Sur son blog, le maire-adjoint Roland Narboux s’est ému du contenu d’un article du Berry Républicain relatant une initiative à laquelle il a participé, pour parler de l’eau dans une école de Bourges-Nord. « Le Berry Républicain à qui je n’avais rien demandé, m’a simplement descendu en flèche, car je n’avais pas le sens de la pédagogie » a-t-il estimé alors que l’opération semblait s’être bien déroulée. Roland Narboux a regretté qu’un « journaleux aigri fasse la pluie et le beau temps », observant le caractère « teigneux » des journalistes locaux et l’absence de possibilité quasi systématique de bénéficier d’un droit de réponse.
Le blog de Roland Narboux : http://spaces.msn.com/rolanddebourges/
Le Grand Historien Berruyer victime de la presse provinciale ??? On croit rêver. Visiblement, il est interdit de critiquer le Grand Historien (12 livres et quelques fautes d’orthographe - voir son Blog et ses sites - sans compter un nombre incalculable d’erreurs historiques !!!). Le Grand Historien possède un C.V. pourtant éloquent qui le place tout en haut du pouvoir local à droite bien sûr mais aussi à gauche dans un passé récent. Son immense connaissance de l’alchimie, de la Kabale, de la gnose et des loges de Bourges (il balance allègrement sur son site enyclopédique toutes les factions essaimées depuis la création de la première institution maçonnique...)le place généralement à l’abri de toutes critiques. Qu’on se le dise : on ne touche pas impunément à la gloire du Grand Historien !!! - Moi même, je tremble à l’idée de prononcer son nom !! Y’a qu’à voir. Mais bon, cette victime de la presse locale nous paraît plus qu’armée pour règler ses comptes sans passer par un blog internet. C’est vrai... D’habitude, le Grand Historien ne s’embarrasse guère de si minables interventions sur le net puisque ses relais dignes du pouvoir d’un Doge (ou d’un grand Maître) s’en chargent promptement. Le journaliste du B.R. devrait faire gaffe : on ne badine pas avec le fou du Roi sans risquer de gros problèmes. Il se croit où, ce journaliste ? A Canal + ??? Il se prend pour Berne ??? Il pense qu’on peut balancer un miligramme de vérité sur un individu qui rayonne aussi fort que les plafonds de l’Hôtel Lallemant ? Reste que la biographie du Grand Historien demeure à écrire. Qui se chargera de "narrer jusqu’au bout" les méandres balsaciens de sa carrière, passant de la grosse artillerie du Giat à l’animation de diverses associations culturelles, politiques et aquatiques où le Grand Historien est parvenu à séduire les dirigeants de tous les bords politiques en se faisant passer pour le seul intellectuel de Bourges. Y’a qu’à voir le niveau des eaux... C’est vrai depuis la Renaissance, Bourges n’a plus de facs de sciences humaines, ce qui garantit une impunité totale aux approximations du Grand Historien ...et ce qui l’a propulsé dans les hautes sphères de la fausse intelligensia de la ville riche en eau ("Avarico" en gaulois, ça fait mieux !). L’indignation du Grand Historien renvoie malheureusement à la au grand Balzac qui a dénoncé en son temps cette cité de garnison tout juste bonne à boire la coupe des puissants. Notre Grand Historien et consors ont en effet toujours soutenu cette petite gueuse de province quoiqu’antique et souveraine cité. Aujourd’hui encore, elle s’agite, frémit, et se couche aux pieds de toutes les lâchetés comme celles du Printemps de Mossieur Colling, grand ordonnateur de la planète culture à fric ! Tremblez Bituriges : le Grand Historien veille !
Même si l’orgueil de certains élus peut prêter à sourire voire à rire, il n’est quand même pas tout-à-fait normal que des gens qui traitent à la louche soixante infos par jour, qu’on ne recrute plus forcément sur la base d’une solide culture générale, et à qui on demande davantage de faire du chiffre que de l’info, puissent démolir quelqu’un en trois coups de cuillère à pot.
