L’épingle et les marrons

dimanche 30 janvier 2011 à 23:34, par B. Javerliat

Je suis avec attention le parcours de Jean-Luc Mélenchon depuis qu’il a claqué la porte du PS en 2008. Non pas parce que je cherche une nouvelle idole ou un nouveau maître à penser, mais uniquement parce qu’un socialiste de plus de 30 ans qui quitte le PS parce qu’il ne le trouve plus socialiste, c’est rare.

L'épingle et les marrons

Les caciques du PS naviguent souvent entre les courants, mais ne vont jamais jusqu’à quitter le navire, les places y sont trop bonnes, et, sait-on jamais, un strapontin pourrait se libérer opportunément. Dans ce cas là, mieux vaut être dans le sérail. Donc, un socialiste qui quitte le PS parce qu’il n’est plus à gauche, pour promouvoir une politique de gauche au sein du Parti de Gauche, ça démarre plutôt bien. Mais, qu’en plus, ce Parti de Gauche ne se contente pas d’une critique systématique et confortable, ne se contente pas d’être simplement anti-capitaliste mais se revendique socialiste, veuille accéder au pouvoir en défendant des idées socialistes et en les soumettant au suffrage universel, il y a belle lurette que ça n’était pas arrivé. [1]

Sauf que. C’est quoi, le Parti de Gauche, 3 ans après sa création ? Mélenchon. Et qui d’autre ? Mélenchon. Qui est capable de citer spontanément le nom du co-fondateur du Parti de Gauche [2] ? Qui est capable de citer spontanément le nom du co-président du Parti de Gauche ? Non, non, ne réfléchissez pas ! Un nom là, tout de suite !… Un indice : c’est une présidente  [3]. Impossible, hein ? C’est quand même un problème, non ? Qui connaît le programme politique du Parti de Gauche ? Toujours pas de réponse ? Normal, il n’y en a pas, de programme. [4] Le programme, c’est Mélenchon !

Le Parti de gauche ne serait alors qu’une coquille vide servant de façade démocratique aux ambitions personnelles et démesurées d’un seul homme ? C’est exactement ce que disent le PS, les télés, les journaux, enfin tous les tenants de la pensée unique qui expliquent qu’il n’y a pas d’alternative politique au libéralisme économique, cette doctrine – cette croyance, plutôt – qui veut que l’égoïsme de chacun fasse l’intérêt de tous. Ce qu’un ami résume par cette phrase pleine de poésie : « c’est ceux qui bandent le plus fort qui enculent les autres. » Une petite image vaut souvent mieux qu’un long discours…

Donc, le PS, les télés, les journaux nous disent que Mélenchon est un dangereux personnage [5]. Allez savoir pourquoi, mais depuis 2005 et le referendum sur l’Europe, quand le PS, les télés, les journaux répètent tous en chœur la même chose, j’ai tendance à croire le contraire. Un réflexe. Alors je lis, j’écoute. Pas ce que disent le PS, les télés, les journaux, mais je lis et j’écoute Mélenchon. J’ai lu son bouquin [6]. A part les quelques lignes sur la Chine [7] qui font un peu tâche à la fin, ça me convient parfaitement. Rien que d’autres lectures ne puissent nous apprendre, mais c’est écrit dans un langage clair, avec une chronologie qui met bien les choses en perspective. Tous ceux qui sont parvenus au bout des 19 pages du bouquin de Stéphane Hessel, sont maintenant capables de s’attaquer aux 140 du bouquin de Mélenchon. Et ils verront quelles sont les vraies raisons de s’indigner. Je lis son blog aussi. Un vrai blog avec plusieurs articles par semaine, argumentés et développés. On est pas sur twitter ou fesse bouc. Et avec un vrai forum même pas modéré à priori. On y a même le droit de dire qu’on est pas d’accord. Incroyable, non ? Et j’écoute ses discours (merci La Chaîne Parlementaire) et ses interventions à la télé et la radio. Rien à dire sur le fond. Mais sur la forme…

