L’Agitateur déconne encore...
La politique de la chaise vide
Lors du conseil municipal du 20 Novembre 2009, notre bon roi Serge Lepeltier a prétexté un ennui de santé pour ne pas avoir à répondre devant les élus municipaux, élus par le peuple berruyer, descendants presque directs des bituriges, du fiasco du projet Avaricum. Cet ennui de santé a également servi d’alibi pour justifier son absence au congrès des maires à la porte de Versailles à Paris, où, du coup, on n’a pas pu admirer notre bon roi siffler le sinistre ministre Fillon. Enfin, il n’a pas pu accompagner le très très sinistre Henri Novelli dans la capitale auvergnate Gergovie où l’on prévoyait un TGV d’ici 2020-2040. C’est cela la grande classe : n’être jamais là où on vous attend.
Nevers mind
Alors que le futur TGV Grand Centre se profile pour dans quelques décennies, nos élus locaux s’interrogent et se déchirent l’anus sur le potentiel tracé. Des mauvaises langues susurrent qu’il pourrait passer par Nevers direction Lyon en faisant semblant de s’arrêter pas loin de la capitale auvergnate Gergovie. Pas d’inquiétude cependant, le maire-adjoint aux nouvelles technologies de Bourges, Philippe Bensac, inventeur du web 3.0 et du TGV à Bourges, a plus d’un tour dans son sac. Il a suggéré de laisser tomber le TGV, déjà une vieille technologie, pour se concentrer sur la prochaine, la télé-portation, qui certes coûtera un peu plus cher, mais qui donnera à Bourges, ville de thermes, un avantage concurrentiel indéniable. En voilà un plan qu’il est béton. En tout cas, voilà une idée de génie qui n’est pas sans rappeler celles de notre bon roi.
Imposteur
Depuis 12 ans, un certain Laurent Q. se fait scandaleusement passer pour le directeur de l’Agitateur [1]. Nous tenons formellement à démentir publiquement son rôle dans l’Agitateur. De plus, nous ne tenons pas à être associé à une personne dont nous réprouvons la morale au plus haut point. Si nous publions ce communiqué, ce n’est pas par sadisme mais par charité. Si cette personne se présente chez vous comme directeur de l’Agitateur, chassez-le sans ménagement à coups de fouet ou encore mieux, appelez la brigade des moeurs. Dans un cas pareil, la délation est acceptable. La France de Sarkozy a cela comme avantage.
Mettons un terme au scandale d’Avaricum
A Bourges, les bituriges se retournent dans leurs tombes profondément enfouies sous les commerces et les bâtiments de Bourges : une décision souveraine a détourné ni plus ni moins que l’eau des thermes d’Avaricum, devenu depuis encore plus "Bourges" après la destruction des logements sociaux. Tout cela pour que des hommes dits modernes aillent faire leur emplettes à Nature et Découverte dans leur 4x4 qui pue encore plus que le magasin en question. A l’Agitateur, on se doit de dénoncer ce scandale qui sacrifie notre patrimoine sur l’autel de la médiocrité. D’autant que cette décision est une erreur de gestion monstrueuse pour l’avenir de la cité berruyère. En effet, la présence de thermes signifie la possibilité d’ouvrir à cet endroit un Casino [2], qui aurait l’énorme avantage de faire bénéficier d’exemption d’impôts locaux l’ensemble des berruyers. On ne comprend pas que le peuple UMP ne se lève pas d’un seul homme pour dénoncer cet aberration. Mais il n’est pas encore trop tard...Vous pouvez encore convaincre notre bon roi de renoncer à ce détournement de liquide. Notre identité biturige en dépend.
Irène gazouille
Irène Félix a, ni plus ni moins inventé, le 19 Novembre 2009, le blog qui gazouille. « Magnifique vol de grues aux derniers rayons du soleil ce soir sur Bourges ». Pas de doute, ce message codé, de moins de 140 caractères ne sera pas compris par la majorité municipale de Bourges. Par les habitants d’Avaricum non plus d’ailleurs qui, après l’envol des grues dans quelques années, seront justes gazés par les voitures qui iront se garer dans le parking des thermes.
La main invisible
Libéralisme et football ne feraient pas bon ménage, si l’on en croit l’Orange Berruyère. A propos de la main de Thierry Henry lors du France-Irlande du 18 Novembre 2009, le blogueur est un peu vert : « en tant que libéral, je ne suis pas fan de la vidéo-surveillance, mais faut avouer que dans ce cas précis, ça a quelques atouts… ». En effet, le football, ce n’est pas vraiment libéral : il y a des joueurs, des règles et des arbitres. Pourtant, comme dans une économie libérale, il y a des mains invisibles...et là, une main invisible qui a mis pas moins de 862000 euros dans les poches du sélectionneur français de football, Raymond Domenech. Cette dernière "mi-mine" a encore une fois échappé aux multiples caméras de surveillance qui peuplent la France « libérale »...comme quoi, une main invisible peut en cacher une autre.