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À la masse ! - epujsv - 24 juin 2023 à 11:53

"Libertés publiques
Soulèvements de la Terre : le coup de pression judiciaire

Vingt-deux personnes ont été placées en garde à vue cette semaine dans l’enquête sur l’action contre la cimenterie de Bouc-Bel-Air et dans celle sur les affrontements à Sainte-Soline. La conduite des interrogatoires par des policiers antiterroristes et les nuits passées dans les geôles de locaux de Levallois interrogent."
Mediapart, 23 juin 2023

"Des cris, des coups de bélier contre sa porte, des lumières dans les yeux : Chloé* est en culotte mardi vers 6 heures du matin au seuil de sa maison, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, quand des policiers cagoulés lui hurlent dessus : « Couche-toi ! Couche-toi ! Couche-toi ! "

[...]

"L’élue écologiste Sandrine Rousseau s’est dite « bouleversée » par ce traitement. « J’ai vu pour la première fois des gens qui avaient manifesté pour l’écologie être menottés, criminalisés, traités comme des terroristes », décrit-elle. Me Kempf souligne en outre « les moyens considérables mis à disposition de la justice par le ministère de l’intérieur pour interpeller des gens aux quatre coins de la France »."

[...]

"Quinze à vingt policiers cagoulés et casqués ont fracassé la porte et ratissé la maison à la recherche de leur « cible »

[...]

«  J’ai les mains menottées dans le dos, un grand bouclier me pousse vers le mur. C’est là que je capte qu’un canon de fusil est tenu au niveau de mon épaule. » Depuis l’étage du dessous, il a entendu la colocataire interpellée demander aux policiers :

« Vous êtes le RAID ?
— Oui.
— C’est un fusil à pompe ?
— Oui.
— Il est chargé ?
— Oui. »

[...]

"Atteint d’un grave cancer, M* leur signale qu’il est malade. Les policiers répondent qu’ils sont au courant. Ils le plaquent au sol et le menottent dans le dos."

[...]

"Le cas d’un gardé à vue attire en particulier l’attention : M* souffre d’un lymphome T pour lequel il a été hospitalisé. Il a également subi deux AVC selon son dossier médical, consulté par Mediapart. Lors de son interpellation mardi, il s’apprêtait à partir pour un scanner du cerveau. Avant que les policiers ne le conduisent au siège de la police antiterroriste, il leur demande d’emporter son dossier médical – ce qu’ils font. "

"Mais le premier médecin qu’il voit sur place le juge apte à la garde à vue sans avoir consulté ces documents, selon le récit rapporté à Mediapart."

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