Puisque tu rappelles la culpabilité, réelle, de Le Pen dans ces ignobles faits de torture, n’oublie pas de signaler en outre 1) qu’il ne faisait pas ça à titre individuel mais que cela s’inscrivait dans un système général pensé et décidé au plus haut niveau de l’armée française - voir le témoignage tardif de Aussaresses 2) qu’il y avait des donneurs d’ordres au niveau politique, et en particulier un certain François Mitterrand, ministre de l’intérieur, ancien pétainiste, et longtemps partisan de l’Algérie française 3) que le FLN en face n’était pas composé d’enfants de choeur et que des atrocités ont été commises dans les deux camps, avec un nombre de victimes infiniment supérieur du côté algérien bien sûr. Et qu’il y eut, au sein de l’armée elle-même, des gens qui ont dit non, comme Jacques Paris de la Bollardiere.