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« Ils ont gueulé si fort qu’ils peuvent gueuler encore »

dimanche 6 avril 2003 à 17:37, par Charles-Henry Sadien

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L’anarchisme n’est pas tombé en désuétude. La preuve ? A Bourges, une poignée d’irréductibles gaulois (enfin vous connaissez la chanson...), utilise le web pour tenter de relancer le vieux rêve d’une vie sans hiérarchie ou vous pourriez ne pas vous lever le matin pour aller au taf lorsqu’il fait un soleil radieux, et où vous pourriez surfer tranquillou sur des sites pornos... à non, là je confond avec le libertinage. Enfin bon, pour en arriver là, faut quand même faire la révolution, couper des têtes de flics et étriper des curés. J’adore !

Ainsi, les anars de Bourges se sont-ils souverainement et joliment baptisés Liberturiges. C’est la contraction de « libertaire » qui signifie « partisan de la liberté absolue » selon le petit Larousse (édition originale 1980) et de « bituriges », qui est le nom donné autrefois aux habitants de Bourges - rien à voir avec la fantasmagorique taille démesurée du sexe mâle des habitants de cette région de France.

« Y’en a pas un sur cent, et pourtant, ils existent », chantait Léo Ferré. L’internet est-il en mesure d’offrir aux anarchistes, sinon une seconde vie, du moins un nouveau pouvoir de pénétration dans l’esprit des individus ? Sans doute. Car même si le site des anarchistes berruyers n’est pas encore bien référencé sur les moteurs de recherches, il constitue néanmoins une vitrine assez représentative de l’activisme libertaire qui est une réalité depuis plusieurs années dans le département du Cher mais qui est souvent passé sous silence, ignoré ou méconnu des médias et de la population. Mais pas des Renseignements Généraux.

On peut tuer un homme mais pas une idée : longtemps persécutés, jetés en prison, condamnés à mort ou sauvagement abattus par la force publique, les anarchistes sont toujours là, avec le même objectif immuable : provoquer la chute du capitalisme. En guise de présentation de leur site les Liberturiges annoncent tout de suite la couleur : « Le capitalisme, c’est le chaos : la guerre, l’exploitation et l’oppression constituent les conditions nécessaires de son développement. Ainsi, bien que la misère soit volontairement reléguée loin des caméras de télévision, le capitalisme n’a fait que l’étendre et l’accroître depuis plus de deux siècles. Aucun arrangement n’est possible avec lui. Les contradictions et la violence de la société actuelle ne pourront donc être résolues que par l’abolition universelle de la propriété bourgeoise, au moyen de la lutte des classes et après une rupture révolutionnaire. »

Internationalistes avant que l’idée n’émerge de l’esprit des technocrates européens et des capitalistes fous (excusez le pléonasme), les anarchistes berruyers semblent de tous les grands combats (les retraites, Sarkozy, les patrons, la guerre en Irak...), mais paraissent largement éloignés des préoccupations locales. On ne trouve en effet aucune critique sur la mairie en place, dont on sait pourtant qu’elle est proche de Jean d’Ogny, responsable départemental du Front National, ennemi juré des anarchistes. Bourges, bastion historique d’une gauche très dure serait pourtant un lieu à reconquérir en profitant de l’agonie de l’actuelle municipalité.

Toujours est-il que pour ne pas déroger à la tradition anarchiste, l’utilisation de l’ironie et de l’humour est courante sur le site des Liberturiges, à l’image d’un texte sur la maladie de la « Sarkozyte » en rubrique « Humeur », ou un sondage bidonnant sur le Médef et les patrons où il est notamment laissé le choix aux internautes de cocher « un bon patron est un patron mort ». On notera pourtant la quasi absence de caricatures graphiques, alors qu’à la fin du 19è siècle les plus belles et significatives caricatures étaient l’oeuvre de dessinateurs anarchistes.

En revanche, le site regorge d’outils de propagande en tous genre. Les tracts et affiches nationales ou locales sont librement téléchargeables. La rubrique « Librairie » est également la boîte à outil indispensable pour l’anarchiste en herbe. En outre, une large place accordée aux manifestations organisées par le collectifs, dont la dernière en date, une conférence avec Serge Halimi sur le thème « médias : information ou propagande » a réuni plus de 200 personnes malgré la censure des quotidiens locaux (photo). On regrettera seulement que les anarchistes aient abandonné la tradition de leurs actions violentes manifestées autrefois par la pose de bombes artisanales devant des préfectures symboles de l’emprise étatique sur l’individu ou le sabotage de machines dans les usines.