Qu’un discours qui s’adresse à des militants ou des sympathisants soit un peu « punchy », ça se comprend, il faut bien mobiliser les troupes. Mais que chaque intervention à la télé ou la radio se transforme presque à chaque fois en match de boxe finit par lasser. Qu’il ait fallu adopter cette attitude pour avoir accès aux médias de masse peut se comprendre. Ceux-ci ont en effet cette particularité que, lorsque ils vous ignorent ou vous méprisent, il suffit d’en dire du mal pour qu’ils vous invitent ! Mais c’est bon, maintenant, cette étape-là est gagnée. Pas une semaine sans que Mélenchon ne soit invité par une télé ou une radio, actuellement. Il serait peut-être temps, pour quelqu’un qui prétend à la magistrature suprême - comme disent le PS, les télés et les journaux – d’adopter une attitude de présidentiable. Comment faire confiance à quelqu’un qui n’est pas capable de maîtriser ses nerfs, et qui répond par la violence verbale à l’outrance des questions des journalistes ? Si c’est amusant au début, si ça soulage de voir enfin un homme politique renvoyer les journalistes dans les cordes, pas sûr que ça rassure la ménagère de moins de 50 ans ou le salarié de plus de 50 ans qui vient de se faire virer parce que plus productif.

Qu’on le veuille ou non, dans la monarchie élective qui sévit en France, la seule élection qui compte, c’est la présidentielle. Et un Président se doit d’être au dessus de la mêlée, et ne pas répondre « casse-toi, pauvre con » à chaque fois qu’il est contrarié. On a déjà donné. Mélenchon, par sa conviction, sa volonté et son talent d’orateur a réussi à tirer les marrons du feu. Mais « tirer les marrons du feu » ne veut pas dire « tirer son épingle du jeu », bien au contraire [8]. C’est rarement celui qui retire les marrons du feu qui les mange. Il serait dommage que l’idéal socialiste, arraché des mains du parti qui n’en n’a plus que le nom, ne finisse par y retourner pour disparaître définitivement, à cause de la « rage et la fureur  » de celui qui veut le défendre. Et le meilleur moyen de s’en garantir, c’est la constitution d’un vrai parti, avec de nombreux militants et une organisation vraiment démocratique. Tout ce que n’est pas le Parti de Gauche actuellement.

[1Depuis 1981 (voir les 110 propositions du candidat Mitterrand). 20 ans plus tard, Lionel Jospin avait cru bon de préciser que son programme n’était pas socialiste. Il n’a même pas franchi le premier tour de la présidentielle suivante.

[4Le Parti de Gauche participe à l’élaboration du "programme partagé", mais n’a pas de programme propre.

[5Le socialiste Jean-Paul Huchon a même traité Mélenchon de "pire que Lepen"

[6« Qu’ils s’en aillent tous ! Vite, la Révolution citoyenne » - Flammarion 143 pages – 10 euros.

[7« Selon moi, la France du XXIe siècle doit avoir avec la Chine une coopération avancée. (…) Dans les relations internationales, les Chinois ne pratiquent pas l’impérialisme aveugle des Américains*. La Chine est une puissance pacifique. Il n’existe aucune base militaire chinoise dans le monde. Il n’y a pas un seul militaire chinois à l’étranger, en dehors des missions de l’ONU. (…) Que le régime chinois ne nous convienne pas est une chose. Que le capitalisme y fasse des ravages, de même. Mais que ce soit le prétexte pour laisser les seuls Etats-Unis s’accorder directement avec lui dans le cadre d’un G2 dorénavant très visible est une immense faute politique. »
Paragraphe « Faire une autre paix »
Etonnant de faire si peu de cas de la condition du peuple Chinois pour des raisons économiques. C’est curieusement un point de convergence avec l’UMP qui a carrément signé une convention de partenariat avec le Parti Communiste Chinois. UMP et PCC partis frères.
* Il y a actuellement 600 000 soldats Etats-Uniens répartis sur 735 bases militaires dans 130 pays sur les 5 continents.

[8Quand on utilise l’expression “tirer les marrons du feu”, on signifie souvent que c’est celui qui entreprend qui en tire les bénéfices. Cette expression dit exactement le contraire, en fait.


Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Qui êtes-vous ?

commentaires
L’épingle et les marrons - LEMAIRE - 1er février 2011 à 14:05

et bien moi je suis completement d accord , enfin un HOMME politique qui en a !!!....pas de langue de bois !!!! qui ne se laisse pas intimider , le beret à la main ..pour reprendre les thermes de monsieur MELENCHON
y en a assez d écouter des serpents qui sifflent sur nos tétes ...et qui nous endorment depuis des années
le français doit se faire remuer un peu , il faut sortir de cette létargie politique dans laquelle nous sommes actuellement , il a raison , c est un hargnieux ....
il croit en ce qu il dit , et il ne s engage pas à la légere
les français conscients de ce qui nous arrive , ceux qui ne voient pas que leur petit nombril,ne pourront qu entrer dans la lutte ....AVEC MELENCHON


L’épingle et les marrons - Romain Jammes - 1er février 2011 à 11:26

Il y a énormément de réflexion et un programme très poussé qui se construit au Parti de Gauche contrairement à ce que beaucoup laissent croire.
D’ailleurs JL Mélenchon explique bien dans les médias que les propositions ne sont pas nécessairement les siennes mais le programme du Parti de Gauche collectivement définit. Il le dit quasi systématiquement dans les médias. Mais c’est bien plus intéressant de relayer d’autres aspects de sa personne apparemment.

Toute la représentation qu’on se fait du PG est liée au système présidentialiste de la Ve République et au système médiatique qui l’accompagne. En effet, les médias connaissent une crise importante. La crise est financière, notamment pour la presse, mais c’est aussi une crise de légitimité. Pour palier à cela il faut abaisser les coût de réception de l’information. L’idée en gros est de "taper large". Donc on simplifie à l’extrême, on incarne tout un parti dans une personne autant que faire ce peut (c’est plus facile pour un jeune parti).Et on se contente de confronter les prises de positions les attaques et les réactions de chacun sans jamais vraiment aborder le fond.
En conséquence, les gens se disent, légitimement d’ailleurs, ces politiciens ils s’engueulent pour leur place mais c’est tous des pourris, ils se foutent complètement de la population.

Donc si vous portez autant attention à l’action que mène le PG et à son porte-voix Mélenchon. Relayez ses propositions pour le programme partagé du Front de Gauche, ses réflexions sur la société et le projet que nous proposons de révolution citoyenne. Ca changera !

Romain Jammes

PS : Par ailleurs je suis d’accord avec le fait qu’il doit se "calmer" un peu maintenant. Je dis ça mais j’insulte les 3/4 des journalistes devant ma TV =)


L’épingle et les marrons - B. Javerliat - 1er février 2011 à  12:24

le programme du Parti de Gauche collectivement défini

Je maintiens ce que j’ai dit dans l’article : « Le Parti de Gauche participe à l’élaboration du "programme partagé", mais n’a pas de programme propre. »

L’élaboration du programme partagé, aussi remarquable que soit son écriture collective, n’est en aucun cas le programme du PG, mais le programme du Front de Gauche. Il s’agit donc d’un compromis entre les différentes parties qui le constituent. Il paraîtrait logique, voire souhaitable, que le Parti de Gauche ait un programme propre qui exprime ses différences avec les autres composantes du Front de Gauche. Sinon, autant fusionner pour n’avoir plus qu’un parti qui s’appellerait « Parti du Front de Gauche, » par exemple ;-)

Mais c’est bien plus intéressant de relayer d’autres aspects de sa personne apparemment.

Il ne s’agit dans cet article que de tenter d’expliquer que ce qui a fait le succès de Mélenchon pouvait à terme lui nuire ainsi qu’au PG. Vous reconnaissez vous même qu’il « doit se "calmer" un peu maintenant. »

« Donc si vous portez autant attention à l’action que mène le PG et à son porte-voix Mélenchon. Relayez ses propositions pour le programme partagé du Front de Gauche, ses réflexions sur la société et le projet que nous proposons de révolution citoyenne. Ca changera ! »

Je ne suis pas membre du PG et encore moins son porte-parole ! Par contre, l’Agitateur étant un webzine collaboratif, vous avez tout loisir d’écrire un ou plusieurs articles sur le sujet, dont vous pouvez être sûr qu’ils seront publiés. Il vous suffit de cliquer sur "Contribuer" en bas de cette page.

