Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible !

vendredi 24 septembre 2010 à 06:35, par B. Javerliat

Il y avait foule à Bourges à la manif du 23 septembre. Plus que le 7 selon les organisations syndicales, moins selon la police. Alors 8000, 9000, 10000 manifestants ? Pour avoir participé aux deux, l’impression est qu’il y avait au moins autant de monde le 23 que le 7. Guerre habituelle des chiffres.

Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible !

Autre guerre des chiffres : la durée de cotisation pour obtenir une retraite pleine. Si les Français sont descendus dans la rue par millions, c’est pour tenter de faire échec au projet gouvernemental qui prévoit, entre autre, l’allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite pleine. De 40 années de cotisation, on passerait à 42 ans.

Distribué dans les boîtes à lettre à la veille des manifestations, un petit tract a fait sensation : celui du Parti Socialiste. Il y est écrit noir sur blanc que le contre-projet socialiste pour « une réforme juste, efficace et durable » prévoit de cotiser pendant... 41 ans et demi ! Réflexion d’un sympathisant socialiste : « Si j’avais su que je manifestais pour gagner seulement une demi-année, je serais resté chez moi. Et je n’aurais pas perdu deux jours de salaire ! ».

Interrogés lors de la manifestation, voici ce qu’on dit des représentants du PS :
 Irène Félix : « Ma position est celle du Parti Socialiste : je suis favorable à l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 années. »
 Yann Galut : « Pour moi, pas d’ambiguïté : il ne faut pas augmenter la durée de cotisation. 40 ans, c’est déjà beaucoup. »
 Pierre Dedet : « Le parti socialiste défend une durée de cotisation la plus courte possible. » (véridique !)

Une question, trois réponses différentes. La cacophonie habituelle du PS. Sauf que la position officielle est bien un «  Allongement des durées de cotisation à 41,5 ans  ». Cela fait trois élections présidentielles consécutives que le PS se prend une gamelle. La quatrième semble bien engagée…


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commentaires
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - 24 octobre 2010 à 12:09

Sarko 1,45m selon les syndicats 1,80m selon la préfecture de police


Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - patrick18 - 24 septembre 2010 à 20:46

quand je lis cà ! je suis content d etre au parti de gauche


Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - B. Javerliat - 24 septembre 2010 à 12:20

En effet, à ce type de question, on s’attendrait à ne pas avoir de réponse puisque la question n’est pas la bonne.

Je la trouve très bonne au contraire, cette question. D’abord parceque c’est moi qui l’ai posée ;-) Ensuite, parcequ’elle force ceux à qui je la pose à expliquer une incohérence.

Tant que le projet actuel n’est pas voté, la règle est "retraite à 60 ans et 40 ans de cotisations". Le projet prévoit de passer à 62 ans et 42 ans. Quoiqu’on pense du choix de Sarko qui consiste à faire porter le coût de la réforme exclusivement sur les salariés, augmenter du même nombre d’années l’age de départ et la durée de cotisation est cohérent.

Par contre, vouloir maintenir l’age de départ à 60 ans tout en voulant allonger la durée de cotisation est complètement incohérent. Voire faux-cul. Car si les gens avaient bien entendu que le PS veut maintenir la retraite à 60 ans, rares sont ceux qui savaient que le PS veut allonger la durée de cotisation presqu’autant que Sarko.

Les trois que j’ai interrogé sont tous conscients du probleme. Mais les trois réagissent différemment. Irène Félix refuse tout d’abord de répondre pour parler des autres points du contre-projet du PS, puis devant mon insistance reconnait qu’elle est d’accord avec la position officielle. Yann Galut déclare immédiatement qu’il est opposé à tout allongement de la durée de cotisation, et donc opposé à la position officielle du PS. Pierre Dedet louvoye, ne répond pas, et quand mon insistance à avoir une réponse devient trop forte, il a cette réponse bien faux-cul aussi : "le plus court possible"

Je trouve donc aussi les réponses interessantes...


Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Mister K - 24 septembre 2010 à  13:46

Je la trouve très bonne au contraire, cette question. D’abord parce que c’est moi qui l’ai posée ;-)

Oui, évidemment ;-)

Ensuite, parce qu’elle force ceux à qui je la pose à expliquer une incohérence.

Normalement, c’est effectivement à cela qu’on s’attend. Mais en donnant un chiffre, ils n’expliquent rien et finalement s’enfoncent.

