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Vrais masques, faux nez - epujsv - 20 septembre 2020 à 14:52

Ici le résumé d’une étude canadienne sur le retour des étudiants en ville : aïe aïe aïe.

Traduction Google :

"Objectif : Les étudiants de niveau postsecondaire ont des contacts plus élevés que la moyenne avec la population générale en raison de la vie en communauté, de l’utilisation du transport en commun, des activités universitaires et sociales à forte densité et de l’emploi dans le secteur des services. Nous avons évalué l’impact d’une importante population étudiante retournant dans une ville de taille moyenne connaissant actuellement un faible taux de COVID-19 sur les résultats en matière de santé communautaire. Nous examinons si le dépistage systématique ou ponctuel ciblé dans cette population peut atténuer les impacts communautaires du COVID-19. Méthodes : Nous avons développé un modèle de transmission dynamique du COVID-19 subdivisé en trois populations en interaction : population générale, étudiants universitaires et résidents de soins de longue durée. Nous avons paramétré le modèle en utilisant la littérature médicale et l’opinion d’experts. Nous avons calibré le modèle en fonction des résultats observés dans une ville canadienne de taille moyenne entre le 1er mars et le 15 août 2020 avant l’arrivée d’une population étudiante postsecondaire relativement importante. Nous avons évalué l’impact de la population étudiante (20000 personnes arrivant le 1er septembre) sur les infections cumulées au COVID-19 au cours du semestre d’automne, le moment du pic d’infection, le moment et le niveau maximal d’occupation des soins intensifs, et le moment du réengagement. restrictions sociales et économiques. Nous considérons plusieurs scénarios avec différents comportements de prévention du COVID-19 chez les élèves et la population générale, ainsi que différentes stratégies de dépistage du COVID-19 chez les étudiants. Résultats : Dans une ville où l’activité COVID-19 est faible, le retour d’une population étudiante relativement importante augmente considérablement le nombre total d’infections COVID-19 dans la communauté. Dans un scénario dans lequel les étudiants s’engagent immédiatement dans une réduction des contacts de 24% par rapport aux niveaux pré-COVID, le nombre total d’infections dans la communauté augmente de 87% (de 3900 sans les étudiants à 7299 infections avec les étudiants), avec 71% des infections incrémentielles survenant dans la population générale, entraînant le réengagement des restrictions sociales et économiques 3 semaines plus tôt et 17 décès supplémentaires dus au COVID-19. Les scénarios dans lesquels les élèves ont une augmentation initiale et à court terme des contacts avec d’autres élèves avant de s’engager dans des comportements de réduction des contacts peuvent augmenter les infections dans la communauté de 150% ou plus. Dans de tels scénarios, le dépistage des étudiants asymptomatiques tous les 5 jours réduit le nombre d’infections attribuables à l’introduction de la population étudiante universitaire de 42% et retarde le réengagement des restrictions sociales et économiques d’une semaine. Par rapport au dépistage tous les 5 jours, le dépistage de masse ponctuel des étudiants évite moins d’infections, mais est très efficace en termes d’infections évitées par test de dépistage effectué. Discussion : Les étudiants universitaires sont fortement interconnectés avec les communautés de la ville dans lesquelles ils vivent et vont à l’école, et ils ont un plus grand nombre de contacts que la population générale. Des environnements de vie à haute densité, l’enthousiasme pour la nouvelle année scolaire et des taux relativement élevés de présentation asymptomatique peuvent diminuer leurs comportements d’autoprotection et contribuer à une transmission communautaire accrue du COVID-19 affectant les membres à risque de la communauté urbaine. Le dépistage ciblé sur cette population offre des avantages de santé publique importants à la communauté grâce à des infections évitées, des admissions en soins intensifs et des décès dus au COVID-19."

Mais les étudiants ne peuvent pas s’engager tout seul : encore faudrait-il que les universités leur permettent de s’engager. Donc le gouvernement. Mais actuellement le gouvernement, le ministère de l’enseignement supérieur, fait tout le contraire puisqu’il est justement en train de réduire encore les moyens des universités. Par une loi dont l’acronyme est fait de L de P et de R. Plutôt que de lancer des campagnes de tests massifs dans ces communautés où les conditions pour tenir toutes les mesures barrières sont rendues impossibles. (voir le twitter balance ta fac). Quant aux restaurants universitaires, ça coupe l’appétit. Autant se frotter le visage et manger son masque au bout de quatre heures. Ca revient au même. C’est Covid plateau.


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