Le FCB en dessous de tout

C’est sans doute le match le plus abominable qu’a disputé le FCB cette saison. Après les espoirs provoqués par un très bon match de Coupe de France face à Ajaccio, personne ne s’attendait à voir les berruyers aussi minables sur le terrain. Problème de motivation ? On en doute, tant les joueurs ne ménagent pas leurs efforts à l’entraînement. Pourtant, en match officiel, ce qui est le plus marquant, c’est l’absence d’engagement de l’équipe qui donne l’impression de jouer sous l’influence de psychotropes psycholeptiques !

Au terme d’un match insipide au possible, Limoges est parvenue à prendre ce qu’elle cherchait, comme toutes les équipes qui viennent à Jacques Rimbault : les points de la victoire. Il faut remonter au 25 août pour trouver trace d’une victoire berruyère (3-0 contre Albi).

Comme on s’y attendait, le limogeage de Jean Gomez n’a absolument rien changé en terme de résultat et de niveau de jeu. Les coéquipiers de Eric Lestrade sont maintenant face à leurs responsabilités.

A l’issu de la saison 2000-2001, l’équipe du FCB était de toute évidence en fin de cycle. C’est à ce moment qu’il aurait fallu changer plus de 80% de l’effectif afin d’enrayer l’inexorable agonie du FCB. Mais cela n’a pas été fait. Faute de moyens, probablement : malgré la centaine de candidatures reçues au club peu de joueurs étaient prêts à percevoir les salaires plus que modestes qui leur étaient proposés. En partant jouer à Nevers en Division d’honneur, l’attaquant Mourad Merabti aurait pratiquement doublé son salaire ! Et on ne parle même pas du salaire de Gaston Diamé, multiplié par trois à Reims !

A présent, il va falloir sauver ce qui peut encore l’être, à savoir le maintien en CFA. Une descente à l’tage inférieur serait en effet catastrophique alors même que les dirigeants ont trouvé de nouveaux investisseurs pour repartir de l’avant et ambitionnent de retrouver la D2 dans cinq ans. Aujourd’hui, cela paraît assez surréaliste, mais dans le foot, tout va très vite...