Ah, c’est là que je décroche, et c’est pour cela que je ne serais jamais un anarchiste moderne. C’est bien beau les tracts et les affiches. Mais pour déstabiliser le capitalisme, eh ben... faut faire couler le sang. « Il y a le temps de la réflexion et le temps de l’action », a dit un homme politique (je crois que c’était un type de droite). Le problème avec les anarchistes d’aujourd’hui, c’est que le temps de la réflexion a tendance à s’éterniser. On ne fait pas la révolution sans saigner ces cochons de patrons, foutre le feu à l’Hôtel de ville et bouffer des cuisses de poulet à la table des notables. C’est quand qu’on aura le droit de faire tout ça ? Et puis de péter impunément dans les lieux publics, profaner des tombes, piller des églises, violer des nonnes et se taper plein de gonzesses, tant qu’on y est ?

Je reconnais volontiers que chez moi, le temps de la réflexion est un peu plus court que le reste (notamment mon phallus de biturige d’adoption). Il faut d’abord sensibiliser la population avant de provoquer son soulèvement. Mais dans la mesure où la propagande capitaliste favorise l’apathie générale de manière particulièrement efficace, on n’est pas sorti de l’auberge. Bon, je vous laisse, il faut que j’aille finir les chips et mon coca-cola en regardant la guerre du Golfe à la télévision !

commentaires
> « Ils ont gueulé si fort qu’ils peuvent gueuler encore » - Bob Black - 28 décembre 2004 à 20:34

