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FCB / POLEMIQUE

Hamid Belradjaa s’explique

lundi 19 avril 2004 à 23:37, par Charles-Henry Sadien

On entend souvent tout et son contraire, ces derniers temps, concernant le FC. Bourges et il n’est pas facile de déméler le vrai du faux, l’information de la rumeur. Après les affirmations concernant un hypotétique prêt d’argent par Maurice Duvernoir, Hamid Belradjaa, ancien défenseur à la régularité métronomique du FCB s’est expliqué.

Contacté par téléphone, l’ancien défenseur du FC. Bourges Hamid Belradjaa a formellement démenti l’information publiée sur notre site, selon laquelle il aurait été licencié du club en raison d’un différent financier personnel avec Maurice Duvernoir, actuel président du club. Ce dernier n’aurait donc pas prêté à titre personnel d’argent à Hamid Belradjaa et son licenciement ne s’expliquerait donc pas par rapport à un quelconque litige en ce qui concerne les modalités de remboursement.

S’expliquant sur son éviction du FC. Bourges, Hamid Belradjjaa affirme tout d’abord n’avoir « jamais manqué de respect au club ou envers les dirigeants ». En revanche, il consent avoir exprimé librement sa pensée à l’équipe Duvernoir après son licenciement et lors de son différent avec son prédécesseur.

Ecarté du club en raison d’absences injustifiées, Hamid Belradjaa déclare que ses absences durant l’été étaient prévues et acceptées par le staff technique et les dirigeants, de longues dates. « Je n’étais pas parti en vacances depuis deux ans. Tout le monde était conscient que je manquerais la préparation d’avant-saison. Et je comprenais tout à fait que je ne pourrais pas débuter le championnat en équipe première. Pavlé Vostanic m’avait fait comprendre qu’il allait falloir que je travaille très dur et quitte à passer par l’équipe réserve, pour revenir au niveau ».

Trois semaines après son retour de vacances, Hamid Belradjaa explique avoir demandé quelques jours d’absence pour se rendre au mariage d’un ami. Désapprobation de Pavlé Vostanic, et de Maurice Duvernoir. Le premier l’informe qu’il sera sanctionné en étant écarté temporairement de l’équipe première. Le second lui confirme la sanction et lui ajoute une sanction financière. Mais ça se complique : le 6 août 2003, Hamid Belradjaa reçoit une lettre de licenciement pour absences injustifiées. Autre son de cloche : Jacky Marien lui explique qu’il ne sera pas licencié et qu’il ne devrait recevoir qu’une sanction financière. Alors que tous les joueurs reçoivent leur chèque de fin de mois, Hamid Belradjaa ne reçoit rien. L’intéressé s’en inquiète auprès de Pavlé Vostanic, qui lui avoue son incompréhension. Finalement, Maurice Duvernoir, annonce à Hamid Belradjaa qu’il sera bien licencié du club ! Le président du club recherchait-il déjà la moindre opportunité d’alléger la masse salariale d’un club qui se préparait dès le mois d’août à un hiver difficile ?

Toujours est-il que Maurice Duvernoir est toujours redevable aujourd’hui d’un mois de salaire à Hamid Belradjaa, lequel n’a de plus pas été payé pour son parcours en Coupe de France 2002-2003 (comme toute l’équipe… ce qui est vrai également pour la coupe 2003-2004).

« Je crois que des personnes comme Duvernoir, Bellamy, Gaullaumin ou Friaud, n’ont rien à faire dans le football. Mais il y a quand même des gens bien au FCB. Je le répète : je n’ai jamais manqué de respect envers le FCB. Mon différent avec le prédécesseur de Maurice Duvernoir était personnel, en raison de promesses non tenues », explique Hamid Belradjaa, qui travaille actuellement à Paris et continue la pratique du football. Malgré les incorrections qu’il a subi au FC Bourges, Hamid n’est pas rancunier : au cours de l’entretien téléphonique, il fera part plusieurs fois de son attachement au FC. Bourges. « En quittant le FCB, j’ai dis à Maurice Duvernoir que lorsque ce serait à son tour de partir, il ne reviendrait pas. Moi, j’espère que je reviendrais à Bourges. » C’est sans doute tout le mal que beaucoup de spectateurs de stade Jacques Rimbault lui souhaitent.