Gros temps à la MCB

samedi 17 mai 2008 à 10:43, par bombix

Hier, vendredi 16 mai, les personnels de la Maison de la Culture de Bourges ont marqué un retard au démarrage du spectacle programmé [1], pour signifier leur mécontentement devant le public et face à la direction.
Les soutiers, les travailleurs de l’ombre, sont donc montés sur le pont. En silence. Car il leur avait été interdit de s’exprimer devant le public à l’intérieur du théâtre. Peine perdue : un spectateur a dit pour eux le texte préparé par les grévistes et l’intersyndicale CGT-CFDT. Nous le reproduisons ci-dessous.
Cette démonstration est l’aboutissement de semaines et de mois de guérilla larvée avec le nouveau directeur, Monsieur Roussillon, dont le style et les méthodes de « management » ne sont pas appréciées, c’est le moins qu’on puisse dire.
En cause : la mauvaise organisation du travail, le non respect des conventions collectives, le harcèlement et l’intimidation des personnels ... L’autoritarisme, l’opacité et l’incohérence font mauvais ménage. Les personnels en ont assez d’en faire les frais, d’autant que certains voient maintenant leurs emplois menacés.
Cette nouvelle dégradation du climat de travail a suscité un sursaut de solidarité parmi les personnels qui se sont organisés et ont trouvé l’appui des organisations syndicales.
Après cette démonstration, il est à espérer que les parties trouveront le chemin de la négociation. La vénérable maison pourrait souffrir de ces tensions sociales. Personne n’a intérêt à voir le grand navire de la Place Malraux heurter les récifs.

Texte lu au public

Ce texte devait être lu aux spectateurs pour expliquer le retard au lever de rideau. La direction s’y est opposée. C’est pour cela qu’il vous est distribué à l’extérieur de l’entreprise.

Mesdames, Messieurs, bonsoir.

Vous êtes les spectateurs. Nous, nous sommes les salariés de cette entreprise du spectacle. Nous sommes ceux que vous ne connaissez pas ou que vous apercevez dans la pénombre.

Nous représentons une partie de ceux, qui, nous le souhaitons vous offrent des spectacles de qualité.
Avant que le rideau ne se lève, vous ne pouvez ignorer le travail de toute une équipe.
Des relations publiques et du service communication qui vous informent et suscitent votre curiosité, accueillent artistes et compagnies
Des régisseurs du son qui doivent étudier les spectacles afin que le matériel soit opérationnel : réglages, synchronisation des effets sonores ….

Des régisseurs lumière qui étudient le déroulé du spectacle, installent et règlent les projecteurs….
Des régisseurs plateau qui ont dressé les décors, disposé les accessoires...
Les agents d’entretien se sont efforcés de rendre les lieux agréables, les caissiers vous ont vendu votre place, les ouvreuses ont œuvré … avec professionnalisme.
L’ensemble des personnels est vigilant à votre sécurité et soucieux de votre accueil dans ce lieu magique du spectacle.
Ceci est un bref aperçu du travail que réalisent les personnels de cette maison
.
Après le spectacle, en commentant la soirée, en rêvant pour d’autres, vous quitterez ces lieux.
Pour les techniciens, la journée de travail continue. Il nous faut démonter les décors afin que le spectacle reparte vers d’autres villes et préparer la salle pour la prochaine production et ce jusqu’à minuit, une heure ou deux heures du matin.
Nous sommes ceux qui travaillent dans l’ombre, le jour, la nuit, régulièrement les week-ends et les jours fériés.
Il nous paraissait indispensable de nous présenter avant de justifier ce retard du lever de rideau.

