités. Rappel : le départ aujourd’hui à 60 ans à taux plein devient une rareté, depuis la loi Fillon. L’INSEE révèle qu’à 60 ans, la moyenne est de 36,5 annuités de cotisations. En gros, on croira le PS quand il aura pour programme la retraite à 60 ans et le retour à 37,5 annuités, alors qu’aujourd’hui, il ne fait qu’entériner les mesures prises par la droite libérale depuis 20 ans. Avec un peu de retard, et bcp d’hypocrisie. C’est sa marque de fabrique.