POINT N’EST BESOIN aujourd’hui d’élaborer de nouvelles définitions de l’anarchisme – améliorer celles qui ont été conçues par d’éminent-e-s défunt-e-s serait difficile. Il n’est pas non plus nécessaire de s’attarder sur les divers anarchismes à traits d’union, communistes, individualistes, et ainsi de suite ; les manuels s’en chargent. Il est plus important de constater que nous ne sommes pas plus près de l’anarchie aujourd’hui qu’à l’époque de Godwin, Proudhon, Kropotkine et Goldman. Il y a de nombreuses raisons à cet état de fait, mais celles auxquelles on doit réfléchir en priorité sont celles engendrées par les anarchistes ell-eux-mêmes, puisque ces obstacles – entre tous – sont ceux qu’il devrait être possible de renverser. Possible, mais peu probable.
Mûrement réfléchie, après des années d’examen et d’une activité parfois épuisante dans le milieu anarchiste, mon idée est que l’une des raisons majeures – et d’après moi suffisante – pour lesquelles l’anarchie reste un vœu pieux, sans l’ombre d’une chance d’être réalisée, tient aux anarchistes ell-eux-mêmes.
La plupart d’entre ell-eux sont franchement incapables de vivre l’autonomie coopérative dont il-le-s se réclament. Beaucoup sont assez médiocres intellectuellement. Il-le-s ont tendance à passer leur temps à lire leurs propres classiques et leur littérature interne, à l’exclusion de toute connaissance plus large du monde dans lequel nous vivons. Essentiellement timides, il-le-s s’associent avec des individus qui leur ressemblent, avec l’accord tacite que personne ne prendra la mesure de l’opinion et des actions des autres à l’aune de critères d’intelligence critique et pratique ; que personne ne s’élèvera au-dessus du lot par un accomplissement individuel ; et surtout que personne ne remettra en question les articles de foi de l’idéologie anarchiste.
En tant que milieu, l’anarchisme n’est pas tant une remise en cause de l’ordre établi qu’une façon hautement spécialisée de s’en accommoder. C’est un mode de vie, ou du moins quelque chose qui en tient lieu, avec ses récompenses et ses sacrifices bien à lui. La pauvreté y est obligatoire, mais cette condition est précisément celle qui clôt le débat de savoir si l’anarchiste aurait pu devenir autre chose qu’un-e raté-e, quelle que soit son idéologie.
L’histoire de l’anarchisme est celle d’une suite de défaites et de martyres sans précédent. Pourtant les anarchistes vénèrent leurs aïeux martyrisé-e-s avec une dévotion morbide propre à provoquer le soupçon que les anarchistes, comme tou-te-s les autres, pensent que le-la seul-e bon-ne anarchiste est un-e anarchiste mort-e.
La révolution – la révolution vaincue – est glorieuse mais elle appartient aux livres et aux pamphlets. Au cours du siècle – l’Espagne de 1936 et la France de 1968 sont des exemples particulièrement éclairants – les soulèvements révolutionnaires ont surpris les anarchistes officiel-le-s, organisé-e-s, à tel point qu’il-le-s se sont montrés réticent-e-s ou pire encore. Point n’est besoin d’aller en chercher bien loin les raisons. Ça n’est pas tant que tou-te-s ces idéologues aient été hypocrites – certain-e-s l’étaient. Mais plutôt qu’il-le-s avaient mis au point une routine de militantisme anarchiste, qu’il-le-s espéraient inconsciemment voir durer éternellement, puisque la révolution n’est pas réellement imaginable dans l’ici-maintenant, et il-le-s réagirent donc en se montrant crainti-f-ve-s et sur la défensive lorsque les événements dépassèrent leur rhétorique.
En d’autres termes, si on leur donnait le choix entre l’anarchisme et l’anarchie, la plupart des anarchistes choisiraient l’idéologie et la sous-culture anarchistes plutôt que de faire un grand bond dans l’inconnu, vers un monde de liberté sans État.
Mais comme les anarchistes sont quasiment les seul-e-s critiques avoué-e-s de l’État en tant que tel, ces individus qu’effraie la liberté assumeraient inévitablement un rôle dirigeant ou du moins très en vue dans une insurrection authentiquement anti-étatique. Ell-eux-mêmes suiveur-euse-s dans l’âme, il-le-s seraient les leaders d’une révolution menaçant leur propre statut autant que celui des politicien-ne-s ou des propriétaires. Les anarchistes saboteraient, consciemment ou non, la révolution qui sans ell-eux aurait aboli l’État sans perdre son temps à rejouer la vieille querelle Marx/Bakounine.
En réalité les anarchistes se proclamant tel-le-s n’ont rien fait pour remettre en question l’État avec l’exemple contagieux de rapports sociaux différents, plutôt qu’avec des écrits fumeux et confidentiels, pleins d’un jargon spécialisé. La manière qu’ont les anarchistes de conduire l’anarchisme est la meilleure réfutation des prétentions anarchistes. S’il est vrai (et ça n’est certes pas une mauvaise chose) qu’en Amérique les pesantes "fédérations" organisées des travailleur-euse-s se sont effondrées sous leur propre poids d’acrimonie et d’ennui, la structure sociale informelle de l’anarchisme, elle, est toujours hiérarchique de bout en bout. Les anarchistes se soumettent placidement à ce que Bakounine appelait un "gouvernement invisible" », qui dans ce cas précis se résume aux éditeurs (de facto, sinon de nom) d’une poignée des plus importantes et des plus durables publications anarchistes.
Ces publications, en dépit de profondes divergences idéologiques apparentes, partagent les mêmes attitudes paternalistes vis-à-vis de leurs lecteur-rice-s et l’accord tacite de ne permettre aucune attaque qui exposerait leurs incohérences et risquerait de porter atteinte à leurs intérêts communs de classe dans l’hégémonie sur les anarchistes de base. Curieusement, il est beaucoup plus facile de critiquer The Fifth Estate ou Kick It Over dans leurs pages que par exemple Processed World. Chacune de ces organisations a plus en commun avec les autres organisations de toutes natures qu’avec les inorganisé-e-s. Si les anarchistes pouvaient seulement comprendre leur propre critique de l’État, il-le-s y reconnaîtraient un cas particulier de la critique de l’organisation. Et, à un certain niveau, même les organisations anarchistes le sentent.
Les anti-anarchistes peuvent aisément en conclure que si hiérarchie et coercition sont inévitables, que ce soit manifeste, clairement énoncé. Contrairement à ces doctes autorités en la matière (les "libertariens" de droite, et les "minarchistes", par exemple), je persiste et signe dans mon opposition à l’État. Mais pas parce que, comme le proclament si souvent sans réfléchir les anarchistes, l’État ne serait pas "nécessaire". Les gens ordinaires balaient cette affirmation anarchiste comme une absurdité, et ce avec raison. Dans une société de classe industrialisée comme la nôtre, l’État est manifestement nécessaire. La question est que l’État lui-même a créé les conditions de sa nécessité en privant les individus et les associations volontaires de leurs pouvoirs. D’une façon plus fondamentale, ce qui sous-tend l’État (le travail, le moralisme, la technologie industrielle, les organisations hiérarchisées) n’est pas nécessaire, mais plutôt antinomique avec la satisfaction des besoins et des désirs réels. Malheureusement, la plupart des variétés d’anarchisme avancent et soutiennent ces thèses, mais reculent devant la conclusion logique qu’elles ont elles-mêmes formulée : détruire l’État. Si les anarchistes n’existaient pas, l’État aurait dû les inventer.
On sait qu’en plusieurs occasions, c’est ce qu’il a fait. Il nous faut des anarchistes débarrassé-e-s de l’anarchisme. Alors, et seulement alors, pourrons-nous sérieusement entreprendre de fomenter l’anarchie.


