Annie Frison retire sa candidature mais reste sur le terrain

Annie Frison qui s’était très tôt déclarée candidate du Parti Communiste Français à l’élection législative des 9 et 16 juin 2002 a annoncé officiellement le retrait de sa candidature afin de respecter l’accord visant à proposer un candidat unique dans cette circonscription, en l’occurrence, le député socialiste sortant, Yann Galut. Dans un communiqué, elle exprime son enthousiasme à constater qu’une entente ait pu se faire dans le Cher entre le PCF, le PS et les Verts. Contrairement à la socialiste Irène Félix forcée de retirer sa candidature à la faveur d’un candidat Vert dans la première circonscription, Annie Frison appelle ouvertement à voter pour le candidat unique de la gauche afin de contrer l’extrême droite. « Je pense que l’intolérance, la peur de la différence, le rejet de l’autre, portés par l’extrême droite entraînent la haine et la violence et sont incompatibles avec le désir de vivre en paix dans une société fraternelle et solidaire. » Annie Frison souhaite que « la gauche prenne enfin des mesures anticapitalistes telles que l’arrêt des licenciements et des fermetures d’entreprises, un vrai emploi pour chacun(e), la suppression du travail à temps partiel imposé générateur de précarité dont sont victimes majoritairement les femmes. » S’exprimant par ailleurs sur le nouveau gouvernement, elle se déclare « révoltée » de la nomination au Ministère des Finances de M. Francis Mer « un ancien patron de la sidérurgie responsable de soixante-dix mille licenciements dans ce secteur dont ceux de Manoir-Industries, l’usine de mon quartier. » Pour conclure, Annie Frison confirme qu’elle restera une militante sur le terrain : « vous savez que je continuerai à lutter ».