Je trouve donc aussi les réponses intéressantes...

Oui, on peut en déduire effectivement qu’ils n’ont pas de vraies solutions sur ce dossier...et c’est bien cela le plus ennuyeux, ils ne sont pas meilleurs que l’UMP...

Répondre à ce message #29551 | Répond au message #29549
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Eulalie - 24 septembre 2010 à  15:39

C’est peut-être pas qu’ils sont faux-culs, c’est qu’ils ne savent peut-être pas de quoi ils parlent au juste.
Pourquoi I. Felix dit "41,5". Parce que la majorité de son parti dit 41,5.
Yann Galut, pour faire bien dit 40 et ne jure maintenant que par G.Filoche. (il est vraiment rigolo c’thomme là, le Yann, faut toujours qu’il se trouve un nouveau pote dans le PS)
P. Dedet, qui certes ne se mouille pas, dit "possible".

Partir à 45 ans à la retraite à taux plein, c’est possible ? Ah ben non, rendez-vous compte, c’est pas possib ! C’est pas sérieux, n’y pensez pas !
Pourquoi ? ben ch’sé pas

Alors, qu’est-ce qui est possible ? Faut-il qu’on se fasse tous économistes pour "proposer" (c’est tendance à gauche) toujours les mêmes modèles de pensées ? Doit-on se faire gestionnaire de la "ressource" humaine donc de nous-mêmes ? Perso, "la bataille des retraites" me plonge dans la plus grande perplexité ; il y a un vide sur le sens de nos existences, de la qualité du travail, de son but, et du temps de travail.

J’ai regardé la vidéo sur le Berry Rep de la manif, et à un moment la FSU locale (dont Pierre Dedet est, car il est enseignant) déclare que les enseignants n’acceptent pas de devoir travailler jusqu’à 67 ans car la qualité de leur travail auprès des élèves sera catastrophique vu leur état de fatigue déjà à 60 ans. Complètement d’accord. A part quelques professions"hyperintellectuelles" et bien payées qui ne comprennent même pas pourquoi y’a des manifs en ce moment, la retraite ne signifiant rien pour elles, on en est en gros bien tous là. Déjà, à 60 ans, on est bien fatigués (ou morts, ou malades, de maladies professionnelles reconnues ou non reconnues) , et plus ou moins selon la qualité ou le désastre des conditions de travail qu’on a.

Alors c’est quoi cette bataille de chiffres ? cette bataille de mots entre "réforme" et "contre-réforme" ?

Certes, c’est avec des chiffres qu’on a une paye, un revenu, qu’on cotise, qu’on a une pension, qu’on a un âge, et des statistiques qui parfois tendent à essayer de refléter au mieux les réalités sociales, économiques .

Il ne s’agit pas ici d’être "poète," mais bien de demander si quelqu’un comprend sincèrement quelque chose à ce qu’il dit, revendique, dans cette "bataille" , que ce soit chez les politiques locaux, les syndicats, et le CDR ?

Répondre à ce message #29552 | Répond au message #29549
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Mister K - 24 septembre 2010 à 10:11

Ce qui est embêtant avec ces diverses réponses, c’est qu’elles sont à coté de la plaque. En effet, à ce type de question, on s’attendrait à ne pas avoir de réponse puisque la question n’est pas la bonne. Mais bon, dans un premier temps, analysons les réponses qui sont importantes puisque, potentiellement, le Parti Socialiste pourrait diriger la France à partir de 2012.

Il est évident que cotiser plus de 40 ans pour avoir une retraite pleine revient, pour la majorité des français à prendre sa retraite après 60 ans. Conclusion, il est difficile d’être pour plus de 40 ans de cotisation et d’être pour la retraite à 60 ans. Enfin, plus précisément, c’est compatible effectivement, mais cela veut dire que les pensions sont automatiquement plus faibles. Et quelque part, pour le coup, Pierre Dedet à raison : dans ce cas, il faut que la durée de cotisation soit plus faible que 40 ans. Sinon, être pour le droit à la retraite à 60 ans revient mécaniquement à accepter une baisse des pensions de retraites...ou pousser les gens à travailler jusqu’à 65 ans (ou plutôt malheureusement bientôt 67 ans) ce qui est un comble.