Que l’on aime ou non M. Narboux, c’est l’éternel problème de la presse loco-locale aujourd’hui.
Et comme on est en démocratie, il n’y a qu’à fermer sa g... Que l’on réponde ou non lorsqu’on s’estime lésé, c’est trop tard, en général, le mal est fait.
De mémoire, il faut réellement en faire des tonnes pour faire entendre une info politique à laquelle on tient, car ce qui est davantage "vendeur", c’est la vision qu’on pourrait qualifier de proto-machiavélienne de la politique : les petites histoires de cul ou de gros sous, les airs entendus entre machin et machine, les petits dessous de la grande histoire, les supputées alliances ou trahisons. En général, ni les unes ni les autres ne sont tout-à-fait celles qui étaient prévues, à supposer qu’elles aient toutes existé...
Peut-être qu’un certain nombre d’hommes politiques sont facilement saisissables par le cordon des projecteurs, mais peut-être aussi qu’un certain nombre de journaleux pourraient arrêter de les mépriser indistinctement. On pourrait enfin entendre ce que les représentants du peuple ont à dire. Et peut-être qu’on recommencerait à lire le journal...
Mais ceci est une autre histoire.
Bisous-bisous
Vraiment, on ne sait plus quoi penser. À longueur de journée, on entend dire que la presse locale cire les pompes des élus et est trop timide. Et puis voilà que les journalistes locaux sont devenus des teigneux... La vérité ne serait-elle pas entre les deux ?
Non, non, en général, la PQR cire bien les pompes (et le reste), avec quelques articles intéressants de temps en temps comme un récent papier de Patrick Martinat sur le compte rendu d’une rencontre entre le maire de Bourges et des habitants des quartiers nord à propos du renouvellement urbain.
Tout à fait, j’ai lu le papier. C’est d’ailleurs ce même Patrick Martinat qui a écrit le papier sur Roland Narboux, qui, franchement, s’énerve pour pas grand-chose.
C’est d’ailleurs ce même Patrick Martinat qui a écrit le papier sur Roland Narboux, qui, franchement, s’énerve pour pas grand-chose.
C’est aussi ce que je pense à la lecture de l’article, je ne vois pas trop ce qu’il a écrit de si méchant pour mettre Roland Narboux dans cet état...
je vois qu’un blog que j’ai commencé en juin 2005 a commencé à intéresser quelques personnes, à partir du moment où l’on écrit une phrase désagréable sur un journaliste local.
je regrette le terme de "teigneux", mais sur le fond, je persiste à dire que le papier était profondément injuste. Et puis c’est tout.
Il y a des choses plus intéressantes.
Sur les propos de Etienne et Marcel, que dire, sinon que je n’ai aucune connaissance de la Kaballe, que je n’ai jamais mis les pieds au GIAT... etc , et que l’anathème et l’insulte ne sont pas dans mon caractère. Je suis un homme libre qui le dit, qui communique depuis 30 ans à Bourges par les moyens les plus simples, et je suis fier par exemple d’avoir appartenu à la radio libre Recto Verso pendant plus de 12 ans ! Aujourd’hui, communiquer par Internet est un bon moyen.
voilà, c’est ce que j’essaie de faire
bonne lecture à tous.
roland.narboux
ah, Recto Verso ! J’écoutais les retransmissions sportives des matchs du FCB quand j’étais jeune et que je n’avais pas les moyens de payer le billet d’entrée ! Bourges était une ville en plein essor à l’époque. Et Recto Verson était une radio très interesante. Quand on voit le désert radiophonique berruyer d’aujourd’hui et le peu de soutien des collectivités locales pour la dernière vraie radio libre (Résonance 96.9)... Il y a de quoi être triste.
Sur l’article de P. Martinat, je pense surtout qu’il s’agit d’un mal entendu et qu’il n’y avait pas d’intention de "descendre en flêche". Ceci dit, je comprend que lorsque l’on est bénévole et que l’on est de bonne volonté, on apprécie assez peu d’être chahuté et pris pour un gogo...