Débattre oui... mais de quoi ? D’autre part, débattre oui... mais avec qui ? Enfin, si on débat avec des gens s’affichant défenseur de la planête mais qui, dans la réalité, supportent bec et ongle et en vrac : la production d’armement et ses sociétés françaises, les centrales nucléaires (dont Belleville et Dampierre, rien que pour la région Centre), le modèle libéral (dont celui actuel qui fout en l’air la planête), les firmes pharmaceutiques, etc, etc... est-ce que ça sert à quelque chose ? Pire, si lors du débat, on n’ose même pas démasquer les "écolos de circonstances", cela ne revient-il pas à "servir la soupe" sinon à légitimer un système bien huilé pour faire croire aux braves péquins que "Bourges aime l’environnement" (traduction : "La Mairie aime l’environnement"). De toutes les façons, et quoi qu’il arrive, tout le mérite de ce festival -et de ce débat - ira à notre coupeur de micro préféré, illustre ministre à ce que notre ville aime sans qu’on lui ait demandé son avis, y compris quand on coupe les arbres à la tronçonneuse ou qu’on favorise les bagnoles en centre-ville, histoire de pas contrarier son électorat de commerçants.