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Gilets Jaunes & CGT : Assemblée Citoyenne - Dindonneau - 22 février 2019 à 11:35

Mais on ne sait toujours pas ce qu’est cette « insécurité culturelle » provoquée par l’arrivée en masse de populations émigrées.

Allez, on va vous aider à compléter votre culture générale :
Georges Bensoussan : Les territoires perdus de la République
du même : Une France soumise, les voix du refus.
Michèle Tribalat : Les yeux grands fermés
de la même : Assimilation : la fin du modèle français : Pourquoi l’Islam change la donne

Ces références parmi un bibliographie abondante. La valeur scientifique des ouvrages mentionnés et la qualité de leurs auteurs ne prêtent guère à discussion.

Vu le nombre de gens d’ici qui ont la terre de leurs ancêtres en Italie, en Pologne, en Espagne, au Portugal, au Maghreb, etc. ça va être compliqué pour eux.

Pas tant que ça. Puisque "le creuset français" comme l’appelle l’historien de l’immigration G. Noiriel a très bien fonctionné jusqu’à maintenant. Pour le Maghreb, c’est un cas à part. Il y a des forces politiques, culturelles et religieuses qui travaillent contre cette assimilation. Mais la gauche et le camp du bien sont dans le l’incapacité d’en prendre conscience. Le fascisme vert n’existe pas pour elle.

Allez, encore un peu de lecture : Boualem Sansal : Gouverner au nom d’Allah. C’est un algérien, il sait de quoi il parle.

La terre des ancêtres, les traditions, ça fait juste un parfum de pétainistes.

Non. Il n’y a pas de peuple, de nation, sans histoire et sans identité. En grande partie, cette identité est construite comme un mythe. Mais c’est un mythe nécessaire. Encore une fois, pourquoi refusez-vous aux gens d’ici ce que n’importe quel anthropologue accorde avec enthousiasme à la plus reculée des peuplades qui vit au bout du monde ?

Allez, encore un peu de lecture :

Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. L’homme, Messieurs, ne s’improvise pas. La nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans la passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple.

Ernest Renan : Qu’est-ce qu’une nation ?


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