De graves problèmes se posent à nous. Bien entendu, en interne, nous avons tenté, au préalable, de discuter, de résoudre ces difficultés. Or, nous heurtons à une absence de dialogue et un refus de prise en compte de nos problèmes. Notre situation se dégrade : les conditions d’exercice de nos métiers deviennent de plus en plus difficiles.
Nous peinons à faire respecter la convention collective qui définit notre cadre professionnel et parfois même, le code du travail n’est pas respecté. Les instances élues du personnel (comité d’entreprise, délégués syndicaux) ont du mal à exercer sereinement et de manière constructive leur mandat
.
Nous avons exposé ces problèmes de fonctionnement. Les seules réponses qui nous parviennent sont des décisions unilatérales, purement hiérarchiques, caduques.
L’organisation du travail par les responsables techniques est insatisfaisante : manque de préparation, de clarté, de précision et manque d’anticipation. Les techniciens sont rendus responsables des conséquences de cette absence d’organisation alors qu’elle ne leur incombe nullement. Depuis septembre, plusieurs techniciens ont reçus des avertissements ou des mises en demeure. Actuellement, l’un des régisseurs est menacé injustement de licenciement, alors que curieusement il donnait satisfaction au poste qui est le sien depuis 5 ans.
Nous nous élevons contre ce fonctionnement, contre ce climat de suspicion et d’insécurité, contre les pressions qui sont exercées, contre cette défausse régulière sur les salariés d’une mauvaise organisation du travail. Régler les problèmes par des sanctions n’est pas une solution.
Dans ce monde magnifique du spectacle, ce théâtre qui parle souvent des droits des hommes, de la difficulté d’être, de l’humanité, des relations humaines, il est important que vous sachiez que le drame (au sens théâtral) se joue aussi dans les coulisses et dans notre vie de salarié.
Nous souhaitons exercer nos beaux métiers dans des conditions décentes, au service du spectacle et à votre service.
Cordialement et malgré tout, nous vous souhaitons une très bonne soirée.

Les salariés de la Maison de la Culture

[1Sans retour, mise en scène et lumière de François Verret ; inspiré par le Moby Dick de Melville, ce spectacle de danse — très réussi — qui met en scène des corps qui luttent contre les éléments tourbillonnants et l’invisible mal, formait une coïncidence curieuse avec le présent du théâtre qui l’accueillait.

commentaires
Gros temps à la MCB - bombix - 20 mai 2008 à 16:51

Je lis, avec un peu de retard, la présentation du spectacle par Irène Filiberti. Beau condensé de poncifs et de clichés "cultureux". Ça commence par Dans la blancheur du plateau, un espace vide, tel une page blanche, pour s’élancer à l’aventure Il semble difficile en effet de commenter quelque spectacle contemporain que ce soit sans une référence obligée à la page blanche mallarméenne. Au passage, le plateau n’était pas vide au commencement du spectacle. Mais puisqu’il faut une page blanche, pour s’élancer à l’aventure, au besoin on l’invente. "Rompre les amarres avec les discours, les références aux grands textes" Amusant : la dame ne fait que ça, se référer aux discours, aux grands textes. Et ce, dès le début de son petit texte. Dans le nouveau Dictionnaire des idées reçues du cultureux, le vaisseau est naturellement fantôme et l’horizon lointain. On en vient bientôt au sujet du spectacle : mettre en danse, en mouvement, en actes, en images, une poursuite insatiable. Je m’interroge sur ce rapprochement. Poursuite insatiable. Une poursuite qui serait donc de l’ordre de l’appétit. Un gros appétit, donc, pour manger un gros animal, une baleine blanche. M’ouais. Les choses se gâtent. On apprend qu’il s’agit en fait d’une "Véritable quête de l’existence qui se révèle à chacun de nous dans toute son énigme." Dans le même Dictionnaire, une quête est forcément, toute une énigme. Donc, l’histoire de Moby Dick, cet immense poème, ce grand duel avec le mal en sa métaphore, c’est une histoire de quête d’existence ? Y a qu’à la maison de la culture de Bourges qu’on est en quête de l’existence. Ailleurs, on existe, point. Et on n’a même pas demandé. D’ailleurs, ex-sistere, selon l’étymologie, ça évoque un surgissement. Comme ça, pour rien, aurait dit Sartre. Mais à la maison de la culture de Bourges, on doit quêter l’existence, sinon quêter son existence. On va y venir. Vient alors une petite variation sur les corps, la nature silencieuse, les éléments les plus déchaînés ... Il faut bien se rendre compte en effet que parmi les éléments, certains sont déchaînés, d’autres moins. Ici, nous avons affaire aux éléments les plus déchaînés. Ça ne rigole pas. "Sur les plus hautes vagues, sous les vents les plus forts, arrimés en un véritable corps à corps avec le langage et l’écriture scénique, les acteurs officient, ploient, chutent, louvoient entre pesanteur et suspens."Avec le langage et l’écriture scénique, que pouvait-il donc en effet arriver d’autre aux acteurs arrimés qu’un corps à corps ? Alors survient LA phrase. Celle qui en cette circonstance, doit toujours arriver. The Poncif, avec un grand P. « François Verret met en scène ce que les mots échouent à dire. » Il faut toujours, dans la présentation d’un spectacle contemporain, parler de l’impuissance du langage. Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. Pour un cultureux cependant, voilà une source inépuisable de discours. Et les plus creux seront les meilleurs, avec si possible un maximum de mots ronflants ne siginifiant rien.

