Lepeltier, le retour
Le roi est de retour. Cela fera des heureux : l’UMP et les journaux locaux qui retrouvent avec bonheur leur gentil maire
Il est de retour, wawawouh. Sergio revient, et finalement, on a l’impression qu’il n’est jamais parti. Ce n’est pas qu’il soit irremplaçable, mais comme disait Coluche, quand il n’est pas là il nous manque, quand il est là, il nous manque aussi. Quel bilan tirer de son passage au gouvernement ? A part sa balade dans les Pyrénées pour pleurnicher sur le cadavre de l’ours Canelle assassinée par un chasseur alcoolique (pléonasme), on ne retiendra pas grand chose du beau Serge en tant que ministre. Et ce brave Chamiot ? Le néant est encore plus flagrant. Les deux se retrouvent aujourd’hui de nouveau en la mairie de Bourges. Est-ce une bonne nouvelle ? Les doutes sont permis. En tout cas, Lepeltier ne sera pas resté longtemps au chômage, ce qui est le privilège des élus qui s’étonnent de ne plus être compris par cette populasse qui s’épuise aux comptoirs d’une ANPE déshumanisée. Ce retour de l’ex-ministre de l’écologie fera au moins des heureux : les journalistes de la presse locale qui vont pouvoir de nouveau courir à la mairie flatter le roi en s’étonnant que la populasse n’achète plus une presse, plus promptes à s’abaisser devant les élus qu’à aller rendre visite aux habitants des quartiers nord. Une question en passant : combien d’articles le Berry et consort ont ils consacré aux cités populaires ? Pas beaucoup, sans doute moins en tout cas que pour les Marais (où les journalistes possèdent quelques biens) ou la rue des Arênes (située entre le Berry et la NR). Il me semble qu’il va être intéressant de suivre de très près dans les jours qui viennent le traitement du retour de Lepeltier par les médias locaux...