On atteint le sommet de l’insupportable quand Sarkozy avoue honnêtement que les manifestations des salariés attendues à la rentrée 2010 ne changeront rien à cette réforme.
Il a peut-être de bonnes raisons pour le croire :
« Comment donc un gouvernement ébranlé dans son sein comme l’est celui de Nicolas Sarkozy, François Fillon, et Eric Woerth[3] peut-il prétendre mettre en œuvre des contre-réformes qui vont à l’encontre de millions de salariés, du public comme du privé ? Où trouve-t-il les ressources nécessaires alors que sur le simple plan de la morale et des principes républicains, c’est son existence même qui pose aujourd’hui question.
La réponse, aussi désobligeante soit-elle, est à rechercher dans la politique de responsables syndicaux qui ont décidé de jouer le jeu de la réforme au nom d’un syndicalisme d’accompagnement et pour cela d’apporter le soutien indispensable à un ministre ébranlé par les affaires et à un gouvernement affaibli, incapable seul de faire passer la moindre mesure. »
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