Je faisais référence non pas à "un organe de presse" mais à un article publié dans une revue, qui, c’est exact, défend un point de vue proche du Front de gauche. Mais en réalité cet article fait lui même référence à une étude parue dans Le Monde, journal qui n’a jamais été communiste, de près ou de loin. Mais comme il ne suffit pas que Le Pen dise qu’il fait jour en plein midi pour que subitement nous soyons dans la nuit, ce n’est pas parce qu’un journal de sensibilité plus ou moins communiste (il ne vous aura pas échappé que les communistes d’aujourd’hui ne le sont que dans les mots et qu’ils défendent en réalité une politique sociale-démocrate réformiste et plus du tout révolutionnaire comme leurs aînés) fait référence à une étude ou à un article, qu’illico presto ce qui est dit dans cette étude devient du mensonge ou de la propagande. Il faut être particulièrement borné et sectaire pour adopter ce genre d’attitude. D’autant que l’objet de cet article n’était pas le centre de mon propos.
Cela a au moins un avantage pour vous, cela vous évite d’argumenter sur le fond. Il ne suffit pas de désigner son interlocuteur comme un "bobo", un "communiste", ou un "trotskiste" pour avoir raison. On attend encore vos raisons, que vous ne prenez pas la peine d’exposer. En réalité elles sont claires : toutes vos interventions respirent la haine, l’anti-intellectualisme, le ressentiment, l’appel à la violence et l’irrationalisme. Bref, tous les ingrédients du fascisme authentique. Et dans quel but ? Remettre de l’ordre par la violence et s’en remettre au chef. Attitude infantile et régressive qui mène au chaos. Il y a au moins un point sur lequel on est d’accord : vous ne votez pas FN pour sanctionner l’UMP ou le PS, vous votez FN par idéologie. Et cette idéologie porte un nom : le fascisme.