Mais bon, il serait bien que le Parti Socialiste soit un peu plus offensif et surtout présente une contre réforme des retraites crédible. En effet, la réforme proposé par Woerth-Fillon-Sarkozy n’a de réforme que le nom. On modifie seulement deux ou trois paramètres, je ne vois pas où est la réforme. Il faut une refonte des retraites, il faut « changer le logiciel » comme on dit et pas seulement modifier deux trois paramètres. Et il faut que cela puisse fonctionner 40 ans et pas seulement 7 ans. Alors évidemment, c’est plus compliqué à faire et cela demande plus de temps. Mais vu le nombre de fois où cette réforme est revenue sur le tapis depuis 20 ans, on aurait peut-être eu le temps de la faire cette réforme. Mais bien sûr, il faut du courage politique. Courage que n’a pas l’UMP contrairement à ce qu’il semble dire. Et courage que n’a jamais eu le PS quand il était au pouvoir.

Les retraites sont un vrai sujet. Il faut le traiter sérieusement. La réforme des retraites de Sarkozy-Fillon n’est pas sérieuse (Fillon est un récidiviste dans le genre...). Mais on attend beaucoup plus du PS et de la gauche en générale que des grands principes qui n’engagent à rien et restent des paroles en l’air.


Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - B. Javerliat - 24 septembre 2010 à  17:44

Les retraites sont un vrai sujet. Il faut le traiter sérieusement. La réforme des retraites de Sarkozy-Fillon n’est pas sérieuse

Au contraire, elle est tout ce qu’il y a de plus sérieux ! Il faut cesser de prendre Sarko et sa bande pour des incapables. Si nous, pauvres imbéciles, on comprend qu’avec cette réforme (et les suivantes qui accentueront encore le problème), il sera quasiment impossible de toucher une retraite pleine, il est évident qu’ils en sont parfaitement conscients eux aussi ! Alors, s’ils en sont conscients, pourquoi s’obstinent-ils ? Parce qu’ils ont leurs raisons, c’te question !

Et en réfléchissant un peu, c’est pas très dur à comprendre. Les retraites, ça représente des centaines de milliards, une masse colossale. Et une masse colossale qui échappe complètement au monde de la finance et de la spéculation. En effet, dans le système par répartition, ce sont les cotisations perçues à l’instant "t" qui payent les pensions versées au même instant "t". L’argent n’est pas placé et ne rapporte donc rien. Vous pensez bien que pour les requins de la finance, cet énorme gâteau qui leur passe sous le nez, c’est totalement insupportable !

Alors il font tout pour que cette situation intolérable à leurs yeux cesse. Parce que eux, ils l’ont la combine : ça s’appelle la retraite par capitalisation. Chaque mois, et pendant 40 ans ou plus, vous placez une partie de ce que vous gagnez dans un fond de pension. Arrivé à l’age de la retraite, ce même fond de pension est censé* vous rendre votre argent sous forme de pension. Sauf que pendant ces 40 ans, votre poignon, ils ne l’auront pas gardé bien au chaud dans un coin en attendant de vous le rendre le moment venu. Ils auront joué avec, placé en bourse, spéculé sur les marchés financiers, bref ils se seront mis un max de tunes dans LEURS poches avec VOTRE poignon.

Donc l’objectif de Sarko, porté au pouvoir par ces mêmes forces de l’argent, faut-il le rappeler, n’est pas de tenter de pérenniser le système par répartition, mais au contraire de le rendre inopérant, pour obliger ceux qui le peuvent à souscrire dans des assurances privées pour leur retraite. Les autres, ceux qui ne peuvent pas ? Ben on leur donnera une espèce de RSA appelé minimum vieillesse...

On peut noter que cette combine, qui consiste à flinguer un bien public pour le refiler au privé, est aussi en marche pour la sécurité sociale.

* Je dis "censé" parce qu’il ne s’agit que d’une promesse. Et les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Et vous pensez bien qu’au moment ou la masse des gens qui ont cotisé vont se mettre à réclamer leur dû, ils ne vont pas le lâcher comme ça, le poignon. Une faillite est si vite arrivée...

