Il était une fois l’Homme, éditions Altaya : les conquêtes du sexe et de Sodome ?
"Il était une fois l’Homme" est une célèbre série télévisée pour enfants, datant des années 1980. Dans l’une des éditions en album, un habitant du Berry semble y trouver la représentation d’une enc’ d’une encu’ d’une sodomie ?
On a lu une news étrange dans Le Berry Républicain du 17 octobre, en page 5. Cette news est reprise sur le site internet du quotidien : Un dessin sexuel découvert dans un livre pour enfants (les intitulés de l’article papier et internet sont légèrement différents).
La série Il était une fois l’Homme a été reprise plusieurs fois en albums accompagnés de leur DVD. Les éditions Altaya ont re-publié cette série DVD + album. Vous connaissez ces éditions, elles inondent les kiosques de presse avec des revues proposant chaque semaine camions, schtroumpfs, etc.
Ouvrons le volume 8 intitulé "Les conquêtes de l’Islam", aux éditions Al’Taya, oops, excuses : Altaya. Dans les albums de cette édition, aux dessins issus de la série télé, s’ajoutent des décors en fond de page. C’est dans un de ces dessins que se trouverait le délit. On va aller au chapitre La vie du Souk, en page 36 et 37. Ça se passe sur la page de gauche, la page 36.
En taille réelle, c’est une page de 19 cm de largeur et 26 cm de hauteur. La corruption de mineur n’est pas grande, à peine 5 millimètres par 5 millimètres - faut une certaine curiosité, puis faut une loupe pour distinguer... distinguer quoi d’ailleurs ? deux formes blanches qui semblent être bien proches. Vous voyez, là, au milieu du rond jaune ?
Bon, et si on vous met une loupe, vous voyez mieux ?!
Comme le remarque ironiquement le Berry Républicain, voit-on deux personnages en pleine action ?
La main du marchand, bien ouverte, semble presque inviter à aller mater les deux personnes à l’attitude bien étrange.
Le texte terminant la présentation de la vie du souk prend presque un sens ambigu : « Chaque commerçant vante sa marchandise et tout le monde semble plaisir à marchander. » On ne sait pas trop, mais y’en a bien deux qui semblerait appliquer à le lettre le principe de plaisir.
Sinon, what else ? Que pourrait-ils faire d’autre, ces gens ? On cherche, on cherche, mais on ne trouve pas d’autre interprétation que l’hypothèse sexe.
Un ami, amusé par cette histoire, a pris contact via mail avec les éditions Altaya, en précisant ce qu’il en était. La réponse, bof, est décourageante :
« Chèr(e) Madame/Monsieur
Cher client
Nous vous demandons de bien vouloir nous préciser votre ref client et votre reclamation afin de répondre à votre demande d’information. » – remarquez que Altaya économise les accents aigus...
Si l’hypothèse-baise clandestine s’avère exacte, une question toute simple se pose :
pourquoi depuis 25 ans personne n’a rien remarqué ?! Quand même ?... Et ça doit être lu, puisque ça a été ré-édité souvent (mon exemplaire a le prix en euros, donc après l’an 2000).
Bin vi, y’a 25 ans, y’a 15 ans, une enfant n’aurait donc pas remarqué l’attitude étrange des personnages. Et voici qu’enfin une gamine de 9 ans découvrirait une sodomie buissonnière ? ou une levrette si y’a une dame ? – une levrette verticale, une histoire à dormir debout
Les enfants ont donc bien changé. Ils seraient devenus moins innocents ? Ça semble plausible : on ne voit plus la culotte de Martine, maintenant elle est en jean. Dommage, les chutes de vélo étaient spectaculaire, en toute innocence.
On imagine facilement qu’on ne peut plus étudier le son fl et gl avec des tableaux comme ceux utilisés jusque dans les années 1950 : ma glande a enflé provoquerait quelques gloussements.
Et last but not least :
et si y’avait un dessin à trouver dans chaque volume ?! That is the question. Il y a 26 volumes, je crois, alors, les garçons et les filles à vos loupes !