#1743
> « Ils ont gueulé si fort qu’ils peuvent gueuler en - 9 avril 2003 à 13:47

Ouai ouai...
moi j’était persuadé que les anars n’avaient ni dieu, ni maitre, ni rien d’autre l’envie d’être indépendants et surtout qu’ils avaient disparus.
Je me trompe.

L’anarchie... une idée qui fait son chemin, ben les capitalistes les plus chevronés l’appliquent cette idée.
"plus tes riche plus tu fais ce que tu veux" voila une idée qu’elle est bonne !

Alors que choisir : l’anarchie syndicale de gauche populiste et l’indépendentisme capitaliste extrme d’une droite libérale ?

Ben quite a faire la révolution autant les tuer tout les deux.
Ils vont de paire un peu comme comme la brosse à dent et le dentifrice, les Cocos et le FN....
Bon ben les extremes on sait ou ca mêne.
Faudrai peutetre se remettre à réfléchir là. Moi le premier.
Bon je réfléchi.. ahhhhh c’est trop dur... J’arrive à peine à entrevoir des solutions :

 fumer des pétards en se laissant aller ?
 se prendre en charge ?
 prendre des actions chez vivendi et attendre que sa monte ?
 faire la révolution ?

 Alors pour ce qui est de fumer des pet’s, moi j’ai pas l’impression que ca m’aide à réfléchir.
Et ca me rend parano, je voi des communistes partout.

 Se prendre en charge.. Ouai mais là j’ai trop besoin de mes assédics et à part Boucher traiteur, l’anpe n’a pas grand chose d’autre à me proposer.

 Des actions....Laissez moi rire ! j’ai perdu mon slip en coton blanc acheté à carrefour pour 7 francs chez eurotunel !

 La révolution, oui mais laquelle ? celle de jean marrie ou celle d’arlette... pfffff..
moi j’aime pas pendre le dernier des patrons avec les trippes du dernier curé sur un echafaud peind en rouge,
et encore mons la peine de mort dans un camp de concentration.

bon en modéré ya quoi ?
Ya pas les annarchistes en tout cas.
En regardant la page de liens de leur site on peu s’appercevoir qu’il y a un copinage certain avec les syndicats qui eux,
sont vraiment des outils dangeureux, surtout depuis la disparition tragique de krazuki.
Sur ce site il y a un sondage anti medef et comme par hazard, les questions posées n’ont qu’un choix de réponses orientées.
D’une maniere assez dégueulasse en fait. à croire que tous les patrons sont tous des cons.
Bon ben si le capitalisme existait pas, le site n’aurait pas pu etre hébergé sur un serveur tiscali,
start-up financée par le lobby des armes américain qui à un patron qui exploite de pauvres stagiaires sous payés pour en faiare la maintenance.
Ca me rappelle les Punks qui trainent à bourges, qui chient sur la gueulle des gens quand on leur donne pas une pièce.

Quand je regarde les tracts j’ai l’impression de voir une pub pour kinder surprise. C’est aussi bien fait.
Je me moque pas de kinder là, c’est tres fort en communication chez kinder.
Faire de la propagande en disant "non" et ne proposant pas la moindre idée c’est n’importe-quoi et surtout en dénigrant les autres plutot que de metre une idée en avant.
Rapelez vous la derniere pub Kinder country : "moi j’aime maman quand elle me donne kinder country"...
Je vous explique pas le desarroi du’un nombre incalculable de mamans face à leur enfant qui pique sa crise devant le rayon sucrerie d’un supermarché,
le mome qui pleur, la mère qui craque et qui finit par acheter..( ahh ! cençure, qu’est tu devenue ? BVP à quoi sert-tu ?)
Ben les momes qui voient ca ils pensent a juste titre que si mamamn leur donne pas de kinder, ils ont le droit de plu l’aimer. le procédé est dégueulasse.
Tien qu’en faisant une loi qui forcerai les boites de communication a ne plus faire de pub destinée aux enfant on changerai pas mal de choses.
Surtout un état d’esprit.

L’état d’esprit. Voila la chose a changer on le sait. Et c’est pas facile.
Mais des choses simples sont à faire avant de tout casser pour reconstruire la même chose...
Faire en sorte que l’enfant ne soit pas une "cible" commerciale et le protéger un peu plus
faire en sorte de voter la taxe Tobin
Faire pression pour ke l’amerique et le reste du monde signe kioto
enfin quoi ? ya-t’il besoin de tout casser pour changer les choses ?

bof ouai en fait je fais rien ce weekend.. et vous ?


