La quatrième de couverture résume bien mieux que je ne puisse faire la richesse des lettres du frère Marie-Victorin et l’amitié amoureuse qui unissait celui-ci à la jeune Marcelle Gauvreau.
On peut trouver sur le site de L’Université de Montréal, un bon parcours des réalisations de Marcelle Gauvreau (avec une belle photo couleur de la donzelle en élégante). Le frère Marie-Victorin a son timbre et même sa statue. Sur un site on trouve un plaidoyer pour que l’importance de l’apport de Marcelle Gauvreau soit reconnu. On en cite la fin :
Morte le 16 décembre 1968, Marcelle Gauvreau demeure enterrée depuis 30 ans dans le silence des historiens et des bien-pensants.
Pour mémoire de l’œuvre scientifique et du bel amour entre deux grands Québécois : lumière.
Pourquoi ne pas dissiper les ténèbres et baptiser des avenues et des rues Marcelle-Gauvreau croisant tous les boulevards Marie-Victorin du pays laurentien ?
À Montréal, en 1994, au collège Notre-Dame, un vieux frère Sainte-Croix se rappelle de Marcelle Gauvreau et du frère Marie-Victorin ensemble, il m’avoue sur le ton du secret :
« Il y avait quelque chose de magique entre eux, une chimie qui ne passait pas inaperçue. »