Mais le meilleur est pour la fin.

« Sans retour ouvre une voie où projeter l’imaginaire et son destin. Celui de la création comme geste porteur d’une utopie. Un espace commun où il serait possible de vivre autrement ensemble. »

Là on se demande s’il faut rire ou s’il faut pleurer. Le théâtre pour vivre autrement ensemble ? Voilà des gens qui réclament de la création qu’elle soit geste porteur d’utopie, et qui ne sont même pas capables de se comporter correctement avec les travailleurs qui bossent pour eux, à tel point que ceux-ci étaient en grève ce soir-là. Ils réclamaient le respect des conventions collectives, la fin du harcèlement, le respect de leur dignité. Ah ! il est plus facile de se draper dans les grands discours creux que de simplement regarder autour de soi et de respecter les autres pour ce qu’ils sont, qu’ils soient régisseurs, ouvreuses, ou metteur en scène ; « prolos » — et pour cela méprisables, ou « artistes » : divas adulées.

« L’utopie » confisquée dans les mots inconsistants de la culture subventionnée pour bobos ; voilà ce que c’est devenu le théâtre ? Un vaisseau fantôme, oui, pour le coup.

Mais alors c’est rien, c’est du vide. C’est creux, c’est du vent. Des souffleries. Des bidouilleries techniques pour en mettre plein la vue. De la merde quoi.

La vie est ailleurs.


#12674
Gros temps à la MCB - bw - 23 mai 2008 à  00:22

A lire, car il est très édifiant,l’interview de Mr gitton adjoint à la culture de la ville de Bourges,
Pour la municipalite de Bourges pour être un bon directeur ( héritier de Vilar, Vitez, dirigeant la maison
de Gabriel Monnet) il suffit de "renflouer les caisses et relancer la fréquentation de manière spectaculaire"
Là où l’on devrait exprimer un point de vue culturel n’apparait que rentabilité.... L’argent d’abord...

C’est sur leberry.fr breve : bourges Malaise à la Maison de la Culture....

#12726 | Répond au message #12674
Gros temps à la MCB - bw - 19 mai 2008 à 17:09

Juste une question, quel est le parcours professionnel de ce mr Roussillon..... ?

Bw


#12655
MCB - 22 septembre 2008 à  20:27

Bonjour,
je souhaiterais faire part d’un évènement "choquant" de la part de la maison de la culture de bourges.
En effet, mon enfant participe au spectacle programmé en novembre "Pinocchio". Pour cela, il a été auditionné en juin et, depuis septembre, il participe 2 heures par semaine aux répétitions de chant . Il devra également manquer la classe pour les répétitions générales en novembre. Il s’agit donc là d’un véritable engagement , qu’il est prêt à assumer, comme tous les autres enfants (une douzaine) de son groupe.
Or, ce soir, nous apprenons que les parents n’ont même pas la possibilité d’avoir une place gratuite pour assister au spectacle… On nous propose un "tarif spécial" de 14,50 pour les adultes, 11euros pour les frères et soeurs. Il me semble que compte tenu de l’engagement de nos enfants,de leur travail, un pass gratuit aurait pu être offert aux parents…surtout compte tenu des places "invitation" que la mcb distribue par ailleurs…. Nous allons devoir payer bien cher pour voir ce spectacle et, bien évidement, certains ne pourront pas se permettre d’y aller avec toute la famille ; car si l’on calcule 2 parents à 14,50 et 2 ou 3 enfants à 11 euros, il est évident que l’effort pour une famille modeste, se rapproche du sacrifice.
Voilà une bien belle idée de la culture pour tous…
L. D.