Répondre à ce message #29554 | Répond au message #29548
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Eulalie - 24 septembre 2010 à  19:21

Bien sûr que c’est ce qu’ils veulent : les retraites par capitalisation.
Mais je n’arrive pas à comprendre comment taxer les profits des finances, comme le revendiquent les collectifs de défense des retraites, les syndicats peut permettre de garder le système par répartition puisque ce système dépendra des finances qui sont elles-mêmes la cause de la volonté de casser le système par répartition.
Et d’autre part, dans le système par répartition, il y a quand même des inégalités : les petits salaires cotisent pour les gros salaires, non ? Les inégalités de revenus sont malheureusement maintenues dans le système par répartition (qui est ce qu’on a fait de moins pire je crois aussi) : petits revenus, petites pensions. Petits revenus, petites maisons de retraite glauque. Gros revenu, bonne pension, bonne maison de retraite.

Ceci dit, sachant que nos revenus à "tous" sont en train de baisser largement, on va bien finir par se retrouver égaux. Mais égaux dans la merde, je vois pas l’intérêt.

La "contre-réforme" des retraites est une bonne occasion, on l’a à peu près tous bien compris,, pour la gauche électoraliste au sens large de se montrer et de retirer leurs petites épingles respectives du "jeu".
Mais les retraites ne peuvent pas, je crois, être traitées seules, indépendamment du reste : la précarité, les conditions de travail qui deviennent pourries pour tout le monde, les salaires, la sécurité sociale comme vous le dites, les conditions de vies des "exclus" etc...., tous les services, bien publics qui sont refilés au privé (AGCS).

C’était "marrant" dans le journal, le Berry rep, à la veille de la journée d’hier. Ils annonçaient les secteurs locaux publics qui allaient être en grève, ou perturbés, comme ont dit si bien. On y annonçait donc que les bus n’allaient pas forcément assurer toutes les lignes etc.... Mais une seule compagnie de transport dont on était sûr qu’il n’y allait pas avoir de "perturbations", c’est Véolia....., c’est à dire les bus scolaires détenus par une multinationale.... dont on taxerait les profits, alors, pour continuer à travailler pour beaucoup comme des cons, des malades, et maintenir notre système par répartition ?

Mais notre système par répartition, ne sommes- nous pas dans l’illusion, quand on prétend qu’il n’est pas déjà détenu par les finances ? que la sécu ça va venir et que ce n’est pas déjà détenu par les finances ? les multinationales ? je crois que c’est déjà fait depuis pas mal de temps et qu’ils n’ont plus qu’à bouger le petit doigt pour nous écraser totalement. Les finances détiennent les Etats, alors, comment croire que notre système est encore public pour tout ce qui est du bien commun ? Ils ont déjà tout acheté.

Répondre à ce message #29556 | Répond au message #29554
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - B. Javerliat - 24 septembre 2010 à  19:42

Mais je n’arrive pas à comprendre comment taxer les profits des finances

C’est pas très difficile, ça s’appelle une loi. C’est une décision politique.

Mais surtout, il faut bien comprendre une chose. Il n’y a pas de problème pour financer les retraites. Pour qu’il y ait déficit, il faut qu’il y ait une différence entre ce qui rentre dans les caisses (cotisations) et ce qui en sort (pensions). Le gouvernement prétend que s’il y a déficit, c’est parce qu’il y trop de pensions versées, donc qu’il y a trop de dépenses. Or il faut savoir que les allègements de charges patronales accordées aux entreprises pour les emplois précaires ou temporaires représentent environ 30 milliards par an, soit le déficit annuel des caisses de retraites. Si les caisses de retraites sont en déficit, c’est que les ressources ont été volontairement taries. Supprimons ces exonérations, qui n’ont jamais profité à l’emploi, et il n’y a plus de problème.

Répondre à ce message #29558 | Répond au message #29556
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Eulalie - 24 septembre 2010 à  20:17

Monsieur Javerliat, soit vous le faites exprès, soit vous le faites pas exprès ; ma phrase c’était pas ça.
Ma phrase, c’était :"Mais ne je n’arrive pas à comprendre comment taxer les profits des finances peut permettre de conserver le système par répartition qui est volontairement cassé par ces finances". Ou financiers, devrais-je dire.
Vous comprenez la question ?

Répondre à ce message #29559 | Répond au message #29558
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Eulalie - 25 septembre 2010 à  11:31

"Mais notre système par répartition, ne sommes- nous pas dans l’illusion, quand on prétend qu’il n’est pas déjà détenu par les finances ? que la sécu ça va venir et que ce n’est pas déjà détenu par les finances ? les multinationales ? je crois que c’est déjà fait depuis pas mal de temps et qu’ils n’ont plus qu’à bouger le petit doigt pour nous écraser totalement."