Répondre à ce message #31354 | Répond au message #31352
Les marrons chaud, pas dans la poire svp - DarekDysisast - 31 janvier 2011 à 12:07

Mélenchon me crispe. C’est net.

Le ton qu’il emploie et qui sonne souvent contrefait (comme cette colère inhabituellement molle et gênée devant Pierre Carles qui lui repasse le Pujadas show), ses discours qui empruntent systématiquement au morbide m’empêche de lui accorder une quelconque confiance.

Les discours tout faits qui veulent que l’extrême gauche et l’extrême droite sont kif-kif, me hérissent le poil mais lorsque je compare Mélenchon et Le Pen, j’entends bien deux discours qui sont peut être diamétralement opposés, mais bien sur le même cercle : celui qui agite les passions tristes pour arriver à ses fins.

On sait quand il a commencé, comment savoir quand il s’arrêtera ? Le pourrait-il seulement sans cesser déjà d’exister médiatiquement.

Tout ça me paraît malsain. Tout comme le besoin qu’il a ressenti de déculpabiliser le régime cubain : s’il faut ça pour redorer le blason de l’extrême gauche, alors il doit y avoir une couille quelque part non ?


Les marrons chaud, pas dans la poire svp - Pierre fils de Robert - 31 janvier 2011 à  14:19

Les passions tristes ?

Non, il agite plutôt les passions joyeuses, au sens où elles sont "une plus grande puissance d’agir" — pour le peuple — comme disait Spinoza.

Cordialement.

Répondre à ce message #31341 | Répond au message #31334
Les marrons chaud, pas dans la poire svp - DarekDysisast - 1er février 2011 à  10:45

On peut le penser, j’en blâme personne.

Mais le fait que Mélenchon agite plus volontiers la colère noire dont il a fait son fond de commerce que ses propositions qu’il garde pour ses bouquins et dont il semble réclamer le monopole au sein de son parti (voir notamment http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/01/18/l-economiste-christophe-ramaux-claque-la-porte-du-parti-de-gauche_1467294_823448.html)
ce fait là donc, explique peut être bien le sentiment de coquille vide qui revient sans cesse.

L’important est d’ailleurs peut être pas tant que ce soit vrai ou faux mais que le leader trouve une complaisance à jouer sur ce créneau, avec donc, l’idée qu’on ne gagne pas avec des propositions mais avec des émotions fortes.

Je reste convaincu pour ma part que celui qui s’adresse au cœur plutôt qu’à la raison est soit poète soit manipulateur et doit s’attendre à connaître le sort de l’apprenti sorcier qui "ne contrôle plus les puissances infernales qu’il a invoqué" pour citer d’obscurs penseurs du XIXème qu’on dit de gauche.

bien cordialement,

Répondre à ce message #31351 | Répond au message #31341
Les marrons chaud, pas dans la poire svp - B. Javerliat - 1er février 2011 à  11:52

« le fait que Mélenchon agite plus volontiers la colère noire dont il a fait son fond de commerce que ses propositions qu’il garde pour ses bouquins »
Ne tordez pas la réalité pour vous convaincre. Ce que vous dites-là est faux. Jean-Luc Mélenchon a eu tout loisir de s’exprimer ailleurs que dans ses livres. Simplement parce qu’il est très souvent invité sur les plateaux de télé et les studios de radio. La moindre des choses quand on veut se faire une idée sur quelqu’un, c’est d’écouter ou de lire ce qu’il dit. Ensuite seulement il est possible de critiquer. Le « quotidien de référence » n’est pas la seule source d’information, et pour vous aider à avoir une idée qui vous soit propre, vous pouvez faire une scéance de rattrapage ici.

Répondre à ce message #31353 | Répond au message #31351
Les marrons chaud, pas dans la poire svp - 1er février 2011 à  21:07

Je ne tords pas la réalité pour me convaincre. Je te permets pas non plus de douter de mon indépendance d’esprit, ni de l’existence chez moi du minimum d’intelligence requis pour attendre d’avoir écouté avant de critiquer.

