Lepeltier l’avait promis. Il sera réalisé dans ... euh ... on ne sait pas trop en fait. En tous cas, il n’est pas programmé dans la première tranche de la loi du Grenelle de l’environnement, qui prévoit 2000 kilomètres de lignes grande vitesse supplémentaires avant 2020.
Alors le TGV Grand Centre, pour 2030, 2040 ? Rien n’est sûr, et surtout pas que la nouvelle ligne s’arrêtera à Bourges. Nevers fait un efficace lobbying pour être élue. « Une étude de l’agence de développement Fibre active est venue dire que la future gare du futur TGV serait construite à Chantenay-Saint-Imbert dans la Nièvre » apprend-t-on sous la plume de Bernard Stéphan dans le Berry Républicain du 04 novembre 2008. « Ce qui est paradoxal, poursuit Bernard Stéphan, c’est que Jean-Michel Bodin, le président de l’association Raco, vice-président de la Région Centre chargé des transports, n’ait pas fermement posé des réserves face à cette étude et défendu le dossier de Bourges. »
Une occasion supplémentaire « d’étalonner le pouvoir et le rayonnement des élus Berrichons de progrès en cette fin d’année 2008 » pour reprendre les termes de l’inénarrable P. Bensac, Président de Bourges-TGV.
Le députe J.C. Sandrier semble lui savoir à quoi s’en tenir et relance l’idée du Polt [1] apprend-t-on dans le même article. Tiens, un communiste pragmatique ?