#924
> > « Ils ont gueulé si fort qu’ils peuvent gueuler - 10 avril 2003 à  19:09

bah, bravo pour l’exercice de style en tout cas !!!!

#926 | Répond au message #924
> > « Ils ont gueulé si fort qu’ils peuvent gueuler - Martial - 10 avril 2003 à  23:16

Le forum du site des libertaires de Bourges est également à ta disposition pour t’exprimer. Simplement une précision ou deux, il n’y a pas de copinage avec les syndicats, mais peut-être une certaine sympathie pour ceux qui ont des pratiques anarcho-syndicalistes...

Sur l’hébergeur internet, si tu en connais un clean et gratos merci de me le signaler.

Le webmestre de liberturiges

#927 | Répond au message #924
> > > hébergeurs - webmaster PCF Bourges - 14 avril 2003 à  12:06

A propos d’hébergeurs tu peux aller voir du côté de Ouvaton (qui héberge pcf-bourges.org), c’est une coopérative, donc tu es hébergé et ton propre hébergeur, tout ça pour 12 euros par ans.

Tu as dans le même esprit Lautre net qui est un hébergeur autogéré, il faut adhérer à l’association (23 euros par an).

Voir en ligne : PCF Bourges
#930 | Répond au message #927
> > « Ils ont gueulé si fort qu’ils peuvent gueuler - Bounet - 12 avril 2003 à  22:28

Pauvre type ! C’est beau le cynisme et le j’m’en foutisme quand ça atteint de telles proportions. Une vraie oeuvre d’art. C’est bien de ne plus croire en rien et d’être aussi satisfait de sa petite personne. Je ne sais pas à qui on doit ce message : un jeune boutonneux qui a déjà 90 ans dans sa tête, ou un vieux de la vieille qui n’a pas dépassé le QI d’un mouton. Ouais, le site des libertaires est orienté. Si ça t’emmerde, et puisque t’as rien à faire ce week-end, reste devant ta console nintendo. Et si la bave te coule des lèvres, essuie-toi.

#929 | Répond au message #924
> > > « Ils ont gueulé si fort qu’ils peuvent gueule - 14 avril 2003 à  13:04

C’est vous justement qui avez des idées étroites.

 Déja en me traitant de pauvre type je peu aussi m’immaginer à quel genre de personnne je m’adresse.
 J’ai une play station 2 et pas une nintendo
 je n’ai pas 90 ans mais la trentaine
 je n’ai plus de boutons sauf de temps en temps sur le cul
 j’ai bien connu des moutons et je peux vous dire qu’il y a plus d’humanité dans leurs yeux que dans vous insultes.
 je m’essuie apres chaque passage aux toilettes.

bon séreiusement vous voyez bien que si on reprend point par point tout ce que vous avez écris, on trouve pas mal de connerie à dire.

J’en reviens à se site : Que défend il comme idées ?
 "la droite c’est tous des méchants, la gauche bande mou, organisons nous"
bon a part ca, non a la guerre, non au capitalisme, non à chirac, non a machin, non a truc ... Là ca fait boutonneu quand même.

Je ne m’en fout pas justement, si j’ai réagi a cet article c’est qu’on m’en donne la possibilité.
Et que je ne suis pas convaincu par les idées de se site libertaire.

J’ai pas mal travaillé avec des militants de différents horizons pour leur faire des affiches sites pages veb, slogants, logos.
J’ai beaucoup étudié les phénomenes de manipulation de masse, d’idées d’opignons..
Et maintenant que j’ai fait le tour de tout ca je peu, je crois me faire une idée de ce genre de groupe.
J’en suis dégouté. ce sont des extrmistes. C’est juste ca que j’aime pas.
Il faut construire plutot que de détruir. Proposer des idées plutot que de critiquer et censurer.
Améliorer un système.

Je réagi a cet article donc, peutetre mal, j’ai le droi d’etre cynique non ? ques qui vous gène en fait ?
Que je sois pas daccord ou que je sois cynique ?
Et quand on répond à un article à priori on développe un peu. Allez-y expliquez moi la vie vous qui etes si malin

#931 | Répond au message #929
> « Ils ont gueulé si fort qu’ils peuvent gueuler en - Patrick - 8 avril 2003 à 08:54

Le contenu n’évolu pas beaucoup du côté des anars que je respecte. Je pense que la révolution ne sera réellement en marche quand l’idée de la révolution PERMANENTE sera acquis et non la remise en cause en un moment voulu de tous ce qui fait le quotidien des citoyens. Alors enfermé dans vos chapelles, ouvrez les portes et dans votre quotidien, sans bousculé faites passer les idées et dans 100 000 ans peut-être ...


#921