Aujourd’hui, dans Le Berry Républicain, on apprend que M. Serge Lepeltier aurait décidé que le futur Palais des Sports d’une capacité d’accueil de 5000 places, serait uniquement consacré au sport (et en particulier au basket féminin). Cette nouvelle structure ne serait donc pas adaptable en salle de spectacle malgré le rapport d’expert demandé à M. Daniel Colling, directeur du Printemps de Bourges.
Le fait que la société Bourges en Scène (dirigée par Daniel Colling) connaisse d’importantes difficultés pour remplir – hors Printemps de Bourges - « Le Palais d’Auron » [1] avec une programmation pourtant très racoleuse [2] a certainement dû peser lourd dans la balance.
Le coût des aménagements pour que la salle soit adaptée aux musiques actuelles en terme de qualité sonore, est un second élément qui a pu apparaître déterminant.
Enfin, le quasi monopole par la nébuleuse de sociétés dirigées par M. Colling en matière de loisirs et de spectacles à Bourges a pu constituer un frein supplémentaire : M. Lepeltier ne voulait sans doute pas que les berruyers puissent penser qu’il se soumettait à tous les désirs et caprices de cet immense professionnel et homme d’affaire du show business.
Si cette décision se confirme, il s’agit-là d’une marque de courage assez inattendue de la part du Maire de Bourges car M. Colling, qui s’était déjà avoué très contrarié dans la presse locale de devoir répondre à un appel d’offres pour le prochain « Marché de Noël », est un homme très puissant et très influent.
Ainsi, selon nos informations, le Conseil Général du Cher avait, il y a deux ans, demandé au Printemps de Bourges le remboursement d’une petite partie de l’aide attribuée au festival au motif qu’un nombre moins important que prévu de spectacles avait été organisé dans le cadre des « Escapades ». L’année suivante, Daniel Colling annonçait à une presse locale bien naïve, qu’il avait décidé de supprimer ces fameuses « Escapades », parce que le Festival avait l’habitude de supprimer ce qui remportait du succès afin de se remettre en cause et de se fixer d’autres défis.
Cependant, il faut souligner que rien n’empêche M. Colling de faire construire une salle de spectacles privée avec ses propres fonds, comme a su le faire M. Franck Ciup avec son splendide Théâtre Saint Bonnet, ou encore M. Olivier Rivet avec son nouveau « restaurant-spectacle ».