Non, en effet, à priori, ce système par répartition leur échappe encore. Ils ne peuvent pas capitaliser dessus, et ça les emmerde. Ca a failli, avec le projet Mde Guillaume Sarkozy à la tête de la Société Médéric , mais dont la Caisse des dépots et consignations s’est finalement retirée.

Par contre le Fond de Réserve des Retraites, lui......

Répondre à ce message #29565 | Répond au message #29556
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Mister K - 28 septembre 2010 à  11:30

Alors il font tout pour que cette situation intolérable à leurs yeux cesse. Parce que eux, ils l’ont la combine : ça s’appelle la retraite par capitalisation.

Oui, toute ma réponse partait d’une hypothèse : la gouvernement actuel et Sarkozy veulent sauver la retraite par répartition. Si c’est le cas, il est évident qu’ils s’y prennent mal. Quand ils affirment qu’ils veulent sauver la retraite par répartition, j’ose espérer qu’ils sont sincères. Si ce n’est pas le cas, effectivement, là, ils s’y prennent très bien. Ils vont effectivement finir par la tuer, à petit feu. Un peu comme c’est également le cas pour la sécurité sociale où la brèche a été ouverte il y a déjà plusieurs années.

Répondre à ce message #29594 | Répond au message #29554
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Eulalie - 28 septembre 2010 à  18:51

Mister K, le gouvernement veut sauver le système par répartition autant qu’il veut sauver les Roms... Vous me suivez ?....

Puisqu’on vous le d’dit qu’ils n’en veulent plus ! oooh ben c’est dingue ça, de croire le gouvernement sincère... Mister K, ça va ? vous vous portez bien ? vous êtes sûr ? ;-)

Répondre à ce message #29599 | Répond au message #29594
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - Mister K - 29 septembre 2010 à  16:12

Puisqu’on vous le d’dit qu’ils n’en veulent plus ! oooh ben c’est dingue ça, de croire le gouvernement sincère...

Non, ce n’est pas que je les crois sincère. C’est que dans une logique de débat, l’hypothèse de base, c’est qu’ils sont sincères. Sinon, aucune discussion n’est possible. Mais je suis bien d’accord avec vous, de nombreux signes peuvent nous faire douter de cette hypothèse de base.

Mister K, ça va ? vous vous portez bien ? vous êtes sûr ? ;-)

Cela pourrait aller mieux, mais ça va, merci ;-)

Répondre à ce message #29609 | Répond au message #29599
Félix 41,5 Galut 40 et Dedet... le moins possible ! - bombix - 29 septembre 2010 à  17:20

C’est que dans une logique de débat, l’hypothèse de base, c’est qu’ils sont sincères. Sinon, aucune discussion n’est possible.

C’est vrai. Mais il est presqu’avéré que "l’hypothèse de base", il faut l’oublier dans la France de Sarkozy et du côté de l’UMP. Après on pleurnichera sur la montée du populisme et sur la faillite de la crédibilité des politiques. Un exemple récent l’illustre à nouveau. Pascal Canfin fait cette remarque sur son blog à propos du lapsus de Rachida Dati qui a fait ricaner tout le monde : « Au moment où le lapsus se produit, Rachida Dati est en train de critiquer les fonds d’investissement étrangers (pourquoi seulement étrangers on ne sait pas mais c’est dans l’esprit du temps...) qui achètent des entreprises françaises ... Mais, ce que tous ceux qui se délectent du lapsus ne savent pas, c’est que l’Europe est justement en train de négocier une directive qui entend réguler ces fonds d’investissement. Or, Rachida Dati qui est, rappelons-le, députée européenne membre de la commission des affaires économiques en charge de ce dossier au Parlement, a voté, comme ses collègues, contre l’instauration de règles qui auraient pu justement limiter les rentabilités excessives. Sa sortie sur le sujet est donc totalement hypocrite et démagogique. »
Voilà. La dame dit quelque chose dans les médias, et fait l’inverse dans son mandat de députée. Dans les commentaires, cette remarque juste également : « Ce qui est plus affligeant, c’est la complaisance des journalistes, qui ne relèvent jamais ce double discours » Heureusement, il reste internet et ses effroyables impostures ...

Répondre à ce message #29610 | Répond au message #29609