Les nationalisations, bêtes noires des libéraux quand tout va bien, sont immédiatement exigées par ces mêmes libéraux quand ça va mal, selon la règle d’airain du capitalisme : « privatisation des gains et nationalisation des pertes »
C’est ce qui se passe au Japon où le gouvernement libéral envisage de nationaliser Tepco, l’exploitant privé de la centrale de Fukushima qui a perdu plus de 70% de sa valeur boursière depuis la catastrophe.
Avec une nouveauté de taille : non seulement le contribuable japonais va devoir éponger les pertes de Tepco, mais en plus, il va se récupérer une catastrophe technologique d’une ampleur jamais vue. Le message aux capitalistes est clair : salopez la planète tant que vous voulez, on prend tout en charge s’il y a un problème.
En France, Sarko a déjà à moitié privatisé EDF et GDF, avec pour conséquence une augmentation vertigineuse des tarifs pour payer les actionnaires, et une dégradation de la sécurité dans les installations nucléaires pour cause de réduction des coûts de fonctionnement.
Il est urgent de faire marche arrière. Seulement voilà, ça n’est pas au programme du PS s’il revient au pouvoir, car "nationalisation" est toujours un gros mot dans ce parti...
Voir en ligne : Tepco pourrait être nationalisé par l’Etat japonais