#14043 | Répond au message #12655
MCB - Jean-Michel Pinon - 22 septembre 2008 à  21:10

Pour une institution placée sous perfusion de subventions à foison, cela parait effectivement un peu indélicat...

#14044 | Répond au message #14043
MCB - Mercure Galant - 22 septembre 2008 à  22:27

En effet, mon enfant participe au spectacle programmé en novembre "Pinocchio". Pour cela, il a été auditionné en juin et, depuis septembre, il participe 2 heures par semaine aux répétitions de chant .

"Le voyage de Pinocchio" est programmé le vendredi 14 novembre mais il semblerait que beaucoup d’autres représentations seront données ailleurs (voir ici) Quelques questions me viennent à l’esprit... Les parents seront-ils amenés à suivre leurs enfants sur toute cette tournée ? Quelles ont été les réponses faites dans les autres villes accueillant le spectacle concernant l’accès de la salle aux parents ?

#14047 | Répond au message #14043
MCB - Mercure Galant - 24 septembre 2008 à  17:34

Alors un scoop récolté cet après-midi et que d’autres messages confirmeront peut être ? Le fameux spectacle "Le voyage de Pinocchio", évoqué ci-dessus, viendrait d’être annulé par la Maison de la Culture en raison du risque encouru par un vide juridique concernant l’implication de mineurs (les enfants musiciens auditionnés dans chaque ville de la tournée) dans un spectacle professionnel ... et payant. La MCB semble assez frileuse sur ce coup là... Qu’en sera t’il dans les autres salles concernées par ce spectacle ?

Affaire à suivre...

#14062 | Répond au message #14047
MCB - 24 septembre 2008 à  20:01

Attention aux informations que vous diffusez, le spectacle le voyage de Pinocchio n’est pas annulé. C’est la participation des enfants du conservatoire de Bourges qui est compromise, rien à voir. Ce spectacle peut tourner et sera jouer à Bourges sans la participation d’un choeur amateur.

#14063 | Répond au message #14062
MCB - Mercure Galant - 24 septembre 2008 à  20:49

Attention aux informations que vous diffusez, le spectacle le voyage de Pinocchio n’est pas annulé.

Ah pardon ! Il est vrai que je savais pas que les deux éléments pouvaient être dissociés ... Autant pour moi et merci d’avoir corrigé rapidement l’information.

C’est la participation des enfants du conservatoire de Bourges qui est compromise, rien à voir.

Ben, si un peu quand même... car j’imagine que les problèmes soulevés à Bourges peuvent se poser dans d’autres lieux de la tournée... Et quand bien même, ce serait un problème "spécifique" à Bourges, il serait toujours intéressant de savoir pourquoi aucun accord n’a pu être trouvé avec les familles qui semblent un peu remontées, c’est le moins que l’on puisse dire !

Ce spectacle peut tourner et sera jouer à Bourges sans la participation d’un choeur amateur.

Parfait,si vous le dites... mais là encore, la question reste posée. Qu’est-ce qui a capoté à Bourges ???

#14064 | Répond au message #14063
La MCB fait sa petite crise d’hystérie - Jean-Michel Pinon - 25 septembre 2008 à  13:25

Bien vu pour le scoop Mercure Galant, le BR en parle aujourd’hui. C’est le grand n’importe quoi. Comme si la direction, vexée qu’un parent se soit plaint à L’Agitateur puis à La Nouvelle République ait décidé de bouder et de punir les parents en ne prenant pas leurs mômes dans ce spectacle. C’est vraiment grave qu’une institution para municipale comme la MCB réagisse de cette façon. C’est même assez pitoyable... A El Qantara, on travaille toute l’année avec des centaines d’enfants, tout est prévu - droit à l’image compris. Les parents assistent gratuitement aux spectacles, c’est la moindre des choses. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de "vide juridique" ? La MCB ne s’est pas assurée d’un minimum de garanties en organisant ce spectacle ? C’est un peu... artisanal tout ça ! En tout cas, ce n’est pas le professionnalisme que l’on est en droit d’attendre d’une pareille institution...