D’ailleurs c’est la même indépendance qui me rend prudent contre les professionnels du marronnier et de la brosse à reluire qui émargent chez les "quotidiens de référence" (j’en ai cité un malheureux ailleurs et c’est, je suppose, ce qui me vaut aujourd’hui un commentaire aussi hautain ; pardonnez moi mon père si j’ai péché) et méfiant contre les agitateurs d’épouvantails parmi lesquels j’ai clairement tendance à ranger Mélanchon : parce que je le sens comme ça, et ça me suffit, pour les mécontents c’est le même prix car une fois pour toute je me réserve le droit de douter du fond et de la sincérité du personnage sur ce même fond, lorsque la forme me déplait aussi souverainement.

Pire j’ose faire confiance à mon intuition lorsque je souhaite savoir quel est mon avis à moi et qui n’engage que moi, et lorsque je vois justement certaines videos (http://www.youtube.com/watch?v=Oy4BM_5_ajQ) mes antennes crient à la mise en scène d’une colère surjouée et finalement très marketing. Bien sûr Pujadas est une merde, mais c’est un autre sujet.

Mauvais point pour moi : j’ai extrapolé mon ressenti dans une forme justement qui pourrait passer pour objective .... Rien que pour ça je me punirais en regardant au moins quelques unes de ces videos.

C’est vrai, je ne suis pas objectif, mais est-ce qu’il l’est lui lorsqu’il essaye de me vendre un baril de cuba contre deux barils de kosovo sous l’argument marketing qu’on ne peut tout de même pas être d’accord avec ce taré de Bush et ses copains va-t-en-guerre européens de l’OTAN ? (http://www.jean-luc-melenchon.com/2008/02/kosovo-no-cuba-si/)
sans parler de ce grand écart racoleur envers les femmes qu’il pratique lorsqu’il s’arrête de déblatérer sur la compromission et l’applaventrisme des grands média (ce qui évidemment n’est pas pour me déplaire) pour s’émouvoir du sort de la pauvre Audrey Pulvar (pauv’ causette)
http://www.jean-luc-melenchon.com/2010/11/send-them-away-fichez-les-dehors/
Certes Montebourg n’est pas au pouvoir, mais s’il veut vraiment qu’ils partent tous, pourquoi s’indigner du sort de leurs chiens de garde, ou pourquoi faire une exception pour ce roquet carriériste de montebourg ?

Toutes ces lignes pour me justifier, je rêve ! mon orgueil me hurle de réduire mais ça ira pour ce soir, et aussi parce que je préfère un peu de frite à des échanges stérilisés, que j’aime ce site et ses articles.

Pour le reste encore une fois ... C’est le même prix !

Répondre à ce message #31364 | Répond au message #31353
L’épingle et les marrons - Pierre fils de Robert - 31 janvier 2011 à 02:39

Dire que le Parti de Gauche est une coquille vide est faux. Qu’on aimerait bien voir d’autre personnalités du PG émerger, c’est évident, mais ce sont les médias qui décident qui inviter, et pas le PG.

Quand au Programme partagé proposé par le Parti de Gauche, c’est bien le programme du PG lui-même, présenté comme sa contribution au programme à venir du Front de Gauche. Il contient à ce jour 183 fiches. Ainsi, dire que le PG n’a pas de programme est un mensonge.

Allez voir à :

http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=section&id=1&Itemid=13


L’épingle et les marrons - cécile - 31 janvier 2011 à 01:17

je vais finir par me croire stupide à force de de lire et d’entendre dire le PG n’a pas de programme... j’ai lu " L’autre gauche" et" qu’ils s’en aillent tous " pris la peine d’aller l’écouter dans différents meetings : enfin le programme est précis ainsi que la méthde pour le réaliser, alors pourquoi répéter avec le coeur médiatique Il n’y pas de programme ? il peut plaire ou ne pas plaire mais répéter cela je trouve que ce n’est pas honnête.
Bon à part cela j’aime l’article.