En réponse à une demande sur les meurtres de trotskystes commis par le PCF dans la résistance, Robert Hue écrivait dans l’Humanité du 7 mai 1996 :
« Je n’ignore pas ce que furent les rapports conflictuels entre militants communistes et militants trotskistes au cours de notre histoire. Que puis-je en dire, sinon que les temps ont heureusement changé.
Mais faut-il en conclure du fait bien réel que Staline a fait assassiner Trotsky qu’en conséquence la mort de vos camarades trotskystes ne pourrait qu’être l’œuvre de communistes français ? Cette façon d’écrire l’histoire – à laquelle, hélas ! des communistes ont aussi cédé – n’a que trop fait de ravages durant toute une période… Je souhaite vivement qu’elle n’ait plus cours aujourd’hui. »
Les temps ont heureusement changé – faut vite aller le dire au petit-fils d’Ambroise Croizat avant que sur sa lancée il ne rallume les épithètes d’hitléro-trotskystes ou de suppôts du mikado. Le génocide perpétué par Saline contre les trotskystes et autres révolutionnaires devrait suffire. Les temps ont changé.
Cette façon d’écrire l’histoire – à laquelle, hélas ! des communistes ont aussi cédé – n’a que trop fait de ravages durant toute une période – La réalité nous apportera plus d’enseignements que le fantasme. Ne réécrivons pas encore une fois l’histoire sur cette Sécurité sociale qui n’a jamais été à nous (ça se serait vu !) et ne trichons pas de façon compulsive sur cette création. Trop de ravages.
Sur ce sujet, faudrait appliquer une méthode prudente. Je vous laisse découvrir l’auteur de la citation suivante :
« L’ouvrier qui se dit être communiste mais qui se nourrit de raontars, qui n’étudie pas les documents, ne vérifie pas par lui-même les faits, ne vaut pas grand-chose. »