#14065 | Répond au message #14064
La MCB fait sa petite crise d’hystérie - 26 septembre 2008 à  00:04

il semblerait qu’après parution dans la presse, la mcb et l’enmd ne pouvaient plus "nier" (le terme est un peu fort, mais je n’ai que celui-ci sous la main à cette heure tardive) que des enfants amateurs participaient à un spectacle professionnel. Il parait que cela est interdit car le spectacle est payant. La question à se poser est de savoir si ces 2 institutions savaient ou non avant cet article, que la loi leur interdisait. Si non, ok. Si oui, alors ils se savaient dans dans "l’illégalité" ! Les parents devaient avoir donné leur accord écrit ? non ?
alors pourquoi priver des enfants alors qu’ils n’ont pas pris les mesures nécessaire pour les protéger ? Ils auraient donc dû, au préalable faire des démarches juridique pour se protéger de tout ce qui pouvait entraver ce spectacle. Pourquoi ne pas l’avoir fait ?

#14072 | Répond au message #14065
La MCB fait sa petite crise d’hystérie - Mercure Galant - 26 septembre 2008 à  00:57

...des enfants amateurs participaient à un spectacle professionnel. Il parait que cela est interdit car le spectacle est payant. La question à se poser est de savoir si ces 2 institutions savaient ou non avant cet article, que la loi leur interdisait.

Ce n’est tout de même pas la première fois qu’une telle situation se produit ! Le commentaire de JMP rappelle bien que d’autres structures sont confrontées au même problème : "A El Qantara, on travaille toute l’année avec des centaines d’enfants, tout est prévu - droit à l’image compris. Les parents assistent gratuitement aux spectacles, c’est la moindre des choses." Qui est censé mieux connaître les textes légiférant le spectacle que des structures professionnelles telles que l’école de musique ou la MCB ?

Si non, ok.

Pas d’accord. S’il ne savaient pas c’est une faute ! On n’engage pas un projet professionnel sans connaître ce genre de détails !

Si oui, alors ils se savaient dans dans "l’illégalité" !

Sauf si des garanties ont clairement été établies entre les organisateurs du spectacle et les familles.

Les parents devaient avoir donné leur accord écrit ? non ?

Je ne sais pas...Si des parents concernés peuvent nous en apprendre plus sur ce point...

alors pourquoi priver des enfants alors qu’ils n’ont pas pris les mesures nécessaire pour les protéger ?

La réponse est dans la question... ;-)
Devant un tel flou artistique, la MCB choisit de faire machine arrière plutôt que d’être confrontée à une plainte éventuelle de parents...

Ils auraient donc dû, au préalable faire des démarches juridique pour se protéger de tout ce qui pouvait entraver ce spectacle. Pourquoi ne pas l’avoir fait ?

C’est là que réside tout le mystère ! ;-)

Au risque de me répéter je pense qu’il serait intéressant de savoir si une telle situation risque de se produire sur d’autres lieux de la tournée ou bien, au contraire, si d’autres salles ont su mieux définir qu’à Bourges, les termes d’engagement des jeunes musiciens retenus.

#14073 | Répond au message #14072
Gros temps à la MCB - Mercure Galant - 22 septembre 2008 à  22:15

Juste une question, quel est le parcours professionnel de ce mr Roussillon..... ?

Un peu tardivement, voici le communiqué du Ministère de la Culture lors de la nomination de Pierre-François Roussillon en décembre 2005.

À cela, j’ajoute en lien un article sur sa précédente nomination à Cherbourg...

#14046 | Répond au message #12655